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Tu parles d'une vie de chien !
30 août 2020

Changement de niveau

 
Ce matin, assise sur les genoux (on dit "sur les genoux", mais en réalité ce sont les cuisses)  de mon bipède pour l'aider à manger son cramique, j'ai aperçu sur l'écran du PC de ma maîtresse une autre vue du fameux pont. (Ma maîtresse a un fond d'écran mobile qui va puiser ses images dans un répertoire qui m'est exclusivement dédié. C'est son mari qui lui a configuré la chose. Après, il devait être fatigué, parce que sur son fond d'écran à lui, c'est toujours la même bête fleur qui apparaît.)

P1060046

Sur cette photo-ci, on voit très bien que sous les arches, il y a un deuxième niveau.

Aujourd'hui, après être passés sur le pont, nous sommes descendus pour le franchir dans l'autre sens via le niveau inférieur.

C'est bizarre : le pont est constitué d'une amoncellement de pierres brutes, si bien que ce niveau inférieur ressemble furieusement à une grotte et, en dehors des ouvertures, il y fait assez sombre et pour ressortir, il y a une volée de marches qui débouche sur le sentier en pente où vous pouvez m'apercevoir en compagnie de mon esclave.

La photo est assez ancienne parce que ça fait une paie qu'il n'a plus ce blouson en "daim".

Si vous êtes sages, je vous raconterai mon voyage d'hier à Chimay.


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28 août 2020

Ophtalmo

 
Aujourd'hui on nous promet de la pluie pour l'après-midi. Ça tombe bien (si j'ose dire pour une promesse de pluie), c'est le matin que mon bipède m'emmène au domaine des Trois Fontaines (soit dit en passant j'ai jamais vu la moindre fontaine dans tout le domaine, mais passons! (ben oui, puisque je le dis en passant)).

Donc, ce matin, après l'exercice avec la baballe (enfin, la demi baballe parce que je l'ai tellement mordillée qu'il n'en reste que la moitié) nous sommes partis par le bois derrière l'allée des hêtres pourpres puis nous avons marché vers le pont. Après avoir franchi celui-ci, nous sommes descendus à droite et avons longé l'étang en passant à l'endroit d'où l'Adrienne avait pris la photo où le pont se reflète dans le miroir d'eau.

Je peux vous garantir qu'aujourd'hui, elle aurait eu du mal à réitérer sa prise de vue : toute la surface de l'étang est couverte de lentilles d'eau. Il a fallu qu'une poule d'eau y nage un peu pour qu'un trait sombre déchire ce tapis vert.

Comme je m'approchais du bord, mon promeneur m'a dit "Saute pas, c'est pas de l'herbe !"

Y a des jours où il me prend vraiment pour une conne...

Le long de l'étang aussi, le sentier, jusqu'alors une trace de gadoue serpentant dans l'herbe, a été couvert de dolomie. Bientôt, ils mettront des arbres en plastique pour faire plus propre !

Quoi le titre ?

Ben lentilles - ophtalmo, z'êtes bigleux ou quoi ?


26 août 2020

Les jours se suivent

 
Lundi, la semaine avait bien commencé : non seulement mon bipède m'avait emmenée au domaine courir dans la prairie mais il avait aussi encore allongé la promenade après le jeu de balle.

Mais mardi, ça s'est gâché : le matin, ma maîtresse avait rendez-vous chez le docteur, l'après-midi mon bipède est allé faire les courses pour une semaine, le soir, il a dû récupérer Louise à son boulot pour la reconduire chez elle et en même temps déposer ma maîtresse à son conseil d'administration du centre culturel (conseil suivi d'une assemblée générale) puis il a dû aller la récupérer.

Pour la récupération, il m'a emmenée parce que quand il était rentré du voyage aller, il m'a retrouvée hurlant à la mort derrière la porte, il avait pas l'air heureux quand il a ouvert.

Mais faut me comprendre : la voisine était venue pendre quelque-chose à la poignée de la porte et j'avais cru que mes bipèdes étaient de retour.

Aujourd'hui, c'est tempête : ça a duré toute la nuit mais malgré le vent, nous sommes quand même allés courir un peu dans la prairie. Sur la fin, il est tombé deux malheureuses gouttes et il a décidé de rentrer. C'est un petit délicat ce mec!


22 août 2020

Ah, ça s'allonge un peu...

 
Ce matin, mon bipède m'a embarquée dans la voiture et m'a emmenée courir dans la grande prairie.

Quand j'en ai eu assez de la baballe, il l'a rangée (jetée sous le siège) dans la voiture et nous sommes allés promener un peu dans le domaine.

Ces derniers temps, il se contentait de descendre puis remonter l'allée des hêtres pourpres avec parfois un petit tour dans le jardin à la française devant l'orangerie.

