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Tu parles d'une vie de chien !
12 juillet 2019

Et voilà !


Oui, voilà, c'est reparti pour les interruptions et les prétextes à la mords-moi le nœud !

Mercredi, c'était kiné (le mâle aux mains puissantes cette fois-ci).

Jeudi, c'était la pire de toutes : ils sont allés voir à quoi ressemblait une épicerie de proximité de la coopérative FÄRM à Wemmel. Ils auraient mieux fait de jeter un œil sur le net : le jeudi... c'est fermé, tu parles d'une excuse !

Aujourd'hui, ma maîtresse a réquisitionné la voiture pour aller visiter l'hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines avec ses copines de la peinture sur soie (est-ce que je peins sur moi, moi ?).  Je me demande si elle ne prend pas un gros risque :  à voir comme elle tousse, je crains fort qu'ils la gardent !

Et demain, ce sera quoi ?

Hein ?

Déposez vos suggestions dans les commentaires, je vous dirai qui a tapé dans le mille.

Bon, je vais bouder sur leur lit, ça leur fera les pieds !


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7 juillet 2019

Éclipse


Ce matin, lorsque nous arrivons à la grande prairie, surprise, il est à nouveau là !

Qui ?

Ben le lion jaune !

Il se trouve sur le parking de l'hôtel de l'Eurovolley Center, voisinant avec un cycliste en plastique en tenue de recherche de vitesse, encore plus grand et encore plus jaune que lui et frappé, lui aussi, du sigle de la (célèbre) banque lyonnaise.

Mon promeneur avait de nouveau tout faux ! Ou alors, ce lion est d'une race supersonique et il a bouclé son tour de France en un jour, mouarf !

Pour tenter de faire oublier son erreur et noyer le  lion  poisson, mon bipède se lance dans des considérations oiseuses style "C'est Bruxelles qui paie des millions pour s'offrir le départ du tour et, côté retombées, ce sont les patelins voisins qui encaissent les nuitées d'hôtel !".

Remarquez que quand nous sommes repartis, il n'y avait plus sur le parking que quelques voitures, elles aussi jaunes, où achevaient d'embarquer quelques gusses.

À quelques minutes près, comme dans un contre la montre, je n'aurais pas eu l'occasion de me payer la tête de mon chauffeur !

Elle est pas bien faite la vie ?


6 juillet 2019

Voyage, voyage !


Aujourd'hui, j'ai encore eu droit à ma galopade, mais mon promeneur attitré l'a un peu écourtée : comme ça lui arrive régulièrement il clopinait, rapport à son genou et sa hanche.

De quel côté ? Droit, selon lui, pour peu qu'il s'y retrouve dans sa collection d'excuses !

Le lion jaune avait disparu. D'après mon bipède il serait parti faire un tour de France...

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à partir faire du tourisme ?

Émilie, ma bipède préférée, elle aussi est partie.

Juste avant ma promenade hygiénique de l'après-midi, je l'ai vue sur WhatsApp : elle appelait ma maîtresse depuis Tokyo. Elle était ravie ! Comment peut-elle être ravie en m'ayant abandonnée ici ? C'est dingue ça !

J'ai essayé de lui faire une léchouille sur l'écran mais sa grand-mère m'en a empêchée, ce monde est sans pitié pour les pauvres chiennes !

Et elle n'est pas près de rentrer apparemment puisqu'elle a dit que demain elle comptait aller à Kyoto.

C'est quoi ce pays où tous les noms de patelin s'écrivent avec les cinq mêmes lettres ?


5 juillet 2019

Ben v'là aut'chose !


Hier, nous ne sommes pas allés au domaine des trois fontaines : ma maîtresse avait kiné.

Elle a deux kinés : un mâle un mercredi sur deux et une femelle un jeudi sur deux. Cette dernière est également pédicure et podologue (du grec podos, pied, et logos, discours, ce qui laisse supposer que cette personne parle aux pieds ou comme un pied, je ne sais trop : je n'entends pas le grec comme disait l'autre).

Cette fois-ci ce devait être la femelle mais ma maîtresse en a été pour ses frais (de déplacement) la personne en question était en vacances (les humains et leur organisation à la noix! Ils me font bien rire !). N'empêche qu'il était trop tard et que ma promenade m'est passée sous le nez.

