Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
6 janvier 2020

C'est le printemps !


Toute cette semaine, ma copine Louise loge chez mes bipèdes : elle doit commencer son travail plus tôt que d'ordinaire.

Aujourd'hui, il fallait la déposer pour neuf heures à la ferme Nos Pilifs.

Mon promeneur a décidé de faire d'une pierre deux coups : comme cet établissement est sur le chemin du domaine, il m'a embarquée en même temps que sa petite-fille et après le débarquement d'icelle, il a continué en direction de la grande prairie.

Que vient faire le printemps là-dedans me direz-vous...

Oh, ce n'est pas à cause des pâquerettes, ces machins robustes on en voit toute l'année dans la prairie (sauf quand elles sont cachées par la neige) !

Non, c'est que sur le chemin du retour, en descendant l'avenue de Versailles, dressée sur mes pattes arrières pour regarder par la fenêtre, je me suis aperçue que dans la pelouse séparant les deux voies de circulation, les jonquilles étaient déjà sorties de terre d'une bonne dizaine de centimètres !

Je dois bien pour une fois partager l'avis de tous les vieux schnocks que je côtoie :

"Y a pus d'saisons, ma bonne dame !"


Publicité
Publicité
4 janvier 2020

Complément d'enquête


Ce matin, nous sommes retournés sur les lieux de l'enlèvement de Big Belly.

Après avoir bien galopé derrière ma balle, accompagné mon porteur de sacacaca jusque la poubelle (que des ouvriers communaux sont immédiatement venus vider avec leur petit camion jaune, j'ignorais que mon caca déplaçait les foules), nous sommes retournés à la voiture où mon bipède a déposé ma balle et ma laisse.

C'est là que j'ai fait le grand jeu : ignorer ses appels à remonter dans le véhicule, m'en écarter l'air de rien et finalement, incliner la tête sur le côté en faisant (quelle honte !) des yeux de cocker.

Pour une fois, ça a fonctionné : il a réempoché ma laisse (que nous n'utilisons qu'en cas d'urgence comme le surgissement d'un molosse ou d'un flic) et nous sommes partis en direction du pont menant à l'allée des hêtres pourpres (quand ils ont leurs feuilles). Nous avons franchi le pont, avons descendu l'allée, avons contourné les écuries, traversé le chemin pavé et sommes arrivés devant la ferme en face de laquelle se trouve le terrain de jeu.

Là, mon bipède s'est penché sur la dalle de béton d'où avait également disparu la seconde Big Belly. Il a constaté qu'on n'y voyait aucun point d'arrimage et que la poubelle connectée n'avait donc pu qu'y être déposée et non fixée.

Moi qui pensais naïvement qu'il s'était décidé à bouger pour me faire plaisir !

Non, il poursuivait son enquête, justement aujourd'hui !

Je me demande s'il ne lit pas mon blog en douce...


3 janvier 2020

Avis de disparition inquiétante


L'autre jour, je délaisse la poursuite de la baballe pour satisfaire un besoin aussi soudain que pressant.

Mon suiveur-ramasseur emballe mon chef d'œuvre dans un sacacaca et se dirige vers le coin du jardin japonais. Après quelques pas, il s'arrête et change de cap.

Je jette un coup d'œil et je comprends la raison de son comportement : Big Belly a disparu ! Il ne reste au sol que sa dalle d'ancrage en béton.

Nous avons donc dû aller déposer le petit paquet dans la poubelle la plus proche : celle en bordure du bosquet séparant ma prairie favorite du ring de Bruxelles.

Dans ma petite tête, je me dis que curieux comme est mon bipède, il va m'emmener à travers le domaine jusqu'au terrain de jeux pour enfants (dont l'entrée m'est interdite) pour voir si la sœur jumelle de la disparue est toujours en place.

Eh ben, bernique ! Il a même pas fait un pas dans cette direction ! Ça ne lui ressemble pas, je me demande s'il ne se fait pas un peu vieux ces derniers temps...

Il est bien capable d'y aller en bagnole la prochaine fois, mais ça ne fait pas mon affaire : je m'en tape de Big Belly mais j'aime le sport, moi !


Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité