Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
7 juin 2022

(W)ouf ! On est rentrés...

 

Oui, nous étions en vacances (enfin, eux, parce que moi...)

Les vacances, c'est comme qui dirait une sorte de piège à cons où mes bipèdes se précipitent tête la première.

En réalité ça consiste à se taper des centaines de kilomètres en voiture pour parvenir à un endroit où, ô joie, on va s'en taper quelques centaines d'autres "pour voir".

Une fois que vous êtes sur place, vous vous retrouvez dans un appartement où vous vivez quasiment comme dans celui que vous avez quitté (sauf que le lit ne fait qu'un mètre quarante de large au lieu d'un mètre soixante et qu'il faut batailler ferme pour s'y faire une petite place).

Autre différence : certains jours, on mange au resto. Enfin, ils mangent au resto, parce que pour moi, ils emportent une petite gamelle de voyage où je trouve la même nourriture que d'ordinaire tandis qu'eux se goinfrent d'un tas de trucs intéressants dont j'ai bien du mal à obtenir des miettes. Le pire ça a été à Orbey où ils avaient entamé le repas par du foie gras. Ma laisse solidement attachée au pied de la chaise de mon promeneur habituel oublieux de son travail,  je le vois découper quelque-chose dans son assiette, en saisir un petit morceau avec les doigts et le tendre vers moi. J'enfourne la chose et... ce faux cul me filait des bouts du radis taillé en fleur qui décorait son assiette ! Foie gras : nada ! J'aime bien les radis, mais quand même !

Et côté promenade, c'est pas mieux : je passe tout mon temps au bout de ma laisse sauf dans les fossés de Kientzhzeim (un petit patelin entouré d'un ancien fossé défensif lui-même ceint d'une levée de terre au sommet planté de cerisiers) où on me laisse courir un peu.

Le pire ce sont les excursions en voiture, particulièrement celle où on a traversé Ribeauvillé (mon promeneur avait récupéré en voiture sa moitié essoufflée qui l'attendait sur un banc et la rue est à sens unique) où il a raté la rue de l'église qui nous aurait ramenés sur la route normale et où nous sommes partis pour Sainte-Marie aux Mines en escaladant la partie locale du Massif des Vosges par une route en lacets dont mon estomac se souvient encore avec horreur.

Et de l'arrière de la voiture qu'est-ce que j'entends comme conversation ?

     - Tu aimais bien les routes comme ça dans le temps !
     - Mais je les aime toujours !

Bourreaux de chiens !


 

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Ma pov' chérie, je compatis, mais je t'assure que tu aurais pu trouver bien pire comme bipèdes ! Cela dit est-ce que tu ne ferais pas une petite fixette sur les laisses et les lacets ?
Répondre
M
Pauv' bête, surtout que maintenant, il pleut.
Répondre
A
pauv' bête ;-)
Répondre
Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité