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Tu parles d'une vie de chien !
29 janvier 2019

C'est la déprime !

 

C'est même la dépression ! C'est pas moi qui le dis, c'est la météo qui nous sert un temps froid, pisseux et venteux. On peut dire qu'ils ont mis le paquet !

Du coup, pour les grandes sorties, c'est tintin !

Remarquez que pour une fois, je ne jetterai pas la pierre à mon lanceur de bâton attitré, moi-même lors de mes sorties hygiéniques me contente d'un petit pipi vite fait et d'un demi-tour rapide.

Mon bipède aussi semble déprimé. Ce devrait pourtant être le contraire puisque la météo lui fournit des excuses sans qu'il ait à en inventer. Mais autre chose le tracasse : vous vous rappelez qu'au début de ce blog je vous avais dit que dans ma chasse à tout ce qui bouge, je devais me modérer en ce qui concerne les merles...

Eh bien, aujour d'hui, je n'ai plus à m'en soucier : ça fait des mois que je n'en ai plus vu un seul.

Il semblerait que ce soit une sombre histoire de virus Usutu et la disparition massive de son animal totem semble contrarier beaucoup mon bipède. C'est un peu "primitif" comme réaction, non ?


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21 janvier 2019

Sexistes !

 

Tiens, s'exclame mon bipède en consultant sa messagerie, aujourd'hui, c'est la journée internationale des câlins !

Mon sang n'a fait qu'un tour !

Et les Câline, elles comptent pour du beurre ?

Vais m'inscrire aux FEMEN !

Ça sera facile, j'suis déjà à poils...

 

19 janvier 2019

Foul !

 

Hier, après une interruption de trois jours (la liste des excuses est infinie), nous sommes retournés au domaine.

En retraversant la grande cuvette herbeuse (et givrée comme mon bipède après l'apéro) j'aperçois un autre chien.

De prime abord, j'ai cru que ma copine Mirabelle était ressuscitée.

Mira

Mais à bien y regarder, celui-ci faisait plutôt Golden Retriever que Labrador. J'ai eu tout loisir de l'observer parce qu'il s'était brusquement plaqué au sol le regard fixé sur moi. Il avait dû suivre des cours avec un Border Collie, mais de là à me prendre pour un mouton...

Comme il ne remue pas, je m'approche et je lui aboie un peu dessus, question de voir.

Et là, il se réveille et commence à me courser. Courageuse mais pas téméraire, j'ai galopé me réfugier derrière mon promeneur et c'est lui qu'a ramassé sur sa guibole les vingt kilos lancés à trente à l'heure.

Ça va peut-être arranger son arthrose !


14 janvier 2019

Pagaille !

 

Depuis la fin du congé de fin d'année, c'est la pagaille ici ! À l'Estaminet où travaille Louise (la sœur de ma bipède préférée) ils rénovent la cuisine. Du coup, Louise travaille dans un autre département de la ferme et elle commence à huit heures plutôt qu'à neuf heures et demie. Alors, pour ne pas devoir se lever vers six heures pour attraper le bus de sept, elle vient loger ici, ce qui lui permet de se lever plus tard et de se faire conduire par mon bipède. Donc, le petit train-train quotidien est complètement déréglé et paraît qu'il y en a pour deux mois !

En dépit de cela, mon promeneur attitré semble avoir pris conscience de se devoirs de propriétaire d'un chien de ma race qui doit pouvoir courir et creuser régulièrement (nous sommes pourtant à Bruxelles où le code wallon du bien-être animal n'est pas d'application). Cela fait cinq jours consécutifs qu'il m'emmène au domaine.

Bon, faut attendre qu'il soit neuf heures passées pour éviter les embarras de circulation, mais pendant ce temps-là, je maintiens la pression en lui grattant la jambe, en geignant à fendre l'âme et en lui faisant des yeux de cocker (la honte, mais il faut ce qu'il faut n'est-ce pas ?).

