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Tu parles d'une vie de chien !
1 mai 2022

Rab !

 
Tout baigne (enfin "beignet" comme l'assurerait volontiers Joe Krapov, le neveu autoproclamé de mon bipède) : malgré qu'il doive passer par les Pilifs acheter des croissants le vendredi et le samedi matin, mon promeneur attitré n'en profite plus pour m'emmener faire une visite du petit bois derrière chez eux, il repart pour me faire galoper dans la grande prairie du domaine (même si de temps en temps, il marmonne dans sa barbe, je l'ai mieux entendu aujourd'hui car ma maîtresse vient de la lui tailler, "six kilomètres de plus pour ça !". Quel râleur ce vieux schnock ).

Ce matin, j'étais donc en train de galoper dans la dite prairie quand mon bipède a décidé d'ajouter une boucle au parcours traditionnel et s'est dirigé vers la passerelle qui mène à l'allée des hêtres pourpres.

Il a dû interrompre son trajet parce qu'un mec qui ramenait son énorme chien à sa voiture l'a interpellé et essayé de lui refiler une laisse à enrouleur  flambant neuve qu'il avait trouvée au cours de sa promenade. "C'est une laisse pour petit chien" faisait-il valoir. Mon "maître" (mouarf !) l'a remercié et refusé son offre, prétextant qu'il en avait déjà plusieurs et un seul chien. En réalité, je le suspecte d'avoir pensé au vu de la poignée de la chose que c'était surtout une laisse pour petite main...

Cette affaire réglée, nous sommes repartis, avons franchi la passerelle, enfilé l'allée des hêtres et fait le tour du jardin de l'orangerie avant de rentrer sous le couvert des arbres.

Comme ça fait des semaines que nous n'avons plus aperçu le cousin de Mustapha tourner en rond derrière le jardin japonais, je me demande si je n'ai pas été entraînée dans ce supplément de parcours pour aller vérifier que le dit cousin n'était pas occupé à son autre exercice favori : monter et descendre en boucle les escaliers du chemin reliant le jardin de l'orangerie à l'arrière du bâtiment des écuries.

Bien sûr, il n'y avait personne (et on n'a pas vu non plus la mignonne petite joggeuse dont je vous ai déjà parlé, je soupçonne mon gaillard d'avoir tenté de faire coup double, mais ce n'était qu'un coup pour rien !).

Quand nous sommes revenus dans la prairie, j'ai aperçu un tas d'oiseaux qui picoraient dans l'herbe, ils étaient déjà là hier aussi. Dans cette prairie il y a toujours des pies et des corneilles, souvent des pigeons et parfois des mouettes, mais ces volatiles plus petits, il me semble ne pas déjà en avoir vus. Mon promeneur qui croit tout savoir pense que ce sont des sansonnets. Mais pas moyen de les approcher, ils s'envolent dès que j'essaye (bon, faut dire que dans mon approche, j'y vais franco !).


 

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Commentaires
M
C'est vrai que les étourneaux sansonnets vivent en bande. Ils sont grégaires disent les bipèdes qui aiment les mots savants. <br /> <br /> Mon père appelait cet oiseau "spreeuw" comme en flamand, je n'ai jamais su pourquoi.
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