Psychorigide
Aujourd'hui c'est fini mais nous avons eu quelques jours de beau temps et donc...
De promenade !
Ces derniers temps, je le trouvais un peu mou mon promeneur, rognant sur la longueur de nos périples. Mais les trois dernières fois, il a consenti à allonger le parcours.
Si je ne réussis pas à l'entraîner dans des déviations (on dit des diverticules, vous qui possédez son langage ?), il a tendance à répéter le même trajet, quel manque d'imagination quand même !
C'est à un point tel que les deux premiers jours, en traversant la grande cuvette herbeuse en contrebas de la ferme ("hoeve", ils disent par ici), nous sommes passés quelques centimètres à droite de la même pauvre vieille chaussette abandonnée dans l'herbe. C'est dire avec quelle précision il se répète, la prairie fait quand même une cinquantaine de mètres de largeur.
Psychorigide je vous dis !
Comment ?
Le troisième jour on ne l'a pas vue ?
Ça ne prouve rien : entre temps ils avaient tondu la pelouse, sinon, je parie qu'on repassait pile dessus.