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Tu parles d'une vie de chien !
29 avril 2020

Malheur !


Pour se consoler de son confinement, la fille de mes bipèdes avait décidé de passer une commande chez Rob ("Le marché des gourmets" qu'ils disent) qu'elle n'aurait qu'à aller chercher à ce magasin. Elle avait bien sûr demandé à ma maîtresse s'il fallait lui rapporter quelque chose.

Je passe sur ce que celle-ci avait commandé mais quand la commissionnaire est venue livrer la commande, elle y avait joint un (petit) sachet de pains à la grecque de la maison Dandoy.

Ma maîtresse adore les pains à la grecque de chez Dandoy !

Moins que moi, quand même... faut rester sérieux !

Donc pendant trois jours, à l'heure du café, à la place des miettes de palets bretons ou de spéculoos, j'ai eu droit à des fragments de cette merveille sucrée et parfumée : le pain à la grecque !

Hélas, il n'y en a plus, on a tout bouloté !

Et tu te demandes pourquoi il pleut ?

dandois


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28 avril 2020

Zut !


Pour une fois, la météo avait raison !

Quand nous sommes arrivés à proximité de la ferme de NOH, les premières gouttes de la pluie annoncée se sont mises à tomber.

C'est toujours pareil, ça commence quand tu te trouves au point le plus éloigné de ta promenade ! Bah, ça a au moins un avantage : pas la peine de te demander si ce serait mieux de faire demi-tour, les deux options seront tout aussi humidifiantes.

Nous avons juste évité le crochet par la prairie ex-chevaline et nous sommes rentrés par l'itinéraire habituel.

Et j'ai eu beau courir pour essayer de rentrer plus vite, bernique, il a même pas allongé le pas. Il aurait du faire sénateur... (après tout, peut-être qu'il l'a été, je ne sais pas grand chose du passé de cet individu)

C'est vrai que lui, il s'en fout : il a une veste et une casquette, tandis que moi...

C'est à ce moment-là que j'ai réalisé pourquoi nous avions croisé Max, Bandung et leurs bipèdes qui terminaient leur promenade quand nous débutions la nôtre : ces braves dames avaient lu la météo heure par heure, elles ! Tandis que mon promeneur...

Encore une preuve irréfutable de la supériorité des femelles, même chez les zumains !


27 avril 2020

Et c'est reparti !


... pour une nouvelle semaine de confinement (quand tu penses que toute ma vie je n'ai connu qu'un dimanche sans voiture par an, ça marque !).

Comment, il manque un bout à ma phrase ? Et le titre, tu le lis même pas le titre ?!!

Donc, aujourd'hui peut-être à cause des encombrements de la veille, nous avons entamé notre promenade plus tôt (nous sommes  rentrés à l'heure où nous étions partis hier).

Mais nous avons malgré tout rencontré quelques promeneurs : en arrivant au pied de la butte, au coin de la rue de la Tour Japonaise, nous avons brûlé la politesse à un couple de bipèdes avec un cocker et, quand nous avons voulu descendre au pied du champ longeant le Craetbos, nous avons aperçu au loin une dame avec deux cockers.

Du coup nous avons continué sur le sentier médian puis, nous avons coupé à travers champs pour récupérer le trajet initial. Le couple, lui, avait emprunté ce trajet et avait donc dû croiser la dame, mais n'en avaient pas profité pour équilibrer le ratio bipèdes/cockers. C'est lui qui cette fois nous a brûlé la politesse pour la fin du trajet.

Dans la prairie ex-chevaline, j'ai constaté que ce qui n'était que de l'herbe a maintenant poussé ses inflorescences. La majorité présente des épis qui font penser à de la folle avoine mais je n'ai pas cherché à en savoir plus auprès de mon bipède : il est même pas foutu de distinguer le plantain du pissebloem, alors, tu penses, se lancer dans l'identification des graminées, les fétuques, les bromes et tout ça... mouarf !

Faut dire que tout se développe, tous les arbres ont leurs feuilles, même les charmes de la haie encerclant la pelouse où se réfugient les renards losque je les course le soir. Il y a un mois, en dehors de quelques uns, ils portaient encore leurs feuilles mortes  de l'an dernier. Aujourd'hui, c'est juste l'inverse.

On vieillit ma brave dame, lentement mais sûrement, on vieillit !


26 avril 2020

C'est aujourd'hui dimanche (tais-toi Berthe !)


 Je ne sais pas si c'est parce que c'est dimanche ou parce que nous avons entamé notre circuit vingt minutes plus tard qu'à l'ordinaire, mais ce matin la promenade avait des allures de ring aux heures de pointe avant le confinement.

Y avait des bipèdes et des chiens partout.

Y avait même plus de chiens que de bipèdes parce que dès le démarrage, nous sommes tombés sur une dame blonde à queue de cheval qui en sortait trois en même temps.