Aujourd'hui, il est descendu par l'intérieur de la forêt puis par le chemin qui descend vers le petit pont-grotte. Après avoir franchi celui-ci, nous sommes remontés, avons contourné l'orangerie pour traverser le jardin et revenir par l'allée des hêtres.

Ça fait un moment que nous n'avions pas fait un circuit aussi long (même si c'était encore bien peu par rapport à ceux que nous parcourions quand nous allions régulièrement au domaine).

J'ai remarqué que , tout comme autour de la prairie et devant le jardin à la française, le chemin descendant vers le pont avait été rechargé en dolomie. Il était temps : je n'avais connu ces endroits que parsemés de trous et ravinés par les pluies.

Comment ?

Vous vous demandez à quoi ressemble ce pont dont je vous bassine les oreilles ?

Vous avez de la chance : ma copine Adrienne (vous savez bien, celle qui me dit des choses en flamand) l'avait photographié un jour où elle nous avait accompagnés.

Quoi ?

Y a plusieurs photos ?

Ouais, mais il n'y a qu'un pont, z'êtes bigleux ou quoi ?


17 août 2020

Trève

 
Ça fait trois jours que mon bipède m'emmène courir dans la grande prairie avec lancer de balle et tout et tout.

Et que, bien sûr, il en profite pour me traiter de "Tourne à gauche" en raison de ma façon de galoper en rond quand je lui subtilise la balle.

Vous avez déjà vu un "tourne à gauche" ? Je vais vous en faire voir un :

tourne

Ça s'appelle également un "porte taraud".

C'est moi qu'il taraude avec son humour à deux balles (grand max !)

Mais bon, l'essentiel c'est qu'il m'emmène courir.

Pour demain, c'est déjà foutu : c'est le jour de la deuxième cataracte !

Deuxième cataracte ! On se croirait sur le Nil au temps de Sésostris...

nil


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8 août 2020

On y est !


Ou "Nous y sommes !" ou "Nous y voilà !", c'est comme il vous plaira, comme disait le grand Will (un ami de mon bipède).

C'est la canicule !

Je ne m'étendrai pas sur le lien entre cette période de chaleur intense et la constellation du Grand Chien, je l'ai déjà fait et y en a qui s'esquintent à prétendre que je ne suis qu'un petit chien.

Donc, il fait chaud (ici, les bipèdes disent "doef", prononcez "douf"), très chaud (ben oui, sans quoi ce serait pas la canicule, vous êtes bêtes ou quoi...).

Deux conséquences directes de la chose :

  1.  mes sorties sont réduites au strict minimum, ce qui ne m'enchante guère. Franchement, est-ce qu'il fait vraiment si chaud que ça ?
  2. en vertu de la loi de la vexation universelle aussi dite loi de Murphy ou de l'emmerdement maximum, comme il fait  36°C, l'ascenseur est en panne, ça apprendra à mon bipède à écrire des billets abscons sur le lifting.

Ouais, connaissant votre esprit retors, vous me direz que l'exercice dans les escaliers compense le manque de promenade, mais ne me prenez pas pour une conne : qu'est-ce qu'il pourrait bien y avoir à renifler dans les escaliers ? Et je parie qu'on en ferait tout un plat si j'essayais d'y  marquer mon territoire.

En vérité, je vous le dis : ces temps sont vraiment durs !


5 août 2020

Routine


Bon, ben c'était pas un miracle : nous y sommes retournés aujourd'hui.

Mais j'ai peut-être été un peu vite dans ma réponse au commentaire de Madame Chapeau sous mon billet précédent : je crains fort que ça ne se reproduise pas demain (mais sait-on jamais).

Aujourd'hui, il a déjà fallu tout le soutien de ma maîtresse pour que mon promeneur se décide ! (Je parle de son soutien moral hein, pas de son soutif, qu'alliez-vous donc imaginer).

Quand mon bipède m'a embarquée dans la voiture par la portière arrière gauche (la droite est inaccessible, elle est quasiment contre le mur du box), il a balancé ma laisse du côté opposé pour ne pas me faire descendre côté rue. Comme il est maladroit, l'enrouleur est tombé du siège. Quand il l'a récupéré en arrivant à destination , il s'est aperçu que, contrairement à ses souvenirs, il avait rattaché ma balle à sa cordelette. Il a donc pu procéder au lancement de celle-ci au loin, en brillante application de la force centrifuge.

Ensuite jeu habituel : je la lui ramène à ses pieds et, quand il se penche pour la ramasser, je m'en saisis et me sauve et l'emmène dans un petit galop circulaire (toujours dans le sens trigonométrique, d'ailleurs, il m'appelle "tourne à gauche") pour la redéposer à ses pieds. Quand il finit par s'en saisir, c'est reparti pour un tour.