Hier, au lieu de rester comme les autres jours dans la grande prairie toute plate à l'entrée du domaine, il est allé se garer à l'intérieur et nous avons pu promener au cœur de l'endroit (aujourd'hui ce n'a pas été possible, le chemin d'accès était à nouveau fermé à cause du vent).

Pour éviter qu'il ne la fasse trop courte, j'ai ma technique : c'est moi qui mène la balade et je dois dire qu'il est bien dressé : il suit docilement mon itinéraire. Parfois, entre deux carrefours, comme il n'y a pas de décision à prendre, je me colle derrière lui. C'est agréable de voir comme il est attentif à moi : après quelques pas, il essaie de voir si je suis. Quand il tourne la tête vers la gauche, je me décale un rien vers la droite et s'il le fait par la droite, j'esquive son regard en le faisant vers la gauche, si bien qu'il finit par devoir se retourner complètement pour voir où je me trouve, c'est pas chou ça ?

Revenons à hier. Je l'ai entraîné tout en bas du domaine, le long de la pièce d'eau qui passe sous le pont-grotte. Au bord de l'eau se trouvait le héron habituel. J'ai couru vers lui ventre à terre et, bien sûr, il s'est envolé, le con ! Là dessus, mon bipède s'est mis à m'engueuler ! Il semble qu'il soit contre l'expression des instincts basiques (pourtant, il ne va jamais au cinéma). Après l'engueulade, comme nous étions presque au pied de l'escalier qui remonte vers le niveau supérieur du parc, il a voulu prendre une photo du dénivelé (paraîtrait que quelqu'un l'aurait traité d'habitant du platte land). Je vous dis pas le temps qu'il lui a fallu avec son antique GSM Nokia !

Photo0026

Du coup, pour être sûre qu'il ne m'ait pas engueulée pour rien, pendant ce moment de liberté, je suis vite allée me rouler dans une charogne au parfum relevé. J'ai eu droit à un bis ! ... et à la douche totale avec shampoing en rentrant.


2 janvier 2019

Rencontre

 

Hier, comme prévu, ils m'ont lâchement abandonnée au profit de ces maudits chats.

Aussi, aujourd'hui, pour se faire pardonner, mon bipède s'est-il cru obligé de m'emmener courir au domaine des Trois Fontaines.

Ça fait plusieurs fois que j'y rencontre un représentant de ma race (normal, me direz-vous : nous, les Jack Russell Terriers, sommes les chiens favoris des Belges (au vu de la réputation de ces derniers, je ne sais pas si c'est flatteur)).

Il a la même robe que mon père (mais non, c'est pas le chien du chevalier d'Eon, je parle de la couleur de son pelage) : blanche tachée de café au lait, d'où son nom : Moka (je parle de mon père, là, pas de la bestiole que j'ai rencontrée dont j'ignore le patronyme). Par contre il est beaucoup plus court sur pattes que papa et même que moi, ce qui fait qu'à la course je le bats facilement, pourtant il se démène grave pour essayer de me semer.

Il est également accompagné d'un bipède qui, coïncidence, se déplace lui aussi moins vite que le mien en vertu du proverbe bien connu "Tel chien, tel maître".

Ce quidam est aussi pourvu d'un bâton, mais contrairement au mien, il ne le lance pas pour que son chien le lui rapporte : il s'appuie dessus pour marcher. Autre différence qui explique pourquoi j'ignore le nom de la bestiole : son promeneur au lieu de le faire revenir quand il cavale trop loin avec moi en l'appelant par son nom, utilise un petit sifflet au son suraigu dont le chien se soucie comme de sa première culotte (pour peu qu'il en ait jamais porté une). Et le mec souffle, souffle dans son instrument ! Peut-être doit-il faire des exercices pour améliorer sa capacité pulmonaire...

Sont bizarres ces humains, leur comportement est assez peu standardisé, faudrait peut-être que je consulte un comportementaliste animal pour éclaircir la question...


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