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Tu parles d'une vie de chien !
29 mars 2020

Humain, trop humain !


Depuis quatre jours, mon bipède semble avoir fixé définitivement (jusqu'à preuve du contraire, sait-on jamais avec lui...) l'itinéraire de notre promenade matinale.

Je vous montre :

Champs3
Lors des deux promenades précédentes, nous avons croisé Max et sa maîtresse (moi, j'ai un bipède et je fais ce que je veux, mais lui, il obéit ! Je me demande si les Border Collie sont vraiment des chiens) à peu près au même endroit, quelque part dans la traversée du grand champ à l'ouest de la ferme urbaine de Neder-over-Heembeek (cliquez, vous verrez mieux!).

Dans les deux cas, nous avions effectué le circuit en progressant dans le sens des aiguilles d'une montre.

Avec la logique qui le caractérise, mon bipède s'est dit "Si nous changeons de sens, nous ne croiserons plus Max et sa charmante bipède, puisque nous tournerons dans le même sens".

Aussitôt dit...

Ce matin, nous avons emprunté le sens trigonométrique (je sais, il vous l'a déjà faite celle-là, alors je fais comme lui) et en abordant le coude du sentier avant la jonction des deux massifs boisés qui avons-nous rencontrés ?

Max et sa charmante maîtresse !

Cette gentille jeune dame avait sans doute utilisé le même raisonnement que mon promeneur attitré ! La logique humaine a ses limites...

Encore que, je dois le reconnaître, mon promeneur, tandis que nous nous éloignions du point de rencontre, a murmuré : "Le pire, c'est que je le savais !"


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27 mars 2020

Exercice


La nuit dernière a été un brin agitée !

Comme chaque soir, mon bipède m'a sortie pour ma petite promenade hygiénique, puis nous nous sommes couchés selon le schéma classique : je me roule en boule sur son oreiller pendant qu'il prépare le grog de ma maîtresse, se change, passe par la salle de bain. Quand il s'approche du lit, je grogne un peu pour la forme mais je lui cède la place. Il entre dans le lit, s'allonge, replace l'édredon sur lui et je peux alors aller me coller contre lui au creux de sa position en chien de fusil.

Quand ma maîtresse vient elle aussi se coucher, une ou deux heures plus tard, j'en conclus que mon fauteuil est enfin libéré et je vais m'y blottir.

Mais voilà-t-y pas qu'au même moment, la lumière s'éteint ! Panne de courant ! Remue-ménage : ma maîtresse va chercher les lampes LED de secours et mon promeneur attitré râle (what else ?) parce qu'il va encore devoir rerégler le réveille-matin.

C'est revenu quelques minutes plus tard, juste avant que je doive me réfugier en dessous du lit à cause de l'avion : il faisait un tel boucan que j'ai bien cru qu'il allait s'écraser sur l'immeuble !

Après, ça s'est calmé, juste un grommellement étonné de mon bipède "Tiens, le machin s'est remis à l'heure tout seul !".

Par contre, l'ascenseur, lui, n'a pas résisté : il est en panne depuis lors.

Donc : supplément d'exercice !

Je ne suis pas certain que mon bipède est aussi heureux que moi : il me semble qu'il joue un peu les morses en grimpant les escaliers.

Quelle petite nature !


24 mars 2020

Grand soleil


Troisième jour de ciel sans le moindre nuage et quatrième randonnée de l'autre côté de l'allée des Moutons.

En fait d'allée, il n'y a qu'un seul arbre digne de ce nom le long de ce chemin. Vous me direz pourquoi dès lors ne pas l'avoir appelé chemin des Moutons...

Je vais vous le dire : c'est parce qu'il y a déjà un chemin des Moutons dans la région de Bruxelles-Capitale : à Jette et celui-là s'enfonce dans le Laarbeekbos, ce ne sont donc pas les arbres qui y manquent, mais si les humains (j'allais dire les hommes, mais j'ai évité de crainte que les femmes se gonflent du col) étaient logiques, ça se saurait !

Donc, j'ai demandé à mon secrétaire de tracer sur la carte le parcours que nous avons fait ce matin.

Champs2

Vous voudrez bien excuser le côté titubant du tracé : ce pignouf droitier s'entête à manipuler la souris de la main gauche. Pire : je sais qu'il possède une tablette graphique, mais sous prétexte d'encombrement, elle dort sur une étagère de la chambre à coucher, au milieu d'un fouillis indescriptible de matériel informatique aux fils enchevêtrés.

