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Tu parles d'une vie de chien !
21 janvier 2018

Contestation

 

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Comment ça, ton oreiller ?

 

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Mon matelas, oui !


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20 janvier 2018

Déforestation

 

La journée et la nuit précédentes avaient été rudes avec des pointes de vent à cent kilomètres par heure. Vers vingt-deux heures, il y avait même eu un solide coup de tonnerre accompagné d'une bonne averse de grêle.

Aussi, le matin quand la météo a annoncé que le calme règnerait au moins jusqu'à midi, mon promeneur attitré a transféré les semelles orthopédiques de ses molières dans ses bottines de marche (toujours pas réimperméabilisées). C'est toujours bon signe ce geste : c'est alors que je me mets à courir dans tous les sens et à pousser de petits cris stridents pour marquer mon approbation (comportement qui, je le vois bien, ne soulève pas la sienne, d'approbation).

Bref, nous sommes partis pour notre endroit de promenade favori (inutile de spécifier que durant tout le trajet en voiture j'encourage de la voix les chevaux de l'engin tout en me promenant de long en large sur la banquette arrière, sans oublier de vérifier de temps à autre par les fenêtres la progression du déplacement en me dressant sur mes pattes arrières).

Au domaine des Trois Fontaines, les conséquences de la tempête sont bien visibles : des branchages jonchent partout le sol.

À un moment de la promenade, régulièrement, mon bipède après avoir traversé la grande prairie en pratiquant le jeté de bâton (il est nul comme majorette, faut toujours que je lui ramène l'accessoire qu'il balance n'importe où) traverse le chemin et s'engage sous le couvert sur une pente raide comme celle de son gosier, c'est vous dire si ça grimpe !

Dans la partie à 45 degrés, je peux vous dire qu'il patine grave dans la glaise saturée d'eau. Moi, ça va, j'ai quatre pattes, des griffes, de l'élan et du peps. Du coup une fois sur le faux-plat, je l'attends en contemplant ses efforts d'un œil narquois.

Un peu plus haut dans la pente, un arbre nous barre le passage, abattu par le vent. Personnellement, je m'en fous, je passe facilement en-dessous, mais lui, comment va-t-il s'y prendre ? Le contourner ? À gauche, côté racines soulevées du sol, un buisson de houx rend la chose difficile, à droite, il faudrait se frayer un chemin sur toute la longueur du tronc et le taillis est dense. Il décide donc de passer par-dessus. Il y a bien longtemps qu'il ne peut plus se hisser d'un coup sur un obstacle de plus de soixante centimètres, donc il s'y assied puis fait progressivement un demi-tour sur lui-même en faisant passer, péniblement, ses pieds par-dessus l'obstacle.

Eh ben, je peux vous dire que le steeple-chase, ça n'est plus pour lui (et d'ailleurs, l'a-ce jamais été ?).

Une fois rejoint le sentier du haut, nous nous sommes aperçu que notre obstacle  n'était pas la seule victime de la tempête, à ce rythme-là je me demande  combien de temps il va encore durer, ce petit bois derrière chez moi !


19 janvier 2018

Avis de tempête

 

Au moment où je vous parle, ça s'est calmé, mais qu'est-ce que ça a soufflé !

Du coup, je n'avais pas les oreilles dressées, elles étaient retournées ! (Non, j'ai pas de photo)

Je n'ai donc pas fait long feu dehors. En rentrant mon bipède a relevé le courrier et il m'a lu mon horoscope :

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Je vous l'avais bien dit qu'il y avait encore du boulot !

Mais c'est un signe ! (Encore que j'aime pas trop ce lévrier en illustration, ils auraient pas pu prendre un vrai chien ? Allez, au hasard... un Jack Russell par exemple)


 

18 janvier 2018

À propos de "maman"

 

Vous avez lu les Livres de la Jungle où un enfant se fait adopter par des loups ?

Moi, c'est pareil : je suis un chien adopté par des hommes. Il est donc normal que m'ayant adopté, ces bipèdes se considèrent comme mes parents et s'intitulent par rapport à moi "papa" et "maman".

Bien sûr, je ne suis pas dupe, je sais que j'ai des parents biologiques, d'ailleurs, je vois mon père chaque semaine le mercredi. Ma mère, je ne la rencontre que beaucoup plus rarement lorsque nous allons au manège voir monter les petites-filles de mes "parents" adoptifs.

Il y a un petit problème dans le parallèle avec les loups du livre : Mowgli s'intègre à la famille des loups et se considère comme l'un des leurs. Mais moi, je ne me considère pas comme un membre de la famille des humains, je vis dans une meute et j'essaie de m'y tailler une place à ma mesure (vous savez certainement que les membres de ma race sont considérés comme de petits chiens qui se prennent pour des grands).

Et c'est pas de la tarte tous les jours : y en a qui font de la résistance !


17 janvier 2018

Ouf, c'est passé !

 

Mauvaise journée hier !

Déjà c'était mardi, donc le matin : calme plat.

Mais malgré le retour de ma maîtresse j'ai continué à faire profil bas : mon bipède favori était d'humeur belliqueuse : non seulement c'était la Saint Marcel ce qui suffit à réveiller son eczéma mais en plus, il a découvert qu'il y a un mois, un quidam a lancé une pétition réclamant l'entrée de Proust au Panthéon ! Depuis, il fulmine grave.

Seul léger motif d'espérer une accalmie : en un mois, le machin n'a récolté que 27 signatures, pourvu que ça dure !

Et si vous-même, honorable lecteur, pouviez éviter de signer, ça m'arrangerait.


