Ben v'là aut'chose !
Ça faisait un petit temps que mon promeneur s'acquitait (relativement) régulièrement de son devoir en m'emmenant courir au domaine. Mercredi matin, nous y sommes retournés et en me lâchant dans la prairie, il m'a dit "Profites-en bien, parce que c'est la dernière fois qu'on peut venir avant quelques semaines !".
Déjà qu'il mettait dans la découverte de motifs divers pour échapper à son devoir la créativité d'un Corse pour échapper au boulot, il a trouvé des associés pour lui souffler des idées supplémentaires : le gouvernement !
Ces enfants de je ne vous dirai pas quoi en raison de ma bonne éducation on décidé d'un confinement quasi-général, si bien que jusqu'à nouvel ordre, j'en suis réduite aux sorties hygiéniques en laisse dans le quartier.
Ce matin, je me baladais donc la queue et la tête basse autour de la propriété jusqu'à l'allée des Moutons.
Mais voilà-t-y pas qu'arrivés à l'endroit où nous faisons habituellement demi-tour pour rentrer à l'appartement, il a continué à descendre le chemin sur quelques dizaines de mètres, a emprunté une sente tracée dans l'herbe et m'a libérée de ma laisse.
C'est là que je me suis rappelée que dans ma jeunesse on y venait parfois, avant que les gestionnaires de la propriété où nous habitons ne condamnent la sortie qui y menait directement.
Finalement, n'est pas si con qu'il en a l'air mon bipède (quand il veut).