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Tu parles d'une vie de chien !

16 avril 2020

L'été est de retour !


La température commence à remonter, demain la météo nous promet 25°C !

Ça se voyait déjà aujourd'hui : au cours de ma promenade matinale, j'ai vu huit chiens !

Le plus étonnant, c'est celui que nous avons aperçu en arrivant là où en venant de la ferme de NOH on débouche sur le chemin menant au château d'eau.

On le voyait au loin, là où le fermier a récupéré le bout de terrain  précédemment clôturé. Il se trouvait aux pieds d'un bipède tenant en laisse un autre chien plus grand.

Quand nous sommes parvenus à cet endroit, le bipède avait disparu avec son chien en laisse mais l'autre chien était toujours là. Il est venu vers moi, mon promeneur a continué à marcher en m'appelant. Finalement j'ai dû aboyer pour m'en débarrasser .

Il est resté tout seul. Je me demande s'il n'était pas perdu.

C'est bizarre parce que les chiens sont quand même des créatures supérieurement intelligentes.

On verra demain s'il est toujours en train de m'attendre à la croisée des sentiers...


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14 avril 2020

Ciel (mon mardi) !


Phénomène étrange aujourd'hui : nous n'avons pas rencontré le moindre chien.

Uniquement des bipèdes !

Un paquet de deux femelles et une famille de quatre personnes.

Ah oui, on a aussi vu un balayeur municipal, armé d'un smartphone et maintenant une distanciation sociale stricte avec sa pelle et son balai.

Y aurait un virus qui s'attaque aux chiens, maintenant ?


13 avril 2020

Avis de tempête


L'été s'est arrêté brutalement hier soir.

Ce matin, il faisait frisquet et le vent s'est levé. Mon bipède n'est pas repassé de sa veste à sa parka, mais il a fermé sa veste, un truc que je ne lui ai que rarement vu faire.

Dans la propriété, le transfert des fleurs des cerisiers du Japon (qui étaient splendides hier) vers le sol a bien démarré.

Comme ça faisait deux jours que nous n'étions plus passés par le côté ouest du circuit (because le grand chien noir), j'ai entraîné mon promeneur directement par le raidillon. Le goulot boisé a été élargi et tout le long du champ la lisière du petit bosquet a été refoulée d'un bon mètre, une vraie dévastation (ligne bleue sur le plan).

Plus loin, un espace de quelques ares, entouré de résidus de clôture, qui ne présentait que des ronciers et quelques arbustes a été complètement dégagé et incorporé à la surface arable (en rouge). Ça change le paysage !

Remarquez que, personnellement, ça ne me fait ni chaud ni froid, c'est mon bipède toujours prompt à se poser des questions (idiotes) qui se demande si le bout de terrain ex-clôturé appartient vraiment au laboureur - pelleteur.

Comme il inspectait tout ça d'un œil inquisiteur, j'en ai profité pour vite me rouler dans les labourés. Si bien qu'au retour, j'ai eu droit à la douche, sous prétexte que je dégageais une odeur de fumier. M'en fous, j'aime bien la douche... et le parfum de fumier.

Champs4


12 avril 2020

Si tu y mets la patte, tu auras du bâton !


Aujourd'hui, j'en suis certaine, nous sommes partis plus tard qu'hier pour notre promenade quotidienne.

En débouchant de la propriété, j'ai aperçu Max plus bas dans l'avenue de la Bugrane mais il était à l'arrêt : sa promeneuse discutait le bout de gras avec une autre bipède, elle aussi accompagnée  d'un chien.

Devant nous, sur la droite, il y avait un monsieur et un gamin. Quand ils ont été suffisamment éloignés dans l'allée des Moutons, mon "maître" m'a détachée et j'ai pu aller flairer le champ de colza : il venait d'être récolté la veille. J'ai expliqué à Célestine sous son commentaire d'hier que parallèlement, le bulldozer avait également utilisé sa "pelle" pour arracher les branches des arbres bordant le champ et débordant par-dessus celui-ci. Quand l'engin se mettait à tirer sauvagement sur les branches, ça faisait un nuage doré : le pollen des floraisons , je suppose.