Aujourd'hui par bonheur, rien n'est venu se glisser entre moi et mon sport favori.

Nous arrivons donc aux abords de la grande prairie et qu'est-ce qui s'offre à ma vue ?

Non, pas un lapin rose...

Un lion !

Jaune !

Assis sur une bagnole !

Photo0033

D'après mon bipède qui en connaît un bout sur beaucoup de questions (enfin, c'est ce qu'il prétend) la bestiole serait lyonnaise mais je me demande si je peux vraiment accorder du crédit à cette cervelle de canut...


3 juillet 2019

Bizarre...


Depuis vendredi, j'ai eu droit à ma grande sortie chaque jour ! Avant-hier, ma maîtresse nous a même accompagnés, mais elle, elle ne vient pas dans l'herbe, elle reste sagement sur le chemin et y progresse de banc en banc. Ce qui me rappelle que quand j'étais jeune et que nous nous promenions encore tous les trois, je sautais sur chaque banc que nous rencontrions et j'avais droit à un bonbon. J'essaie encore maintenant, mais mon bipède m'ignore, il prétend que je suis trop grosse. Grosse ! Une sportive comme moi...

Pour revenir à mes promenades, je me demande ce que cache cette régularité nouvelle...

Remarquez que ça fait quatre jours que nous croisons la même joggueuse : une petite brunette à la carrure athlétique, les cheveux rassemblés en un petit toupet au sommet du crâne et qui se balancent au rythme de sa course. Y a pas grand danger : avec son grand âge tout ce que mon promeneur peut encore se permettre, c'est la contemplation esthétique...

Ah, en fin de promenade, nous avons rencontré un lapin !

Rien d'étonnant dans une prairie me direz-vous... Erreur ! Celui-ci était rose sur le dos et blanc sur le ventre, pareil pour les oreilles, il courait sur ses pattes arrières en poussant des cris féroces et était poursuivi par une bande de gosses qui criaient encore plus fort que lui.

Ils sont fous ces animateurs de colo...

En rentrant, nous avons eu des nouvelles de ma bipède préférée : hier elle était passée nous dire au revoir et ce matin, elle venait de débarquer à... Tokyo !

Je me demande s'ils sont des lapins roses au Japon... (ça n'aurait rien d'étonnant avec leurs mangas)


 

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26 juin 2019

Encore une nouveauté !


L'imagination des bipèdes me laisse sans voix !

C'est pour ça que je n'ai rien dit depuis vingt jours (la logique des chiennes n'est pas mal non plus, hein ?).

Figurez-vous qu'après quelques jours normaux après notre retour de ces foutues vacances, mon promeneur attitré a découvert un prétexte inédit pour échapper à son devoir : la goutte il appelle ça ! J'ai tout de suite compris de mon côté que c'était celle qui faisait déborder le vase.

Selon lui, ce serait un truc qui empêche de marcher...

Et pour bien souligner son propos, lors de mes promenades hygiéniques, il se traînait en claudiquant lamentablement, quel comédien !

Au bout d'une petite semaine, les choses sont rentrées dans l'ordre et pendant trois jours j'ai eu droit à de vraies sorties dans mon lieu de prédilection.

Je me suis alors dit que c'était à nouveau bien rodé et que ça allait continuer dans le paisible ronronnement de la routine...

Tu parles, Charles ! C'est là que son inventivité a repris le dessus, il a dégoté un autre truc à deux francs cinquante. La canicule qu'il appelle ça !

Et je te restreins les parcours, même les hygiéniques, et je te sors les ventilateurs, et je te transpire à qui mieux mieux...

Est-ce que je transpire moi ?

Et c'est pas tout, mais non... aujourd'hui matin, il faisait brumeux et 20°C. Sauvée, me direz-vous ?

Eh bien non : ma maîtresse avait kiné, c'est vous dire s'il a sauté sur l'occasion...


5 juin 2019

La preuve


Je parie que vous pensez que j'exagère un peu en vous racontant mon calvaire vacancier.

