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Tu parles d'une vie de chien !
19 avril 2020

Les jours se suivent...


Hier, je n'ai pas pu vous faire de compte rendu de promenade, mon bipède a passé la journée à râler contre un certain Canalblog, rugissant des trucs que j'ose à peine répéter genre "Font chier ! Tous les weekends c'est pareil ! Bordel de... !" j'arrête là, des fois que des gosses confinés et désœuvrés viennent soulager leur ennui en lisant mes palpitantes aventures.

Hier donc, dès que nous avons débouché dans l'avenue de la Bugrane (vous connaissez cette fabacée vous ? Mon bipède devrait peut-être l'utiliser pour son bête jeu du samedi), un vrombissement suspect nous a fait comprendre que les choses ne se déroulaient pas comme à l'ordinaire.

Nous avons pu confirmer notre impression dès qu'en escaladant la butte, nous avons eu vue sur le champ jouxtant (encore un mot à deux francs cinquante, comme chantait Boris) le Craetbos. Un tracteur piloté par un boer local labourait ce champ qu'il avait vaguement hersé quelques jours plus tôt.

Confirmation supplémentaire, des effluves de mazout de chauffage à combustion incomplète embaumaient tout l'environnement ! Et je parle pas de la fumée bleue de l'huile et de la poussière de limon.

Nous avons donc dû modifier notre itinéraire : nous avons escaladé la butte jusqu'en haut, longé la bordure du bosquet culbutée par le dit paysan et là, j'ai pénétré dans la prairie ou j'avais aperçu Max les deux jours précédents, mais il ne s'y trouvait personne. Elle longe les jardins d'un quartier de Koningslo et il y en a un où j'ai même vu un pigeonnier (duiventil et parfois hok pour les locaux, encore que beaucoup de ces "locaux" soient des francophones).

En quittant cette prairie, mon promeneur s'est arrêté devant sa barrière définitivement HS repoussée sur le côté. Il a poussé un sifflement admiratif puis s'est exclamé "Ça c'est de l'artisanal : du tube à gaz d'un pouce et demi ! Avec coudes, raccords en T et tout et tout !". Dans une autre vie, il a dû être plombier...

Nous avons repris le chemin et nous sommes rentrés par le sentier médian.

En débouchant dans la propriété, nous avons aperçu Baudelaire (l'épagneul breton de Maryvonne) qui s'éloignait avec son promeneur rétribué. En dehors du paysan au tracteur, c'est le seul être humain (le promeneur, pas Baudelaire) que nous avons croisé durant notre périple.

Aujourd'hui, par contre tout est rentré dans l'ordre, nous avons vu et même croisé du peuple à deux et quatre pattes, même qu'à l'approche du grand chien noir et de son couple de promeneurs je me suis écartée et ai entraîné le mien dans les labourés. Mais il s'en fout, il a des godasses ad hoc (bon, pour les chevilles, c'est peut-être autre chose).


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Commentaires
D
Un toutou est le meilleur alibi du confiné voulant sortir.... (rire)
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C
Tu m'as appris la bugrane. <br /> <br /> Je me sens moins bête, d'un coup... ;-)<br /> <br /> •.¸¸.•*`*•.¸¸☆
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M
Moi, hier, j'ai vu un dromadaire. C'est tout de même mieux qu'un épagneul breton, non?
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