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Tu parles d'une vie de chien !
25 février 2021

Sale temps !

 
Aujourd'hui, ça a commencé fort !

D'abord, mon bipède m'a enfermée dans la voiture et plutôt que de démarrer, il m'a laissée là, sur le siège arrière. Après quelques minutes, il est revenu avec un petit charriot rempli de cadavres à déposer à la bulle à verre (je me demande s'ils ne forcent pas un peu sur l'apéro).

Le trajet a été long : en arrivant sous le pont du ring, les voitures étaient à l'arrêt : les mecs des travaux ont installé un feu rouge de chantier. Je vous dis pas la pagaille sur la bretelle de sortie de l'autoroute. Ça nous a bien pris dix minutes pour franchir l'obstacle.

Hier, il a fait splendide, donc : foule au domaine dans l'après-midi et la soirée. Non, nous n'y étions pas, nous l'avons constaté ce matin grâce à l'amoncellement de détritus. En passant devant la grande prairie, j'y ai même aperçu trois ballons pour enfants au milieu d'une vingtaine de balles de tennis !

Nous sommes allés nous garer derrière l'orangerie. Celle-ci est entourée d'échafaudages : on renouvelle le zinc des corniches.

Pendant notre promenade, nous avons rencontré de nombreux vestiges de la fête de la veille et parmi eux deux trucs pour le moins bizarres :

  • un fantôme

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  • un stock de Jack Daniels

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Bien sûr, les coupables n'ont pas laissé de signature !

Encore que...

pol

 

Un coup du célèbre plombier polonais ?


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22 février 2021

Prairie ou pelouse ?

 
Comme Madame Chapeau m'a interpelée sur le tussilage, j'ai encore bien regardé partout et...

J'en ai pas trouvé !

D'après mon bipède, ce n'est ni une plante de sous-bois comme mon gouet pied de veau dont j'arrose consciencieusement les plants quand nous passons par le chemin du bas, ni une plante de prairie comme les pâquerettes, les boutons d'or ou les pissebloemen.

Paraît que dans sa jeunesse passée dans la cour d'une centrale électrique, il en voyait régulièrement dans les terres de remblai autour des tours de réfrigération.

Non, il n'en a pas fumé !

Tant qu'on est à parler de prairie, je me demande si quand je dis ce mot, le terme est bien approprié. En effet, ces deux grands espaces herbeux (ou herbus c'est comme vous voulez) sont tondus régulièrement, il faudrait peut-être parler alors de pelouse plutôt que de prairie.

Bon, d'un autre côté, vu leur état, appeler ces espaces pelouses, y aurait de quoi faire s'étouffer de rire le premier Anglais venu !

Maudit gazon !


 

21 février 2021

Esprit de contradiction

 
Je vous ai parlé l'autre jour de ces pâquerettes qui ne fleurissent pas qu'à Pâques (et certain·e·s m'ont bien expliqué la bêtise de mon interrogation, merci les cop·a·in·e·s! (décidémment, l'écriture inclusive c'est quand même pas tout simple tout simple (moi, je dis ça, je dis rien...))).

Ben aujourd'hui, phénomène similaire : tout le domaine est rempli de perce-neige et y a pas de neige !

Un commentaire ?


19 février 2021

Briser la glace

 
Comme ça fait quelques jours que je me désintéressais de la balle (ce qui fait se poser des questions à mon promeneur patenté), aujourd'hui, mon bipède m'a emmenée promener dans la partie basse du domaine, là où il y a cet étang. Vous vous rappelez ?

Quand nous avons franchi la passerelle qui enjambe le petit bout de l'étang, un couple de bernaches s'est posé sur l'eau.

Enfin, plutôt sur la glace !

Comme ça fait déjà trois jours et trois nuits qu'il ne gèle plus, je croyais que ça serait fondu.

Eh bien bernique ! C'est vous dire si ça avait bien gelé les jours d'avant !

On se serait crus chez mon copain Shocks en Iowa...

Sauf que là, ça n'a pas l'air  que le dégel soit pour demain !


14 février 2021

Malhabile

 
Pas moi (comment pouvez-vous seulement le penser), lui !

Imaginez la grande prairie avec ses deux rangées de hêtres pourpres (jeunes et en souffrance car le climat leur est de moins en moins favorable).

