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Tu parles d'une vie de chien !
28 septembre 2020

Vengeance

 
Hier, comme le temps était incertain, le matin mon promeneur ne m'avait sortie que pour une petite boucle "sanitaire".

Une fois rentrés, je lui ai joué la grande scène du deux : gémissements, micro-aboiements, course en rond, agitation de chiffon et tout et tout.

À la fin, il a quitté son ordinateur, a remis sa veste et m'a emmenée en voiture au domaine où nous avons pu courir tout notre saoul dans la prairie en cuvette (enfin, "nous" c'est beaucoup dire, moi je galope et lui il marche un peu se contentant de balancer au loin les branches mortes que je lui apporte).

Comme il était assez tard, nous avons été un brin limités dans nos évolutions par des tas de gamins rassemblés en petits groupes  : y avait réunion de toute une unité scoute, ils portaient tous le même foulard. Un foulard bleu roi à bord rouge, comme celui de l'unité dont il avait été le responsable anciennement.

Comme il signalait ce détail à ma maîtresse à notre retour, celle-ci lui a répondu que c'étaient également les couleurs de l'unité basée dans les écoles catholiques de notre quartier.

Bref, à force de persuasion, je lui ai fait faire ce que je voulais, j'étais très satisfaite de moi.

Je me demande si le fait qu'à notre retour mon bipède ait déclaré à son binôme : "C'est pas Câline que tu aurais dû l'appeler, c'est Casse-bonbons !" est lié à ces circonstances...

Aujourd'hui, le temps n'était pas incertain : il pleuvinait déjà quand nous sommes sortis de la maison. J'ai quand même refusé de faire pipi sur la pelouse et je l'ai entraîné vers le garage dont le volet était justement ouvert. Et j'ai de nouveau eu gain de cause.

L'ennui, c'est qu'une fois arrivés au domaine après une traversée épique des travaux aux entrées du ring, il ne pleuvinait plus, il pleuvait franchement !

Et vous savez quoi ? Il a extrait une capuche dissimulée dans le col de sa veste, m'a sortie de la bagnole et s'est dirigé vers la cour en pavés séparant la ferme du terrain de jeux. J'ai vite fait mes petits besoins, mais au lieu de faire demi-tour nous mettre à l'abri dans la voiture, il a continué à marcher, imperturbable.

Comme hier ma maîtresse m'avait justement douchée, mon poil avait un brin perdu de son imperméabilité.

Il a fallu que je finisse par refuser obstinément de continuer à le suivre pour qu'il se décide à retourner à notre véhicule.

Heureusement, il a sorti un vieil essuie du compartiment sous le coffre de la voiture comme un lapin du chapeau d'un magicien et m'a frictionnée avec.

Faudra peut-être que je me montre un rien plus accommodante à l'avenir : c'est que lui aussi a son petit côté casse-bonbons quand il s'y met !


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27 septembre 2020

Tiens, qui voilà !

 
Quand nous sommes sortis il y a peu pour mon pipi vespéral, j'ai d'abord emmené mon promeneur vers l'avenue de la Bugrane, celle qui mène au bout de campagne flamande derrière la propriété (enfin, dans un sens, dans l'autre elle mène... chez le dentiste de mes "maîtres").

En débouchant dedans, nous sommes tombés sur un bipède pilotant un fauteuil roulant électrique et... sur son chien !

Ben vous savez quoi ?

Ce chien, c'était le Jack Russell voleur de bâton et le mec électroporté son patron !

Ça faisait des mois et des mois que nous ne les avions plus croisés au domaine des 3 Fontaines.

Normal me direz-vous : à l'époque le Monsieur se déplaçait encore avec l'aide d'une tribune et pouvait donc accompagner son chien dans la grande prairie, tandis que maintenant, ça lui est impossible.

Le plus étrange dans tout ça, c'est que nous ne les avions jamais rencontrés qu'au domaine alors qu'ils habitent à deux pas de chez nous !

Elle est pas bizarre la vie ?

Comment ça, elle est comme moi !

Et vous, vous êtes pas bizarre ? Non mais !


22 septembre 2020

Rebelote !

 
Dimanche, ils ont remis ça : ils sont retournés à Scourmont et bien sûr, j'ai été du voyage...

La voiture, moi, ça ne me dérange pas tant qu'on roule vite et en ligne droite. Après, les détours touristiques en petits chemins "bucoliques", c'est nettement moins mon genre, mais j'ai pas le choix, alors je proteste. Oui, je sais , je vous l'ai déjà dit, mais c'est pour ceux que guetterait Aloïs.

Le seul avantage de cette petite virée, c'est que j'ai eu droit à trois promenades dans le bois devant l'abbaye.

La première était  la plus longue : déjà mon promeneur m'a emmenée sur des sentiers que nous n'avions pas encore empruntés jusque là, ensuite au point le plus éloigné du trajet, il a coupé à travers une parcelle d'épicéas, abandonnant le sentier. J'ai craint qu'il ne se perde (il est loin d'avoir mon flair), mais il a fini par se retrouver (un coup de chance sans doute, pour ça, il est doué). Là, on a vu plein  de trucs : des mousses de différentes couleurs, des champignons allant d'énormes amanites tue-mouche à de minuscules trémelles orangées et même une grosse libellule.

Quand nous sommes enfin revenus près du banc où nous avions abandonné ma maîtresse (elle ne marche qu'avec beaucoup de difficultés), elle avait disparu ! Alors, nous sommes retournés vers la voiture mais elle aussi avait disparu ! Mon promeneur n'a pas eu l'air plus affolé que ça, il m'a entrainée sur un sentier qui, sous le couvert des arbres, longe la route qui mène à l'abbaye et, au bout d'un temps, nous avons débouché devant la rue du resto. Dans le parking de ce dernier, nous avons retrouvé ma maîtresse dans la voiture. Elle était venue la ranger à l'ombre de la rangée d'arbres séparant la parking du restaurant.

Parce que pendant qu'ils vont se goinfrer dans le dit resto, moi je reste dans mon "panier" (c'est plutôt une sorte de coussin avec rebords). Par bonheur, ils avaient emporté de la nourriture et j'ai pu manger avant qu'ils m'abandonnent lâchement.

À leur retour, ma maîtresse m'a ramené une petite portion de son tartare de bœuf Simmental pour me remercier d'être restée bien sagement (tu parles qu'elle sait ce que j'ai bien pu faire en leur absence) dans la voiture. Mon bipède ne m'a rien rapporté le traître ! D'un autre côté, le tartare de bar, moi je préfère éviter,  alors...

Après ça, nous sommes retournés faire un tour dans le bois, puis un circuit touristique en voiture dans le coin (quelle horreur !) enfin, retour à l'abbaye et troisième balade dans le bois.

Enfin, vers 18h30 nous avons pris le chemin du retour, mais là, je ne me rappelle rien : je me suis endormie à l'arrière de la bagnole.


14 septembre 2020

C'est l'automne !

 
Oui, je sais, ce n'est pas tout à fait la bonne date et le météorologue de service nous promet trente degrés Celsius pour cet après-midi.

N'empêche que ça fait quelques jours déjà que l'on patauge dans les faines, les glands et les marrons (d'Inde) c'est dingue.

Aujourd'hui, nous avons fait un circuit honnête, sans doute parce que demain c'est... l'atelier peinture sur soie de ma maîtresse ! Et, pour faire bonne mesure, elle enchaîne avec le kiné!

Finalement, c'était pas si mal, le confinement !

Aujourd'hui aussi, nous avons croisé plus de promeneurs masqués que d'habitude, normal : le masque n'est plus obligatoire et nous sommes en Belgique, le royaume de l'esprit de contradiction.

Ils sont fous ces humains !


12 septembre 2020

Photo !

 
Aujourd'hui, nous sommes retournés au domaine. Hier, il avait trouvé une prétexte original pour ne pas y aller : ils avaient rendez-vous... à la banque ! Y a pas photo, c'était une première.

Il avait, une fois n'est pas coutume, emporté son appareil photo. Faut dire qu'avant, en cas d'urgence, il sortait parfois à défaut son GSM. Mais depuis que ma maîtresse a lessivé celui-ci en même temps que la chemise dans la poche de laquelle il se trouvait, il a dû en racheter un autre encore plus cheap, qui ne peut prendre que trois clichés tout à fait illisibles.

Donc, il a pris quelques photos de circonstance :

  1. Une de l'arbre abattu dont je vous ai parlé

    P1090831

  2. Une de l'entrée du sentier où s'était déroulé cet incident

    P1090829

  3. Une du fameux pont mais vu de l'arrière

    P1090841

  4. Une du même pont sous le même angle que l'Adrienne avec vue sur les lentilles d'eau

    P1090847

  5. Une où l'on peut voir que ce sont toujours les mêmes qui doivent attendre les retardataires

    P1090850

  6. Une de l'allée des hêtres pourpres juste pour vous faire voir

    P1090855

  7. Et pour faire bonne mesure, dans un but qui m'échappe, une du tettezeuger de service envahi par les lichens

    P1090858

 

Pour mieux voir ces immortels chefs d'œuvre, vous pouvez cliquer dessus.

Et, j'ai oublié de vous raconter, en début de promenade nous avons croisé un jogger qui s'est arrêté pour signaler à mon bipède (in het vlaams bien sûr) que l'obligation de porter le masque était terminée depuis mercredi. Il me semblait bien qu'on ne voyait plus de pancartes !


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9 septembre 2020

Ouais !

 
Mon promeneur n'a pas fait appel aux conditions météo grises pour échapper à son devoir.

Il m'a même étonnée.

Comme la nuit a été douce, il n'y avait pas de rosée ce matin et, bien qu'il n'avait chaussé que ses molières, il a quitté le chemin en dur pour traverser un bout de prairie.

Après ça, au lieu de remonter directement vers l'orangerie, il a pris la route à gauche, celle qui passe par le dessus du versant de la vallée de la Senne (il espérait peut-être revoir son Italienne).

