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Tu parles d'une vie de chien !
15 mai 2022

Devinez quoi...

 
Aujourd'hui à Kassei-Borgt (oui, c'est le nom du hameau de Vilvorde où se situe le Domaine des Trois Fontaines),

C'est le weekend.

Il fait beau.

Tout est bucolique!

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13 mai 2022

Vérification

 
Hier, en arrivant aux abords de la grande prairie, nous avons aperçu plusieurs monstres boulotteurs de gazon à l'œuvre sur celle-ci. Mon chauffeur a donc décidé de continuer jusqu'au parking derrière l'orangerie. Ça faisait des mois que nous n'étions plus allés jusque là, déjà parce que ma maîtresse ne semble plus avoir le temps de nous accompagner.

En quittant ce parking, nous sommes descendus à travers les bouquets d'arbres jusqu'à la prairie en cuvette. En progressant à travers celle-ci (moi en allers-retours parce que j'avais dégoté un bout de bois que mon promeneur lançait au loin (enfin, loin pour lui, ce rachitique à poitrine étroite comme avait dit un jour un ministre) et que je ramenais)) nous avons traversé une zone où le gazon était tondu. Au moment où nous pénétrions dans la partie vierge de tonte, un engin ad hoc est apparu et a commencé à achever le boulot. Je ne sais pas combien de ces engins possède la firme chargée de ce travail, mais nous en avons vu au moins cinq. Ça paye bien dis donc la chasse à la biodiversité !

Aujourd'hui, nous nous sommes arrêtés à la grande prairie et là, étonnement : l'herbe était rase, mais il n'y avait pas le moindre résidu de fauche. Ils avaient tout ramassé ! D'ordinaire, les lendemains de tonte, c'est mon bipède qui collecte ça avec les semelles de ses bottines et en sème partout où il passe jusqu'à épuisement du stock, ça l'a donc soulagé un peu.

Ah oui, j'oubliais : vous vous rappelez les étourneaux de l'autre jour  qui s'envolaient dès que je m'en approchais et étaient donc difficiles à identifier ?

Eh bien aujourd'hui, en nous garant, nous sommes passés lentement à proximité d'eux et s'ils s'envolent dès que j'approche, ils ne jettent même pas un regard à la bagnole, je suis une terreur! Donc, j'ai pu les examiner par la fenêtre (oui, en voiture, ma position favorite c'est les pattes arrière sur le siège et les avant sur le rebord de la portière pour voir le paysage) et j'ai vu très nettement le mouchetage caractéristique de leur plumage : ces étourneaux jusque là présumés sont désormais des étourneaux vérifiés !


 

9 mai 2022

Je me demande...

 
Aujourd'hui, ça fait la deuxième fois que sur le chemin du domaine des Trois Fontaines nous sommes bloqués dans une file de voitures voulant rejoindre le ring. Elle remonte depuis le feu rouge de l'avenue de Tyras jusqu'aux stationnements des bus de l'hôpital militaire.

Y a mon bipède qui commence à murmurer que si ça continue, on ne prendra plus la voiture et on ira à pied jusque dans les champs derrière l'immeuble. Moi, j'aime pas trop les champs derrière l'immeuble parce qu'il y a des champs, mais pas de prairies, alors c'est moins drôle pour mon galop matinal !

Aujourd'hui, pour ne pas améliorer l'humeur du gusse, il y a une blonde à lunettes de soleil, genre "spoemp et chic" comme ils disent par ici, qui a remonté la file avec son petit bolide pour se jeter devant nous, faute de quoi elle se serait encastrée dans le cul du dernier bus à l'arrêt.

Je crois qu'elle a eu un moment de chance parce que mon bipède avec ses quatre-vingt berges, y a son assureur qui en profiterait pour lui chercher des poux dans les cheveux qu'il n'a pas et donc, il ne lui a pas foncé dedans dans un élan digne de sa lointaine jeunesse pour la remettre à sa place : sur le siège passager !

Comme je suis une chienne pétrie de bonne éducation, je ne vous répéterai pas les commentaires du mec qui bien que se prétendant féministe n'a pas hésité à faire appel à ses meilleures allusions machistes aux capacités des conductrices blondes et à ses insultes habituellement rangées derrière les fagots.

Demain ma maîtresse a kiné le matin, j'espère que cette pause permettra à mon taximan d'oublier ses velléités piétonnes...


 

4 mai 2022

Tiens, tiens...

 
Aujourd'hui, en débarquant à la grande prairie pour mon petit galop matinal, la première chose que nous avons aperçue, c'est le cousin de Mustapha occupé à son petit footing en rond dans le bout de prairie jouxtant le jardin japonais. Je suppose qu'il est musulman, puisqu'il est le cousin d'un Mustapha, et que son absence prolongée devait avoir pour cause le Ramadan.

Après que j'aie couru tout mon soûl dans l'herbe, nous avons franchi la passerelle et sommes tournés à droite pour pénétrer dans le bois séparant le domaine du ring. Nous avons rejoint le jardin de l'orangerie et nous en avons fait le tour puis nous sommes rentrés à la voiture par l'allée des Hêtres pourpres.

À ce moment, le cousin de Mustapha était toujours occupé à sa course circulaire, un mouvement ostinato aurait dit Wolfgang.

C'est peut-être un derviche joggeur...


 

1 mai 2022

Rab !

 
Tout baigne (enfin "beignet" comme l'assurerait volontiers Joe Krapov, le neveu autoproclamé de mon bipède) : malgré qu'il doive passer par les Pilifs acheter des croissants le vendredi et le samedi matin, mon promeneur attitré n'en profite plus pour m'emmener faire une visite du petit bois derrière chez eux, il repart pour me faire galoper dans la grande prairie du domaine (même si de temps en temps, il marmonne dans sa barbe, je l'ai mieux entendu aujourd'hui car ma maîtresse vient de la lui tailler, "six kilomètres de plus pour ça !". Quel râleur ce vieux schnock ).

Ce matin, j'étais donc en train de galoper dans la dite prairie quand mon bipède a décidé d'ajouter une boucle au parcours traditionnel et s'est dirigé vers la passerelle qui mène à l'allée des hêtres pourpres.

Il a dû interrompre son trajet parce qu'un mec qui ramenait son énorme chien à sa voiture l'a interpellé et essayé de lui refiler une laisse à enrouleur  flambant neuve qu'il avait trouvée au cours de sa promenade. "C'est une laisse pour petit chien" faisait-il valoir. Mon "maître" (mouarf !) l'a remercié et refusé son offre, prétextant qu'il en avait déjà plusieurs et un seul chien. En réalité, je le suspecte d'avoir pensé au vu de la poignée de la chose que c'était surtout une laisse pour petite main...

Cette affaire réglée, nous sommes repartis, avons franchi la passerelle, enfilé l'allée des hêtres et fait le tour du jardin de l'orangerie avant de rentrer sous le couvert des arbres.

Comme ça fait des semaines que nous n'avons plus aperçu le cousin de Mustapha tourner en rond derrière le jardin japonais, je me demande si je n'ai pas été entraînée dans ce supplément de parcours pour aller vérifier que le dit cousin n'était pas occupé à son autre exercice favori : monter et descendre en boucle les escaliers du chemin reliant le jardin de l'orangerie à l'arrière du bâtiment des écuries.

Bien sûr, il n'y avait personne (et on n'a pas vu non plus la mignonne petite joggeuse dont je vous ai déjà parlé, je soupçonne mon gaillard d'avoir tenté de faire coup double, mais ce n'était qu'un coup pour rien !).

Quand nous sommes revenus dans la prairie, j'ai aperçu un tas d'oiseaux qui picoraient dans l'herbe, ils étaient déjà là hier aussi. Dans cette prairie il y a toujours des pies et des corneilles, souvent des pigeons et parfois des mouettes, mais ces volatiles plus petits, il me semble ne pas déjà en avoir vus. Mon promeneur qui croit tout savoir pense que ce sont des sansonnets. Mais pas moyen de les approcher, ils s'envolent dès que j'essaye (bon, faut dire que dans mon approche, j'y vais franco !).


 

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