Mon bipède, ce fainéant...
... n'a pas voulu chausser ce matin ses godasses de marche sous prétexte qu'à cause du festival de cuisine asiatique, je ne pourrais pas aller courir dans la prairie habituelle. (En fait, en début de matinée, cette prairie est tout-à-fait accessible et déserte, elle sert de parking pour les visiteurs de la fiesta, visiteurs dont les premiers n'arriveront qu'un brin avant midi).
Tout ça bien sûr pour ne pas devoir changer de chaussures en rentrant.
Nous avons donc garé la voiture derrière l'orangerie et entrepris de faire un petit tour en ne quittant pas les chemins de la propriété.
Mais au moment de boucler le tour en traversant le jardin français devant l'orangerie, nous avons constaté que le mur de grillages bâchés entourant la foire asiatique en obstruait totalement l'entrée.
Comme ce jardin n'est ceint que d'une clôture basse, mon promeneur aurait pu se hisser dessus et redescendre de l'autre côté. Il a prétexté qu'il ne saurait que faire de moi pendant l'opération (alors qu'il aurait pu attacher ma laisse à un des balustres). En réalité, ce vieillard cacochyme a les genoux rouillés, les muscles flapis et le mal des hauteurs à partir de soixante centimètres !
Nous avons donc dû pour rentrer à la voiture sans refaire dans l'autre sens le circuit déjà parcouru, traverser la prairie ceignant l'endroit.
Je vous dis pas l'état de ses chaussures, mouarf !
Un endroit dangereux en plus d'humide cette prairie, mine de rien...
Vous le saviez vous que les lions grimpent aux arbres pour mieux vous tomber dessus ?