C'était particulièrement encombré dans la fraction nord du circuit, si bien que pendant une grande partie de la promenade j'ai dû rester attachée à ma laisse. Tu parles d'une sortie !

Bon, on verra, ça ira (peut-être) mieux demain, comme chante la baronne Leonia Cooreman.


21 avril 2020

Ce mec a un grain !

 

Aujourd'hui, rebelote !

Le paysan et son tracteur œuvrent dans le champ où nous débutons notre circuit (là où la "gazelle" d'hier a envoyé mon promeneur dans les labourés, mouarf !).

Aussi, comme l'autre jour, commençons-nous en escaladant la butte. Là haut, l'agriculteur est déjà repassé : plus trace des sillons du labour, le sol est aplani et couvert de stries parallèles. Nous traversons le champ et entrons dans la prairie par le côté opposé à celui de la promenade habituelle (là où il a contemplé la vieille barrière en tube à gaz de 1½").

Comme nous parcourons la prairie dans l'autre sens, il découvre avec stupéfaction derrière un rideau d'arbustes qui la cache si on arrive du côté opposé, une cabane en bois délabrée. C'est un vieux box double pour chevaux. Au-dessus d'une des portes subsiste un panneau mentionnant "Princes" (c'est pas Prinses en néerlandais ? mais bon, c'est Koningslo, pas Amsterdam...).

Quand je vous disais qu'il ne regardait jamais derrière lui !

Devant lui par contre, et surtout à ses pieds, là il est très attentif. La preuve : sur le chemin du retour, quand on arrive à l'endroit où on quitte le champ pour redescendre la butte, il ramasse quelque-chose sur le sol et le glisse dans sa poche.

En rentrant à la maison, il le photographie en mode macro.

En bon excité qu'il est, il le fait sans prendre la peine d'utiliser un pied photo, bonjour le flou artistique !

P1090771

Ouais, une graine de maïs rouge !

Comment ça, "enrobée" Madame Chapeau ?

C'est de moi que vous parlez ?

'tention hein, je suis svelte, moi, Madame !


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19 avril 2020

Les jours se suivent...


Hier, je n'ai pas pu vous faire de compte rendu de promenade, mon bipède a passé la journée à râler contre un certain Canalblog, rugissant des trucs que j'ose à peine répéter genre "Font chier ! Tous les weekends c'est pareil ! Bordel de... !" j'arrête là, des fois que des gosses confinés et désœuvrés viennent soulager leur ennui en lisant mes palpitantes aventures.

Hier donc, dès que nous avons débouché dans l'avenue de la Bugrane (vous connaissez cette fabacée vous ? Mon bipède devrait peut-être l'utiliser pour son bête jeu du samedi), un vrombissement suspect nous a fait comprendre que les choses ne se déroulaient pas comme à l'ordinaire.

Nous avons pu confirmer notre impression dès qu'en escaladant la butte, nous avons eu vue sur le champ jouxtant (encore un mot à deux francs cinquante, comme chantait Boris) le Craetbos. Un tracteur piloté par un boer local labourait ce champ qu'il avait vaguement hersé quelques jours plus tôt.

Confirmation supplémentaire, des effluves de mazout de chauffage à combustion incomplète embaumaient tout l'environnement ! Et je parle pas de la fumée bleue de l'huile et de la poussière de limon.

Nous avons donc dû modifier notre itinéraire : nous avons escaladé la butte jusqu'en haut, longé la bordure du bosquet culbutée par le dit paysan et là, j'ai pénétré dans la prairie ou j'avais aperçu Max les deux jours précédents, mais il ne s'y trouvait personne. Elle longe les jardins d'un quartier de Koningslo et il y en a un où j'ai même vu un pigeonnier (duiventil et parfois hok pour les locaux, encore que beaucoup de ces "locaux" soient des francophones).

En quittant cette prairie, mon promeneur s'est arrêté devant sa barrière définitivement HS repoussée sur le côté. Il a poussé un sifflement admiratif puis s'est exclamé "Ça c'est de l'artisanal : du tube à gaz d'un pouce et demi ! Avec coudes, raccords en T et tout et tout !". Dans une autre vie, il a dû être plombier...

Nous avons repris le chemin et nous sommes rentrés par le sentier médian.

En débouchant dans la propriété, nous avons aperçu Baudelaire (l'épagneul breton de Maryvonne) qui s'éloignait avec son promeneur rétribué. En dehors du paysan au tracteur, c'est le seul être humain (le promeneur, pas Baudelaire) que nous avons croisé durant notre périple.

