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Tu parles d'une vie de chien !
29 juin 2022

Bis repetita...

 
Aujourd'hui, au moment où nous revenions à la voiture après mon petit sprint dans la grande prairie, un autre véhicule s'est garé derrière le nôtre et tandis que je sautais dans le nôtre, un chien en est descendu.

"Tiens, vous avez un Jack Russell !" s'est exclamé un autre malabar que le cousin de Mustapha à l'adresse de mon bipède, "Il a quel âge ?"

Et c'était (re)parti !

Tout y est passé  souligné par un bel accent bruxellois:

  • lui aussi avait eu un Jack Russell pendant seize ans
  • lui n'enlève jamais la laisse de son chien (un gros truc sympa bien poilu noir et blanc, ou l'inverse)
  • mais moi, comme je suis petite, je peux courir librement, même si c'est défendu !
  • mais dans le domaine  faut quand même se méfier : des chiens disparaissent
  • faut faire attention aux tiques, ça amène des maladies terribles
  • mais lui, il sait là-contre : il vaporise un mélange eau/vinaigre sur le pelage du chien
  • le vinaigre, c'est souverain contre les tiques et bon marché, contrairement aux trucs des pharmaciens et les tiques, on les voit tomber dès qu'on met du vinaigre
  • c'est des recettes de l'ancien temps, le vinaigre ça écarte les moustiques et les puces
  • il en a toujours dans son sac car il emmène toujours un sac avec de l'eau (va faire chaud aujourd'hui !) et le nécessaire de base pour survivre dans le milieu hostile du domaine

Il a fini par lâcher mon bipède en lui disant "Je ne vais pas te tenir plus longtemps, on se reverra sûrement !"

Eh ben, ça promet!


 

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22 juin 2022

Tiens, tiens, tiens...

 
Depuis que nous fréquentons le domaine des trois fontaines, j'en ai vu des oiseaux : des corneilles (et des machins noirs un peu plus petits dont j'ignore le nom), des pies, des merles, des oiselles, des pigeons, des mouettes, des étourneaux, des oies, des canards, des hérons, des cormorans, des perruches (on risque pas de les rater, elles font presque autant de bruit que moi), des buses, des paons, des tourterelles et je parle pas de ce tas de bestioles plus petites et difficilement identifiables...

Ben aujourd'hui, y en avait des nouveaux, deux !

Des cigognes ! Elles promenaient leurs pattes rouges de leur démarche inimitable dans la prairie en cuvette. Je crains qu'elles n'aient pas trouvé grand chose à bouloter...

Mon bipède a essayé de les photographier mais comme il ne pouvait pas s'en approcher trop, avec son smartphone chinois de bas étage faut être doué pour les reconnaître. Il prétend qu'il ne peut pas emporter d'appareil photo parce que je me démène trop et que j'emberlificote ma laisse dans les lanières de l'appareil. Tu parles : j'ai presque jamais ma laisse...

cigognes

 


10 juin 2022

Promenade

 
Mon promeneur attitré et moi venons de rentrer de... notre promenade de début de soirée.

En descendant le Knijf, longueur 55m pente 9% (mesurées par mon bipède sur Google Earth), nous avons croisé une dame : blonde, d'âge mûr mais sensiblement plus jeune que mon accompagnateur (mais qui n'est pas plus jeune que lui ?).

Elle interpelle ce dernier :

- Il a quel âge ?
- Onze ans !
- Mon Dieu ! Il est encore bien vif, dites-moi !
- Nous le faisons courir tous les jours, c'est une race qui doit se dépenser, sinon, il deviennent des boudins !
- Oui, mais c'est pareil pour nous,  n'est-ce pas ?

Là-dessus, ils se sont séparés en se souhaitant le bonsoir. Il ne lui a même pas proposé de l'accompagner le lendemain pour assister à mon footing. Il vieillit je vous dis, il n'a plus ses réflexes d'antan...


 

7 juin 2022

(W)ouf ! On est rentrés...

 

Oui, nous étions en vacances (enfin, eux, parce que moi...)

Les vacances, c'est comme qui dirait une sorte de piège à cons où mes bipèdes se précipitent tête la première.

En réalité ça consiste à se taper des centaines de kilomètres en voiture pour parvenir à un endroit où, ô joie, on va s'en taper quelques centaines d'autres "pour voir".

Une fois que vous êtes sur place, vous vous retrouvez dans un appartement où vous vivez quasiment comme dans celui que vous avez quitté (sauf que le lit ne fait qu'un mètre quarante de large au lieu d'un mètre soixante et qu'il faut batailler ferme pour s'y faire une petite place).

Autre différence : certains jours, on mange au resto. Enfin, ils mangent au resto, parce que pour moi, ils emportent une petite gamelle de voyage où je trouve la même nourriture que d'ordinaire tandis qu'eux se goinfrent d'un tas de trucs intéressants dont j'ai bien du mal à obtenir des miettes. Le pire ça a été à Orbey où ils avaient entamé le repas par du foie gras. Ma laisse solidement attachée au pied de la chaise de mon promeneur habituel oublieux de son travail,  je le vois découper quelque-chose dans son assiette, en saisir un petit morceau avec les doigts et le tendre vers moi. J'enfourne la chose et... ce faux cul me filait des bouts du radis taillé en fleur qui décorait son assiette ! Foie gras : nada ! J'aime bien les radis, mais quand même !

Et côté promenade, c'est pas mieux : je passe tout mon temps au bout de ma laisse sauf dans les fossés de Kientzhzeim (un petit patelin entouré d'un ancien fossé défensif lui-même ceint d'une levée de terre au sommet planté de cerisiers) où on me laisse courir un peu.

Le pire ce sont les excursions en voiture, particulièrement celle où on a traversé Ribeauvillé (mon promeneur avait récupéré en voiture sa moitié essoufflée qui l'attendait sur un banc et la rue est à sens unique) où il a raté la rue de l'église qui nous aurait ramenés sur la route normale et où nous sommes partis pour Sainte-Marie aux Mines en escaladant la partie locale du Massif des Vosges par une route en lacets dont mon estomac se souvient encore avec horreur.

Et de l'arrière de la voiture qu'est-ce que j'entends comme conversation ?

     - Tu aimais bien les routes comme ça dans le temps !
     - Mais je les aime toujours !

Bourreaux de chiens !


 

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