Mais j'ai des doutes pour demain : déjà aujourd'hui il valait mieux rester à l'ombre des hêtres pourpres qu'au beau milieu de la prairie et j'ai arrêté le jeu avec la balle après avoir parcouru une seule longueur de prairie. Enfin... lui n'a parcouru qu'une seule longueur pendant le jeu, moi, avec mon parcours chercher, rapporter, tourner, j'en ai bien parcouru quatre !


4 août 2020

Miracle !


Ce matin, mon promeneur et ma maîtresse se sont levés à 5h30 pour instiller dans l'œil du premier une dernière goutte de collyre, celui destiné à élargir la pupille ce qui vous donne un air de drogué (remarquez qu'il a pas besoin de ça pour avoir l'air "stoned").

Ensuite, après ma promenade hygiénique,  ils sont partis pour l'hosto et en sont revenus une heure plus tard : l'ophtalmo avait annulé l'intervention mais son secrétariat avait oublié d'en avertir mon bipède.

Du coup, après leur petit-déjeuner, ma maîtresse a suggéré qu'il me promène parce que la fin de la semaine est annoncée caniculaire.

Et vous savez quoi ?

Il m'a emmenée aux Trois Fontaines !

Lors du confinement, les déplacements en voiture étaient interdits et nous nous étions rabattus sur la campagne environnante. Après le confinement, le pli était pris et mon bipède s'était bien gardé de revenir à l'usage initial.

Je ne sais pas ce qui lui a pris (ici, on dit une "zinne") de le faire aujourd'hui, vaut mieux ne pas se poser trop de questions, surtout quand les choses vont dans le bon sens.

La différence entre la campagne de Koningslo et le parc des Trois Fontaines, c'est que dans l'une on en est réduit à se promener et que dans l'autre on peut galoper tout son saoul en jouant au lancer de bâton.

J'ai quand même bien senti que je manquais de pratique : je me suis essoufflée plus rapidement qu'avant !

Quoi ?

Qui qu'a dit "Mais non, tu vieillis !" ?

'tention, je vieillis peut-être mais j'ai encore toutes mes dents !


2 août 2020

Sursis


"Bon, je vais faire pisser le chien !" s'exclame mon bipède en rassemblant les ustensiles du petit-déjeuner.

"Tu ne vas pas le promener ?" lui demande ma maîtresse.

"Si tu veux !" répond-t-il d'un ton peu convaincu.

Mais vous connaissez l'adage : Ce que femme veut...

Si bien qu'après les chats et avant les médecins, j'ai eu droit à ma promenade dans la campagne. Heureusement que la patronne est là !

Nous avons parcouru le circuit en sens inverse que d'ordinaire parce que mon promeneur est d'abord monté voir où en étaient les noix. Il a été surpris : elles n'ont guère grossi.

Pour le reste, en quelques semaines, les choses ont bien changé :

  • Comme les primeroses entourant un des poteaux d'éclairage de l'avenue que j'arrose régulièrement, les maïs dépassent les deux mètres de haut et portent leurs carottes bien formées.

    P1090814

  • Les chemins de la promenade disparaissent par endroit sous une végétation luxuriante.
  • Il ne reste que les éteules sur le champ de céréales et des nuées de pigeons qui picoraient les grains tombés au sol se sont envolés à mon approche.

Je vous parie qu'à ma prochaine sortie, les chose auront encore bien changé, si ça se trouve, il n'y aura plus de maïs !

Nous n'avons pas croisé grand monde : une promeneuse sans chien et un couple avec. Le mec s'est adressé dans l'idiome local à mon promeneur qui m'avait ramassée pour m'empêcher d'aboyer . Bien sûr mon bipède n'a rien compris bien que l'autre ait répété sa phrase, un truc du genre "Hij is fit zeker" en me montrant du menton. Ou alors, il n'a pas voulu me traduire ce que le bonhomme avait dit de moi...

Mais pourquoi l'Adrienne n'est jamais là quand on aurait besoin d'elle ? Hein, je vous le demande !


 

1 août 2020

Allez !


Mon papa rentre ce soir de Bretagne.

Ça veut dire que mon bipède n'aura plus l'excuse de sa visite aux chats pour ne pas  effectuer son job essentiel : me promener.

Excellente nouvelle, vous exclamerez-vous.

Bien essayé !

Lundi, ils ont déjà rendez-vous avec leur médicastre, mardi, il se fait opérer de la cataracte donc, pas d'efforts inconsidérés pendant quelques jours ! La semaine suivante, il remet ça pour l'autre œil.

Donc, rien à espérer avant la mi-août...

La mi-aôut ! Je subodore encore un coup de ces satanés chats...


 

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