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16 janvier 2018

Les deux font la paire

 

Le mardi, c'est comme un rituel, mes deux bipèdes disparaissent après ma promenade post-petit-déjeuner et peu après, le barbu réapparaît tout seul.

Il s'installe devant son écran, comme tous les jours de la semaine et pourtant...

Comment vous expliquer ? Nous sommes là tous les deux. Habituellement, c'est lui que j'agace jusqu'à ce qu'il se décide à jouer avec moi, mais le mardi, je sais pas, j'ai comme une baisse de tonus, je ne quitte même pas le fauteuil où je me suis installée après leur départ et ...

Je lui fous la paix ! Je m'endors même...

Un peu avant le repas de midi, il se lève, me dit  "Sage hein, j'arrive, je vais chercher maman !" et il sort.

J'ai même pas le cœur d'aboyer...

Mais t'inquiète, je me rattraperai demain !


15 janvier 2018

Pas de cinéma aujourd'hui

 

C'est relâche !

Mes "maîtres" m'ont emmené rendre visite à une de leurs amies.

Le voyage m'a lessivée.

Demain peut-être ?


14 janvier 2018

Hypnose

 

Dans le dressage de son humain, l'important, c'est le regard !

Ces grands bavards peuvent argumenter à l'infini sur les sujets les plus divers, en réalité, ils parlent pour ne rien dire parce que s'ils parlent beaucoup, ils n'écoutent guère.

Côté maîtrise du langage corporel par contre ils sont très peu efficaces et se laissent facilement piéger.

Un simple regard suffit à les faire fondre : y a qu'à voir mon bipède quand l'œil de Célestine s'affiche sur l'écran : on croirait voir un Hobbit sous celui de Sauron !

Moi par contre, je maîtrise parfaitement les mimiques et les regards : apeuré, soumis, triste à mourir, plein d'entrain, implorant si nécessaire, (menaçant, je réserve pour les cas ultimes).

Ça marche (presque) à tous les coups,  surtout avec lui : que ce soit pour jouer, aller promener, détourner des bouts de tartine au miel de son petit-déjeuner.

Fais-moi confiance, regarde-moi dans les yeux !

regard


13 janvier 2018

Rituels

 

Les débuts de sortie sont toujours pareils : lassé de m'entendre geindre lamentablement à ses pieds, mon bipède s'extrait de son siège de dactylo en émettant la première expression de sa liste d'appellations à mon égard et se dirige vers l'armoire vestiaire. Il s'y empare de son couvre-chef qu'il visse sur sa cafetière puis de sa pelure de saison (s'il échet) et l'enfile puis referme la porte de la penderie.

Pendant ce temps, j'attends à ses pieds, assise ou en rotation accélérée selon mon humeur. Il empoigne ensuite mon harnais et la laisse "qui va avec" comme ils disent par ici et se penche vers moi au grand dam de ses lombaires pour me harnacher et m'accrocher.

C'est alors qu'invariablement, je me rappelle que je n'ai pas encore fait mes exercices d'assouplissement et de stretching (moi aussi j'ai des lombaires) et je les exécute : étendre les pattes avant, plonger la tête et le torse vers le bas, creuser le dos, remonter les fesses. Répéter l'exercice deux ou trois fois puis, pour bien décontracter tous les muscles, me secouer rotativement puis exécuter trois tours au petit trot autour du mec penché vers moi.

Il s'extasie, s'adressant à son binôme : "Les chiens sont plus malins que nous, ils savent qu'il faut s'assouplir régulièrement !"

Il dit ça pour la galerie, mais je sais bien qu'au fond de lui, ça le fait profondément chier ces petits exercices (sans quoi, pourquoi je les ferais ?).


12 janvier 2018

Dans un fauteuil

 

Mais non, je ne joue pas au tiercé, c'est trop facile, nous ne sommes que  trois ici, on l'aurait toujours au moins dans le désordre ! Et côté désordre, croyez-moi, je m'y connais !

Dans le séjour de mon appartement, il y a six fauteuils :

  • deux de bureau devant les PC des bipèdes (si, si, ils ont chacun le leur avec poste de "travail" (tu parles, Charles) et tout et tout)
  • un rocking-chair servant au stockage de quatre PC portables
  • deux petits fauteuils droits semi-cilyndriques
  • un de ces machins "élastiques" en bois lamellé-collé cintré à la vapeur par des Suédois

C'est ce dernier qui nous intéresse aujourd'hui. Bon, celui de l'image est neuf... c'est juste pour vous faire voir le genre d'engin !

ikea

Il possède une assise inclinée en arrière et est accompagné d'un repose-pieds indépendant qui le transforme en une sorte de "relax". S'y installer, ça va, mais avec l'âge, mes bipèdes ont de plus en plus de mal à s'en extraire. C'est donc généralement mon bipède mâle qui s'y installe mais ma bipède, elle, en chipe le repose-pieds pour le coller devant un des deux autres (la hauteur correspond parfaitement).

Du coup, les cuisses du mec pèsent sur la barre transversale avant du fauteuil, et comme avec l'âge et l'usage le rembourrage se tasse, le contact avec les cuisses devient un peu douloureux et ankylosant.

Ce n'est bien sûr pas ça qui va décourager mon "maître", un humain plein de ressources, qui y a collé... un oreiller qui déborde un peu et compense la perte de "matelassité" du siège.

Bon, il n'en profite guère, parce que depuis cette astucieuse transformation, j'ai décidé que c'était mon fauteuil et s'il essaie de m'en déloger, je grogne !


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