C'est le printemps !
Toute cette semaine, ma copine Louise loge chez mes bipèdes : elle doit commencer son travail plus tôt que d'ordinaire.
Aujourd'hui, il fallait la déposer pour neuf heures à la ferme Nos Pilifs.
Mon promeneur a décidé de faire d'une pierre deux coups : comme cet établissement est sur le chemin du domaine, il m'a embarquée en même temps que sa petite-fille et après le débarquement d'icelle, il a continué en direction de la grande prairie.
Que vient faire le printemps là-dedans me direz-vous...
Oh, ce n'est pas à cause des pâquerettes, ces machins robustes on en voit toute l'année dans la prairie (sauf quand elles sont cachées par la neige) !
Non, c'est que sur le chemin du retour, en descendant l'avenue de Versailles, dressée sur mes pattes arrières pour regarder par la fenêtre, je me suis aperçue que dans la pelouse séparant les deux voies de circulation, les jonquilles étaient déjà sorties de terre d'une bonne dizaine de centimètres !
Je dois bien pour une fois partager l'avis de tous les vieux schnocks que je côtoie :
"Y a pus d'saisons, ma bonne dame !"