Après ça, en entamant la montée, nous avons croisé ce chien roux et blanc qui se promène souvent avec Max. Celui-là, il m'a sciée : sa maîtresse lui a dit "Couché Indi !" et il s'est plaqué instantanément au sol et n'a même pas soulevé un sourcil quand je suis passée à côté, un pauvre esclave !

Nous sommes descendus vers le champ, là nous avons vu passer un jogger qui regagnait  le complexe de logements sociaux de l'avenue de la Tour Japonaise (laquelle, contrairement à ce que son nom semble indiquer ne passe pas devant la dite tour, loin s'en faut !).

Nous avons alors entamé le tour du champ de graminées qui jouxte le Craetbos. Surprise : lui aussi avait été retourné ou à tout le moins hersé. Là nous avons croisé un autre promeneur accompagné d'un chien noir à grandes oreilles pendantes, nous avons dû faire un crochet dans le champ pour l'éviter. C'est là que j'ai trouvé le bâton du titre et que pour la première fois depuis vingt-cinq jours j'ai pu galoper à sa poursuite, mon bipède ayant accepté de le jeter plusieurs fois au loin (enfin loin... aussi loin que le lui permettaient ses forces déclinantes et la légèreté du petit bout de bois). Bien sûr, il s'est lassé avant moi, comme d'habitude.

Presque au point le plus éloigné du circuit, nous avons vu passer sur le sentier médian une des personnes de couleur de l'autre fois et son chien, elle se dirigeait vers le château d'eau. Là nous avons dû bifurquer à gauche et rentrer par ce fameux sentier parce qu'en face arrivaient à nouveau un mec et un grand chien !

Faudra revoir nos horaires de promenade si on veut avoir un peu la paix !

Sinon, les flics de Vilvoorde vont finir par devoir envoyer une patrouille pour régler la circulation !


11 avril 2020

J'en ai vu un !


Et même deux !

Y en avait un sur un tracteur qui tractait (what else ?) une énorme benne métallique équipée d'une déchiqueteuse /  projeteuse qui dispersait du fumier sur un champ (celui derrière le tas de marne) et un autre sur une pelleteuse destinée à remplir la benne et qui pour tuer le temps en attendant le retour de son comparse remuait mélancoliquement le tas de fumier, question de rendre à la campagne environnante sa bonne odeur de terre enrichie.

C'est pas chié, ça ?

Donc, pour notre 24ème jour de confinement, j'ai enfin pu voir un agriculteur à l'œuvre !

Je commençais à croire que ces gens faisaient partie de l'armée des ombres, qui agit en catimini comme un vulgaire coronavirus !


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10 avril 2020

Et ça continue !


Je ne sais pas ce qui a pris à mon bipède ce matin, mais nous étions dehors bien plus tôt que la veille. Ou alors, c'est la veille que nous étions plus tard que d'ordinaire, je vous l'ai dit : mon horloge interne a du mal à se stabiliser pour l'instant. Peut-être est-ce aussi le cas pour mon promeneur, bien que chez lui, l'irrégularité soit la seule chose qui soit... constante !

Toujours est-il qu'en arrivant au coin du premier champ de notre parcours, cet espace au sol sec parsemé de fragments de tiges de maïs desséchées que nous avions encore traversé hier se trouvait aujourd'hui complètement labouré.

Après ce constat, nous avons comme toujours contourné le champ de graminées et longé le Craetbos. Là, nous sommes tombés sur une dame en extase devant un arbuste. Elle n'a pas fait un seul pas durant notre approche et en faisant un crochet pour la contourner, nous avons vu qu'elle photographiait au moyen de son smartphone les bouquets de feuilles et d'inflorescences qui jaillissaient des rameaux.

Nous avons continué notre balade. Mon bipède est bizarre : il regarde majoritairement devant lui, parfois un peu sur les côtés, mais jamais derrière. C'est pour ça qu'il a été surpris quand Max a déboulé "volle petrol". Moi, je l'avais entendu arriver : son galop fait vibrer le sol, il n'a pas ma légèreté !

