C'est pourtant pas Pâques
Aujourd'hui, coup de froid chez les nains ! Il faisait à peine 4°C.
Oui, très souvent nous débarquons à la ferme en même temps qu'un troupeau de bambins (± 4 ans) qui entament une visite du lieu.
"Salut les nains !" leur dit mon bipède, "Bonjour Monsieur !" répondent les gamin·e·s, c'est bien élevé à cet âge-là.
Aujourd'hui, nous étions tôt, nous les avons croisés en rentrant de la promenade, ils couraient vers la demi-passerelle qui stoppe net une fois franchi le sentier pénétrant dans le bois, se transformant en balcon sur la propriété.
Et pourquoi couraient-ils vers ce point de vue ? Parce c'est là que les attendait un lapin blanc (et pas nain, lui, il faisait bien un mètre septante). J'ai pas pu lui courir après moi aussi : quand nous quittons le bois, on me remet ma laisse. Remarquez qu'avant, nous avions aperçu deux écureuils, mais pour eux, je ne me suis même pas détourné de ma route, c'est rien que des tricheurs à la course !
Aujourd'hui donc, à cause de la température j'imagine, nous n'avons fait qu'un tour assez réduit. C'est pas comme hier où, sans doute parce que j'avais trouvé qu'il vieillissait, au lieu de tourner à gauche une fois dépassée la vue sur la tour pour rentrer à travers bois, il a continué tout droit le long d'une laie qui descend, descend pour se retrouver quasi au pied de l'ancien centre de recrutement et de sélection au temps du service obligatoire et maintenant occupé par des réfugiés. Une fois là, nous avons dû prendre à gauche et remonter (et pour monter, ça monte !) à travers bois pour rejoindre la ferme par un sentier dont certains arbres étaient marqués de l'empreinte d'une patte de chien peinte en jaune. Quelle drôle d'idée !
S'il a cru m'impressionner, il se met le doigt dans l'œil jusqu'au coude : j'en ferais facilement dix fois plus (comme lui quand il marchait vraiment ! ).