Aujourd'hui, par contre tout est rentré dans l'ordre, nous avons vu et même croisé du peuple à deux et quatre pattes, même qu'à l'approche du grand chien noir et de son couple de promeneurs je me suis écartée et ai entraîné le mien dans les labourés. Mais il s'en fout, il a des godasses ad hoc (bon, pour les chevilles, c'est peut-être autre chose).


17 avril 2020

Le pays du matin calme


Pas grand monde ce matin : un promeneur devant nous avec un grand chien noir mais, miracle, deux gusses dans le terrain de la ferme ! (Peut-être que la troisième fois ils seront trois)

La maîtresse de Max et sa copine au chien blanc et beige ont trouvé un autre itinéraire : comme hier, nous les avons vues s'éloigner de l'autre côté du champ où le fermier épandait son fumier l'autre jour.

À part cela, j'ai encore vu un mec avec un cocker dans le sentier médian. Pas trace du pseudo teckel paumé d'hier.

En quelques jours, tous les arbres, arbrisseaux et jusqu'à la moindre brindille ont poussé leurs feuilles. Dans la partie hors champs, l'horizon se restreint, le vert masque tout. Comme l'herbe pousse également et que je ne suis pas des plus grandes, je commence à avoir du mal à voir au loin et à anticiper l'arrivée de "fil·le·s de ma race", ça peut créer des surprises !

Au moment où nous allions rejoindre l'allée des Moutons pour rentrer, nous avons vu passer un gaillard complètement déjanté sur un vélo brinquebalant qui ne l'était pas encore (déjanté) mais ça n'allait pas tarder. Il dévalait l'allée avec ses bosses et creux de béton, d'asphalte, de terre caillouteuse (et même un raccord USB) à au moins soixante à l'heure. Sa machine souffrait tellement qu'elle carillonnait de tous ses éléments.

Ils sont fous ces humains !


16 avril 2020

L'été est de retour !


La température commence à remonter, demain la météo nous promet 25°C !

Ça se voyait déjà aujourd'hui : au cours de ma promenade matinale, j'ai vu huit chiens !

Le plus étonnant, c'est celui que nous avons aperçu en arrivant là où en venant de la ferme de NOH on débouche sur le chemin menant au château d'eau.

On le voyait au loin, là où le fermier a récupéré le bout de terrain  précédemment clôturé. Il se trouvait aux pieds d'un bipède tenant en laisse un autre chien plus grand.

Quand nous sommes parvenus à cet endroit, le bipède avait disparu avec son chien en laisse mais l'autre chien était toujours là. Il est venu vers moi, mon promeneur a continué à marcher en m'appelant. Finalement j'ai dû aboyer pour m'en débarrasser .

Il est resté tout seul. Je me demande s'il n'était pas perdu.

C'est bizarre parce que les chiens sont quand même des créatures supérieurement intelligentes.

On verra demain s'il est toujours en train de m'attendre à la croisée des sentiers...


14 avril 2020

Ciel (mon mardi) !


Phénomène étrange aujourd'hui : nous n'avons pas rencontré le moindre chien.

Uniquement des bipèdes !

Un paquet de deux femelles et une famille de quatre personnes.

Ah oui, on a aussi vu un balayeur municipal, armé d'un smartphone et maintenant une distanciation sociale stricte avec sa pelle et son balai.

Y aurait un virus qui s'attaque aux chiens, maintenant ?


13 avril 2020

Avis de tempête


L'été s'est arrêté brutalement hier soir.

Ce matin, il faisait frisquet et le vent s'est levé. Mon bipède n'est pas repassé de sa veste à sa parka, mais il a fermé sa veste, un truc que je ne lui ai que rarement vu faire.

Dans la propriété, le transfert des fleurs des cerisiers du Japon (qui étaient splendides hier) vers le sol a bien démarré.

Comme ça faisait deux jours que nous n'étions plus passés par le côté ouest du circuit (because le grand chien noir), j'ai entraîné mon promeneur directement par le raidillon. Le goulot boisé a été élargi et tout le long du champ la lisière du petit bosquet a été refoulée d'un bon mètre, une vraie dévastation (ligne bleue sur le plan).

Plus loin, un espace de quelques ares, entouré de résidus de clôture, qui ne présentait que des ronciers et quelques arbustes a été complètement dégagé et incorporé à la surface arable (en rouge). Ça change le paysage !

Remarquez que, personnellement, ça ne me fait ni chaud ni froid, c'est mon bipède toujours prompt à se poser des questions (idiotes) qui se demande si le bout de terrain ex-clôturé appartient vraiment au laboureur - pelleteur.

Comme il inspectait tout ça d'un œil inquisiteur, j'en ai profité pour vite me rouler dans les labourés. Si bien qu'au retour, j'ai eu droit à la douche, sous prétexte que je dégageais une odeur de fumier. M'en fous, j'aime bien la douche... et le parfum de fumier.

Champs4


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