Je reconnais bien là cette tendance des humains à minimiser la violence de leurs comportements vis-à-vis des pauvres animaux sans défense.

Mais là, je vais vous faire voir : je leur ai subtilisé une des photos qu'ils éliminaient de leur album de vacances :

 

IMG_20190518_122252

Alors, hein ?


 

29 mai 2019

Le retour !


Ouf, les vacances, c'est fini !

Plutôt que passer les midis sous des tables de restaurant, je peux au moins m'installer dans mon fauteuil.

Le soir je le prête à mes bipèdes : d'abord à lui et puis à elle. Je suis trop bonne, ils vont finir par croire qu'il est à eux, mon fauteuil !

Evidemment, il a fallu un temps d'adaptation après le retour : visite aux ou des enfants (et petits-enfants), lessives et rangement des bagages, courses pour remplir le frigo (je dois pas trop la ramener sur ce sujet, parce que ma bouffe en fait partie).

Aujourd'hui, nous avons repris le cours normal des choses (hier c'eût été délicat : il a plu comme vache qui pisse, on a même eu de la grêle et des éclairs) et ce matin nous sommes enfin retournés au domaine : il y a quand même plus d'espace que dans les fossés de Kientzheim.

Evidemment, je n'ai pas pu échapper à la petite visite aux pins japonais : ils n'ont presque plus de touffes brunies. Du coup, comme mon promeneur ne peut croire que tout est OK, il leur a trouvé un petit air penché.

Qu'est-ce qu'y faut pas entendre...


19 mai 2019

Bilan de la première semaine d'exil


Le train-train habituel s'est installé : mes bipèdes s'arrangent pour me laisser faire une galopade quotidienne. Si ce n'est pas le matin dans les fossés entourant Kientzheim, c'est l'après-midi dans une des forêts du Massif des Vosges.

Ce qui ne rate pas par contre, c'est que chaque midi, j'en ai pour deux heures à attendre sous leur table qu'ils se décident à quitter le restaurant. Et j'ai beau me manifester, tout ce que je reçois, ce sont des menaces : "Si tu continues, je vais aller t'enfermer dans la voiture !"

Pour le reste, c'est le même appartement que l'an passé (et même que l'année encore avant) : mon bipède est comme moi : il aime la routine (au grand dam de son binôme qui aurait l'âme plus aventureuse, elle).

Ah ! Faut que je vous dise, lors d'un de nos passages à Kientzheim, j'ai assisté à un truc étonnant : y a pas que nous les chiens qui avons un comportement de meute. J'en ai vu une d'humains passer. (J'ai bien été obligée de la voir : j'avais ma laisse et ma maîtresse ne m'a pas lâchée durant tout le défilé).

Y en avait certainement quelques centaines, la tête de la colonne escaladait déjà la colline derrière le vignoble que la queue n'était pas encore visible au bout de la rue venant de Kaysersberg.

Et alors, je vous dis pas : une meute, c'est joyeux, vif, ça va et vient, mais là... des mœurs de chenille processionnaire du pin ! Un·e à la fois et chacun·e sa gamelle !

Sont bêtes ces humains !


12 mai 2019

Ça commence fort !


Et voilà, c'est reparti : ce sont les vacances !

Déjà, faut se farcir des heures en voiture. Tant que c'est de l'autoroute, on est sur le velours : je dors. Mais dès que ça devient "touristique", ça vire, ça ralentit, ça freine, ça s'arrête, ça redémarre, ça accélère, comment voulez-vous dormir dans des conditions pareilles ? Alors, je manifeste !

Le comble c'est que ça ne leur plaît pas !

"Tais-toi ! Fais dodo !" qu'ils disent.

Et au bout d'un temps, ils ajoutent même "Sale bête !" et autres appellations flatteuses.

En plus, cette année, il a plu (draché même) d'un bout à l'autre du trajet, j'avais jamais vu ça.  D'ailleurs, du côté de Metz, il pleuvait tellement qu'on ne voyait plus rien du tout.

Non, je vous le dis : ça commence fort !

Et je devine la suite : se trimballer au milieu de la foule, tenue en laisse pendant des semaines !

"Besoin de vacances" qu'elle dit la patronne ! Tu parles, vivement la maison, oui !


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