Perturbations
Ce matin, en débouchant du couloir des caves dans le garage pour embarquer dans ma voiture en compagnie de mon chauffeur (si, si, c'est un chauffeur : il porte une casquette !), nous sommes tombés sur un troupeau de bipèdes qui nous barrait le passage.
J'ai rapidement mis de l'ordre là-dedans en leur aboyant dessus (j'ai peut-être eu des ancêtres meneurs de moutons, va savoir !).
Quand nous sommes rentrés de ma promenade avec arrêt ravitaillement chez les Pilifs, ils étaient toujours là. Cette fois-ci, ils avaient compris et ils se sont écartés pour nous laisser passer.
À la fin de ma promenade apéritive du midi, j'ai décidé de rentrer par les garages. Les mecs n'étaient plus là, ils avaient compris !
Enfin, c'est ce que je croyais... car quand nous avons pénétré dans le couloir des caves, après le premier coude, le sol était jonché de matériel divers : des trépieds, des parapluies à la surface interne métallisée, des vêtements, des sacs...
C'est là que nous avons entendu des bavardages et des cris. J'ai voulu aller mettre de l'ordre là aussi, mais mon bipède a décidé d'emprunter l'escalier du 33 pour revenir au rez-de-chaussée et rentrer par le 31 pour y prendre l'ascenseur, question de ne pas perturber ce qui, selon lui, devait être un tournage de scène vidéo.
Un tournage, dans notre cave ! C'est vrai qu'avec ses couloirs, ses portes grises et ses lettres et chiffres noirs au pochoir, ça fait un peu bunker de la Wehrmacht les caves.
Ben dis-donc, j'en reviens pas, du cinéma underground, à notre époque... mais où va le monde ?