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Tu parles d'une vie de chien !
29 mai 2020

Ça pousse !


Aujourd'hui, nous avons de nouveau croisé Gaby, mais elle était en laisse et mon bipède m'a fait faire un grand détour dans le maïs pour éviter les problèmes. Bon, je lui ai quand même aboyé un peu dessus pour la tenir à distance. Sa comparse, Mia, elle, était en liberté et elle est venue me dire bonjour et se faire caresser par mon bipède. Je me demande si la couleur a une influence sur la caractère de ces chiens...

Je me demande comment ça va se passer dans le futur : pour l'instant les pousses de maÏs n'ont qu'une quinzaine de centimètres et mon promeneur peut facilement passer d'un interligne à l'autre, mais quand il grandira encore, ça risque de devenir compliqué.

Plus loin, le long du champ de céréales qui suit la ferme urbaine (là où je compte les limaces), entre la trace de piétinement et le fossé de drainage (dont l'utilité est toute relative par la météo actuelle), il y a une rangée de pousses qui montrent déjà leurs épis alors que dans le champ lui-même, on ne voit encore que les feuilles. Une question d'exposition au soleil sans doute.

Nous sommes passés par l'ex-prairie chevaline, le foin y a été rassemblé en andains, c'est plus facile pour y circuler que quand l'herbe fauchée y était étendue, mais ça ne crisse plus sous les pattes !


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26 mai 2020

Cherchez l'erreur

 
Pendant le confinement, chaque jour j'avais droit à mon petit tour de campagne matinal en compagnie de mon bipède et je passais mes journées dans l'appartement au sein de ma meute.

Depuis le début de déconfinement, les promenades matinales sont souvent réduites à leur version "hygiénique", vite fait, bien fait sous les prétextes les plus divers et que j'avais crus définitivement voués à l'oubli : kiné, pédicure, scanner, échographie, visite médicale, dîner chez les enfants. Et le pire dans tout ça, c'est que non seulement on me fait sauter ma promenade mais on m'abandonne seule à la maison !

Bon, aujourd'hui nous y sommes quand même allés dans la campagne. Manque de bol, j'y ai rencontré Gaby une femelle Bouledogue français et vous savez quoi ? Elle m'a pincé les fesses !

J'ai immédiatement poussé les plus  lamentables des plaintes de mon répertoire et son bipède lui a mis une bonne rammeling.

Bien fait ! Non, mais, me pincer les fesses ! Une fille !


24 mai 2020

Vous savez quoi ?


... Madame Chapeau avait (presque) raison !

Elle avait raison parce que quand nous sommes passés ce matin par la prairie ex-chevaline, les andains d'herbe fauchée avaient étés étalés et l'herbe retournée. Elle commence à sécher et mon flair légendaire y détecte effectivement un début de cette odeur de foin dont elle parlait. Mon bipède prétend la déceler lui aussi mais j'ai un doute connaissant ses piètres qualités olfactives. Le plus marrant, c'est que quand j'y galope, ça commence à crisser sous mes pas, j'adore ! C'est un peu comme courir dans les feuilles mortes.

Elle avait presque raison parce que bien que l'étalage et le premier retournement aient été accomplis, je n'ai vu aucune machine agricole. Une question de décalage horaire entre les travaux agricoles et ma promenade sans doute...


23 mai 2020

Il suffit d'un rien


Voilà : soixante-deux jours de surveillance sans faille et hier, on n'y va pas !

Moralité : aujourd'hui, quand on arrive dans l'ex-prairie à chevaux, elle a été fauchée !

C'est-y pas scandaleux ? Pour un seul jour d'absence. On n'a rien vu venir !

Bon, on va pas en faire tout un foin non plus...

Du coup, on constate que les prédictions  de l'Adrienne se sont révélées exactes : mon bipède a repris ses rogations, et cela en dépit de l'avertissement de son épouse (ma maîtresse, donc) comme quoi la météo annonçait 95% de chances de pluie.

Bon, il a fait gris mais il n'est pas tombé une goutte. Normal d'ailleurs car, pour faire plaisir à Madame Chapeau, nous n'avons pas rencontré la moindre limace dans le cadran de notre hygromètre. Mon promeneur a bien cru en apercevoir une mais en y regardant de plus près, ce petit trait noirâtre se déplaçait un peu vite pour être une limace : c'était un petit myriapode !

Quoi ? Non pas un iule, il n'était pas brillant (un peu comme mon bipède, mouarf !).

Allez, à plus !


22 mai 2020

Fin de série


Après soixante-deux jours consécutifs de promenade dans la campagne de Koningslo, la série s'est arrêtée : aujourd'hui ma maîtresse a repris ses visites chez son kiné !

Je crains fort que mon promeneur en profite (tu penses si je le connais)  pour installer immédiatement un certain laisser aller dans la régularité de mes sorties matinales et campagnardes !

De toute façon, le temps était maussade.

Il n'a pas plu, mais presque. Bien  sûr, ça ne fait pas l'affaire de nos voisins flamands qui commencent à demander de ne pas gaspiller l'eau en raison de cette sécheresse prolongée.

C'est vrai qu'ici, autour des immeubles, les pelouses commencent à jaunir. Faut dire que côté gestion de la chose ils ne sont pas très futés les administrateurs locaux : ils ont un contrat avec une société qui vient tondre les pelouses à intervalles réguliers. C'est un peu léger : ils devraient augmenter un peu la hauteur de coupe et espacer les tontes en cas de sécheresse, ça aiderait l'herbe à survivre. Mais bon, ce ne sont que des humains, faut pas trop  leur en demander...