Le trait rouge représente notre trajet de départ. À son extrémité, mon bipède a aperçu ceux de Max venant à notre rencontre et il a décidé de rebrousser chemin. Il a opté pour la couleur verte pour la suite du parcours.

Malgré le soleil resplendissant, il ne faisait pas chow-chow chaud chaud et les flaques étaient à nouveau couvertes de glace. Mais aujourd'hui, je ne suis pas allée en tester la solidité : tu vois pas qu'il percute pour la température et me fasse enfiler ce ridicule pull-chaussette dont nous avons, hélas, déjà parlé !


23 mars 2020

Précision


Bon, pour ceux et celles...

J'aurais peut-être du inverser l'ordre, y a des femelles susceptibles, moi par exemple. Donc, je recommence !

Bon, pour celles et ceux qui n'auraient pas compris samedi, je fais une petite mise au point. Et, pour ce faire, rien de tel qu'un petit dessin :

Champs1

Mes bipèdes et moi habitons au quatrième étage de l'immeuble, exactement sous la pointe de la flèche* qui désigne celui-ci.

Donc pour la promenade de samedi, le trajet était simple : sortie de l'immeuble par la façade ouest, virage à droite puis à gauche pour passer devant l'autre immeuble, petite grimpette (équivalente à deux étages quand même) pour déboucher dans l'avenue de la Bugrane, virage à droite derrière la  haie puis à nouveau à droite dans l'allée des Moutons et vous voilà face à la campagne flamande, en effet, l'allée des Moutons (un chemin dans un tel état que les moutons eux-même s'y casseraient les pattes) fait la frontière entre la région bruxelloise et het Vlaamse Gewest.

"Quelle chance d'avoir la campagne à quelques pas de chez soi!" vous écrierez-vous, pétris de jalousie si vous résidez vous-même en clapier urbain. Les grands espaces, le grand air et tout et tout...

Ouais mais, regardez mieux : vous les voyez quand même ces quartiers urbanisés encerclant cette enclave verte.

Supposons que tous les bipèdes habitant ces immeubles aient la même idée que le mien et viennent aérer leur(s) chien·ne·(s) dans cet espace providentiel. C'est à vous donner le frisson !

Bon, jusqu'à présent, deux jours sur trois, nous n'avons rencontré que Max, un border collie qui se précipite à ma rencontre et que je chasse et poursuis s'il s'approche un peu trop. Sa bipède pousse de grands cris : "Maaax! Maxi! Viens ici !", mais il a reçu la même éducation que moi : il s'en fout complètement, si bien que pour en être quitte, nous rebroussons chemin.

Voilà, pour le reste, il fait splendide mais un peu frisquet : ce matin, les flaques d'eau restant dans les traces de pneus des machines agricoles étaient couvertes de glace.

 

* Pour celles et ceux qui auraient un doute, la flèche est virtuelle, elle n'existe pas dans la réalité, contrairement à sa sœur de la Sarthe.


21 mars 2020

Ben v'là aut'chose !


Ça faisait un petit temps que mon promeneur s'acquitait (relativement) régulièrement de son devoir en m'emmenant courir au domaine. Mercredi matin, nous y sommes retournés et en me lâchant dans la prairie, il m'a dit "Profites-en bien, parce que c'est la dernière fois qu'on peut venir avant quelques semaines !".

Déjà qu'il mettait dans la découverte de motifs divers pour échapper à son devoir la créativité d'un Corse pour échapper au boulot, il a trouvé des associés pour lui souffler des idées supplémentaires : le gouvernement !

Ces enfants de je ne vous dirai pas quoi en raison de ma bonne éducation on décidé d'un confinement quasi-général, si bien que jusqu'à nouvel ordre, j'en suis réduite aux sorties hygiéniques en laisse dans le quartier.

Ce matin, je me baladais donc la queue et la tête basse autour de la propriété jusqu'à l'allée des Moutons.

Mais voilà-t-y pas qu'arrivés à l'endroit où nous faisons habituellement demi-tour pour rentrer à l'appartement, il a continué à descendre le chemin sur quelques dizaines de mètres, a emprunté une sente tracée dans l'herbe et m'a libérée de ma laisse.

C'est là que je me suis rappelée que dans ma jeunesse on y venait parfois, avant que les gestionnaires de la propriété où nous habitons ne condamnent la sortie qui y menait directement.

Finalement, n'est pas si con qu'il en a l'air mon bipède (quand il veut).


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