Au centre de la prairie en pente qui descend vers les étangs du bas, il y avait un arbre énorme. J'aurais bien voulu vous le montrer, mais il ne figure pas parmi les 1100 photos prises dans le domaine. Toujours est-il qu'aujourd'hui nous l'avons retrouvé brisé et ses débris tronçonnés encombrent la prairie.

Chose étonnante, il est tombé dans le sens opposé aux vents dominants. Mais vous connaissez les arbres, ils manifestent souvent un penchant pour une direction particulière puis, ils s'étonnent qu'ils tombent !

Après ça, nous sommes passés par le sous-bois pour franchir ensuite le fameux pont et remonter vers les jardins de l'orangerie.

Pourvu que ces bonnes dispositions persistent !


8 septembre 2020

Et voilà

 
C'est reparti !

Ce matin ma maîtresse a repris son atelier de peinture sur soie.

Moralité : mon promeneur patenté devait l'y conduire et pour cause de départ matinal, je n'ai eu droit qu'à une rapide sortie hygiénique avant le petit-déjeuner.

L'ennui, c'est que mon bipède est vite démotivé et qu'alors, tous les prétextes sont bons pour renoncer à ma grande sortie et comme j'ai entendu que demain il ferait gris, j'ai des craintes...

À part ça, dimanche quand nous sommes allés au domaine nous avons croisé des flopées de cyclistes. Le domaine est un des points de passage du Gordel, une boucle de 100km autour de Bruxelles, manifestation politico-sportive sensée rappeler que Bruxelles est un caillou dans la chaussure flamande. Vous pensez : une ville majoritairement francophone au cœur d'une province flamande !

Pour ceux qui n'ont pas de vélo, ils ont organisé un circuit piéton de huit kilomètres, mais sur la portion de cette boucle-là traversant le domaine, nous n'avons pas vu grand monde. Faut dire que (presque) tous les Flamands naissent avec un vélo greffé aux fesses. Normal, chez eux c'est le platte land comme chantait l'autre.


6 septembre 2020

Coucou, me revoilou !

 
J'espère que je (ne) vous ai (pas trop) manqué !

Il y a plus d'une semaine maintenant que dans la grande prairie du domaine des trois fontaines une profusion d'agarics champêtres ont fait leur apparition, bien alignés dans leurs cercles de sorcières. (Quoi ? Ben alignés, c'est le long d'une ligne et une ligne peut être courbe, non ? Non mais...)

Ce qui est étrange, c'est que dans l'autre prairie, celle en cuvette, il n'y en a pas un seul de cette sorte de champignons, à peine quelque minuscules machins beiges dont j'ignore le nom.

Depuis quelques jours, nous ne nous garons plus le long de la grande prairie, nous retournons dans le parking de nos débuts, près de la ferme (ils cherchent un repreneur avec bail emphitéotique (un mot pour le blog de jeu de mon bipède), ça vous intéresse ?).

Tout ça, parce que depuis notre voyage à Chimay, chaque fois que je me mets à galoper et sauter après la balle ou un bâton, la blessure de mon ergot se remet à saigner. Alors, mon bipède a décidé de se la jouer pépère en suivant les chemins en dur, il ne chausse même plus ses bottines.

Je me demande s'il ne vieillit pas un peu...


1 septembre 2020

Ergothérapie

 
Samedi, en courant comme une folle dans les allées du bois de Scourmont, je me suis un peu arraché l'ergot de la patte avant gauche. Ma maîtresse, une femme de ressource, me l'a immédiatement bloqué avec un pansement autocollant qu'elle avait dans son sac (je précise pas la marque parce qu'ils ne me sponsorisent pas).

C'est pas que ça fait un mal de chien, mais c'est embêtant.

"Un mal de chien", quelle expression idiote !

Parce que les chiennes, elles n'ont pas mal peut-être ?!

Ah, ça soulage !

Un peu...


30 août 2020

Changement de niveau

 
Ce matin, assise sur les genoux (on dit "sur les genoux", mais en réalité ce sont les cuisses)  de mon bipède pour l'aider à manger son cramique, j'ai aperçu sur l'écran du PC de ma maîtresse une autre vue du fameux pont. (Ma maîtresse a un fond d'écran mobile qui va puiser ses images dans un répertoire qui m'est exclusivement dédié. C'est son mari qui lui a configuré la chose. Après, il devait être fatigué, parce que sur son fond d'écran à lui, c'est toujours la même bête fleur qui apparaît.)

P1060046

Sur cette photo-ci, on voit très bien que sous les arches, il y a un deuxième niveau.

Aujourd'hui, après être passés sur le pont, nous sommes descendus pour le franchir dans l'autre sens via le niveau inférieur.

C'est bizarre : le pont est constitué d'une amoncellement de pierres brutes, si bien que ce niveau inférieur ressemble furieusement à une grotte et, en dehors des ouvertures, il y fait assez sombre et pour ressortir, il y a une volée de marches qui débouche sur le sentier en pente où vous pouvez m'apercevoir en compagnie de mon esclave.

La photo est assez ancienne parce que ça fait une paie qu'il n'a plus ce blouson en "daim".

Si vous êtes sages, je vous raconterai mon voyage d'hier à Chimay.


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