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17 mai 2020

Avant l'heure etc...


Aujourd'hui, nous avons démarré notre périple un rien après neuf heures. Conclusion : nous avons juste croisé un vieux schnock avec sac à dos qui se hâtait vers la rue de la Tour Japonaise.

Il y a deux jours, nous étions partis encore un rien plus tôt et là, nous n'avons rencontré absolument personne.

Par contre hier, nous avions pris une demi-heure de retard (ma maîtresse avait dû se laver les cheveux pour la venue de sa coiffeuse à domicile) et rien que pour parvenir au même coin de rue qu'aujourd'hui, nous avions déjà croisé quatre couples bipède/chien, après quoi j'ai arrêté de compter.

Ces bipèdes n'ont aucun respect pour les horaires ! Je comprends pourquoi le mien a renoncé à faire moine !

J'ai découvert un instrument de mesure du degré hygrométrique de l'air : la trace qui longe le champ qui sépare la ferme urbaine du chemin vers le château d'eau. Il me reste à trouver l'équation qui transformerait en pourcentage d'humidité relative mon unité à moi : le nombre de limaces au mètre courant de promenade entre ces deux points précis.

Aujourd'hui il faisait particulièrement sec : j'en ai même pas vu une !


12 mai 2020

Cinquante !


Eh bien voilà, nous avons bouclé le cinquantième circuit consécutif dans les champs derrière chez nous !

C'est purement symbolique, parce que franchement, qu'est-ce que c'est que cet attachement aux chiffres des dizaines chez les bipèdes ?

Y en a qui te feraient une dépression à chaque fois que leur âge passe par un chiffre rond, comme s'ils avaient vécu pépère dix ans sans changer et que puis, tout d'un coup, Paf ! Dix ans de plus !

Qu'est-ce qu'ils peuvent être cons quand même !


10 mai 2020

Stop !


Ce matin, nous allions démarrer notre quarante-huitième promenade de deux kilomètres (environ) dans la campagne flamande. C'est bien la première fois que nous avons réussi à en aligner une aussi impressionnante série, merci le confinement et la météo estivale !

Mais en sortant de l'immeuble, il a commencé à tomber des gouttes, puis la pluie s'est accélérée. Du coup, après avoir fait mon minimum hygiénique, nous sommes rentrés !

De toute façon, la série n'aurait pas pu se prolonger beaucoup : jeudi, mon bipède promeneur devra déposer sa voiture à sept heures trente chez le carrossier.

Je crains fort que ce soit la fin de mes sorties régulières, je le connais : quand il réussit à s'extraire de la routine bien huilée, c'est dur de l'y faire revenir !

Pour l'instant, comme la pluie n'a duré que quelques minutes, je fais le forcing : je gémis, je lui gratte les guiboles, je cours en rond autour de lui, en pure perte hélas ! On voit bien que sa mère était ardennaise : il est un peu (beaucoup) buté !

Pauvre de moi !


Ajout post déambulatoire

Finalement, à force de persévérance, j'ai eu gain de cause ! Un peu après dix heures, il a rechaussé ses godasses, m'a remis mon harnais et nous sommes ressortis !

Bon, l'ambiance n'était pas au beau fixe, comme râleur, il se pose un peu là !

Et les circonstances n'ont pas aidé : en grimpant la côte vers la sortie de la propriété, nous avons dépassé un mec avec poussette et sa femme tenant par la main une gamine blonde de quelques années. Pour ce faire j'ai brusquement changé de côté par rapport à mon promeneur. Du coup la laisse a accroché le distributeur de sacacaca solidaire de la poignée enrouleuse de laisse, le réservoir s'est ouvert et le rouleau a descendu la pente dévidant son contenu dont l'extrémité est restée accrochée à la fente délivreuse. Il a dû tout ramasser et a fourré le ruban vert dans la poche de sa veste en m'adressant de ces invectives dont il a le secret.

Du coup, la petite famille avait repris de l'avance et nous l'avons à nouveau dépassée à l'entrée de l'allée des Moutons. De là, on apercevait des promeneurs avec chiens sur la butte.

Devant nous il y avait un gaillard et une dame avec un chien en liberté, ils allaient à un train de sénateur et la môme battait les broussailles à la recherche de Dieu sait quoi (un endroit pour faire pipi ?). La sente étroite ne permettant pas le dépassement, nous avons continué à descendre l'allée pour rejoindre l'itinéraire classique à la sortie de la cité. Nous avions à peine tourné le coin qu'un couple avec un chien a suivi nos pas. Mon promeneur m'a traînée au pas de gymnastique jusqu'à l'entrée du champ longeant le Craetbos et nous l'avons contourné. J'ai pu enfin être débarassée de ma laisse.

Là, c'était calme mais en arrivant au croisement avec le sentier médian, j'ai dû remettre ma laisse et nous avons croisé en ordre dispersé quatre vététistes, trois joggers et la famille à poussette. Nous n'avons pas pu faire le crochet par l'ex-prairie de Prinses, les sénateurs y déambulaient toujours au même train.

Quand nous sommes rentrés à l'appartement, mon bipède a du rebobiner le ruban de sacacaca et comme pour éviter un max de monde il avait un peu forcé le pas, il était en nage (mauvais à son âge).

Bon, je crois que c'est plus le moment d'aller l'agacer, je vais aller me reposer sur son oreiller dans la chambre, il va peut-être oublier...


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