Encore une semaine pourrie : lundi kiné, mardi atelier, mercredi pédicure, jeudi y a rien, mais je sens que ça va venir !
De toute façon, depuis le milieu de la semaine passée la région flamande a intensifié les travaux sous le pont de l'autoroute, si bien que si l'on peut toujours passer dessous pour aller au domaine, au retour, on est obligé d'emprunter le ring. Non pas jusqu'à la sortie de Grimbergen parce que l'avenue Sainte Anne qui est censée mener vers notre quartier est aussi en travaux depuis deux ans et barrée, mais jusque l'échangeur avec la A12 ce qui nous permet de rentrer par l'autoroute et la tour japonaise.
Après avoir emprunté à son corps défendant ce nouvel itinéraire, mon bipède a conclu à l'intention de son binôme "Ça fait quand même beaucoup de kilomètres pour faire pisser un chien !"
Du coup, on n'y va plus et l'achèvement de cette phase des travaux sous le pont est prévu pour dans six semaines.
Donc depuis, quand c'est pas jour sans, mon promeneur m'emmène à la Ferme Nos Pilifs d'où nous allons marcher sur l'itinéraire de la promenade verte. C'est marrant : on traverse le domaine de la ferme puis on s'enfonce dans un bois. Ça pourrait même être chouette si tous les promeneurs de chiens du quartier ne s'y donnaient pas rendez-vous !
Ouais, je sais, moi aussi je suis un chien promené (et je suis même pas tout-à-fait du quartier), mais bon, j'aime bien ma tranquilité !
Aujourd'hui, ma maîtresse a eu une idée de génie : elle a dit à son mari "Prends le chien avec dans la voiture et quand tu m'auras déposée à la Villa, tu iras le promener quelque part !"
Mon bipède, il râle pendant tout le trajet tandis que j'aboie mon excitation à l'idée de cette promenade mais il obtempère : le chef est le chef, même en maillot de bain, comme on dit par ici.
Il m'a emmenée dans les marais de la vallée du Molenbeek à Ganshoren, c'était boueux à souhait. En plus, il a cru malin de quitter le sentier de promenade pour rentrer au parking à travers une grande étendue d'herbes, sauf qu'à quelques dizaines de mètres de la route, nous sommes tombés sur une grande mare aux canards communiquant par un ruisseau avec le dit Molenbeek. Comme il n'est plus en âge de franchir d'un bond un fossé assez large sans risquer de se vautrer dedans, on a dû faire demi-tour !
Pourtant, au début du chemin un panneau de signalisation nous avait avertis, en flamand et en français (local) :