L'intervalle entre les rangées est de quarante mètres, celui entre les arbres de douze.

Prenez un mec standard muni d'une balle attachée à une cordelette d'environ quatre-vingts centimètres. Combien de chances y a-t-il pour qu'en imprimant un mouvement circulaire à cet accouplement et en le lâchant en visant une direction dégagée de tout obstacle le mobile atterrisse néanmoins dans un des arbres et y reste suspendu ?

Ben oui, je vous le demande...

Eh bien, mon bipède réussit ce coup très régulièrement*. D'ailleurs, c'est encore arrivé ce matin.

La fois d'avant, c'était le long de la cerisaie : le projectile était resté pendu dans un sapin et mon promeneur n'a pu le récupérer qu'en balançant dans l'arbre une (très) grosse branche morte.

Mais ce matin, il n'y avait pas de (très) grosse branche morte en vue (d'où viendrait-elle au milieu d'une grande prairie plantée seulement d'arbres malingres ?).

Il a quand même réussi à faire retomber ma balle et sa queue en jetant dans l'arbre une grosse boule de neige agglomérée et (sur)gelée.

Comme quoi s'il est vachement malhabile dans ses visées, il lui reste un fifrelin d'imagination pour se sortir des embrouilles où il s'est lui même plongé, je suis bien obligée de le reconnaître.

*On se demande à quoi ça peut bien lui servir d'avoir été artilleur, de pouvoir vous expliquer le vol (pseudo)parabolique des projectiles et la différence entre le tir tendu d'un canon et le tir en altitude d'un obusier. Bon, lui il était au bureau de tir, pas sur les pièces d'artillerie, ceci explique sans doute cela : la théorie, ça va, mais la pratique...


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12 février 2021

Ça fait tache !

 
Lorsque je suis grimpée ce matin sur ses genoux pour recevoir ma part de tartine au miel, mon bipède s'est étonné de découvrir entre mes omoplates (si, si, les chien·ne·s ont des omoplates) une touffe de poils agglomérés et teints en rouge violet.

Faut bien dire qu'un rien l'étonne (comme on dit dans sa région d'origine : c'est'on "saisi" !).

L'explication est pourtant simple : hier soir, lorsque ma maîtresse a ouvert le lave-vaisselle, je me suis immédiatement mise avec application à mon boulot de pré-lavage des assiettes qu'elle y déposait.

L'ennui c'est qu'immédiatement après, elle a rangé en le retournant dans le tiroir supérieur, le verre de son apéro : un mélange cassis - primitivo des Pouilles.

Vous avez tout de suite compris ! CQFD (Ce Qui Fait Défaut à mon bipède : la compréhension)


7 février 2021

Vexation universelle (loi de la)

 
Toute la semaine, il a fait doux... et pluvieux !

Aujourd'hui, il gèle et il neige, c'est con, hier les jonquilles fleurissaient dans le terre-plein de l'avenue de Versailles.

Le seul jour ensoleillé que nous ayons eu récemment, c'était jeudi et devinez quoi ? C'est celui où nous ne sommes pas allés au domaine : Madame avait kiné !

La veille bien sûr, malgré qu'il plût à verse, nous y étions allés ! Mon bipède m'avait entraîné pour une promenade autour de la cerisaie (c'est son côté Tchekhov, vous savez qu'il a eu un oncle russe ?). Par bonheur, il ne m'avait pas attaché ma laisse, si bien qu'au bout de deux cents mètres, j'ai décidé de faire demi-tour et de rentrer à la voiture.

L'ennui, c'est que j'ai dû attendre sous la drache qu'il daigne revenir de son pas de sénateur. Il devrait me filer une clé de la voiture, je change bien de chaîne à la télé en marchant sur la zappette ! (Bon, je ne sais de toute façon pas ouvrir la portière, mais c'est manière de dire quelque chose en attendant qu'il se radine).

Tout est contre moi !

Tiens, pour me venger, ce matin quand il a voulu me voler ma baballe, je lui ai mordu le pouce au travers de sa moufle (est-ce que je mets des moufles ?)

Bon, je vais quand même pas trop insister sur ses moufles, s·a·on parka (soyons inclusif et incisif, mouarf!) et ses bottines, tu vois qu'il se souvienne de mon manteau ou de ma chaussette rouge tou·te·s deux ridicules ?


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