Nous nous sommes mis à jouer. Il est marrant Max : brusquement il arrête de sautiller autour de moi et se plaque complètement au sol; du coup j'arrête de lui courir après en aboyant. Puis, tout aussi soudainement, il se redresse pour se jeter vers moi.

Pendant ce temps-là, mon bipède avait l'air inquiet : il n'apercevait nulle part la maîtresse de Max. Elle a fini par apparaître au bout du champ et s'est mise à crier sur mon copain pour le faire revenir. À mon avis, plus il est loin d'elle, moins il obéit !

Là dessus, mon promeneur a accéléré le pas et Max a fini par nous lâcher les baskets (façon de parler, je n'ai pas de chaussures et mon bipède a des bottines de marche).

Je me demande si on le verra demain, ça met un peu d'ambiance dans le train-train quotidien (mais ça ne semble pas amuser tout le monde).


9 avril 2020

La solitude, ça n'existe pas !


C'est ce que prétendait en tout cas Gilbert Bécaud !

Moi, de toute manière, je l'ai pas connu le Gilbert, c'est mon bipède qui chantonne ça. Il a failli avoir tort car aujourd'hui, nous n'avons rencontré qu'un unique mec durant notre promenade et il n'avait même pas de chien, je me demande si ça compte...

Ce qui est étonnant, c'est qu'en dehors du manipulateur de film plastique entr'aperçu hier, nous n'avons jamais vu le moindre ouvrier agricole dans les champs et pourtant !

  • l'arbre qui obstruait le sentier médian a été dégagé
  • un des champs a été labouré
  • hier, un fossé avait été creusé le long de la clôture du jardin de la deuxième maison le long du champ
  • aujourd'hui, les branches et certains petits arbres débordant du Craetbos sur le champ de graminées ont été coupés et rejetés dans le dit bois

Faut donc croire qu'il y a de l'activité, pendant notre sieste peut-être...

Tu vas voir qu'un de ces jours, toujours sous notre nez mais sans qu'on le voie, les champs de colza vont être récoltés (ou retournés pour une sombre histoire d'engrais vert).

Même la nature travaille en catimini : ça fait deux jours que l'aubépine à l'entrée de notre terrain est en fleurs et que les prunelliers commencent eux à pousser leurs feuilles.

Je me demande où est passé Max ou alors, je soupçonne mon bipède de s'être levé plus tard que d'ordinaire malgré que mon horloge interne ne m'ait rien dit, mais elle déraille peut-être encore un peu après le changement d'heure.

C'est chiant le changement d'heure !


8 avril 2020

Miracle !


Dix-neuvième matin où nous nous promenons dans les champs de la campagne flamande juste derrière chez nous.

Chaque jour nous passons à proximité de la ferme urbaine de NOH. On entend parfois des caquètements de poules ou le cri d'un coq. Une fois nous avons même aperçu un chien (qui nous a aboyé dessus), mais jamais le moindre bipède.

Aujourd'hui, en abordant le grand roncier,

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nous avons vu un mec qui remuait au sol un grand film plastique. Le temps que nous arrivions à la clôture du terrain, il avait déjà disparu !

C'est étonnant chez ces zélateurs de la culture naturelle l'emploi d'hectares de film plastique, le matériau maudit ! Enfin, je dis ça, je dis rien, après tout, je ne suis qu'un chien, comme le susurre parfois mon bipède.


6 avril 2020

Fondu au noir


Aujourd'hui, quand nous sommes arrivés dans l'allée des Moutons, nous avons aperçu Max et sa promeneuse qui descendaient déjà vers les champs du bas.

Mon bipède a donc changé son sens de rotation et leur a emboîté le pas.

Enfin, façon de dire, parce que la gazelle et son chien fou ont rapidement commencé à prendre de la distance. Le seul moment où on regagnait une peu de terrain, c'est quand la jeune femme, modernité oblige, s'arrêtait pile pour tchatcher dans son smartphone. Mais malgré cela, le duo nous a rapidement semés.

Quand nous sommes arrivés près de la ferme urbaine de NOH, nous avons vu un autre duo chien/maîtresse qui venait vers nous. Celui-là, nous ne l'avions encore jamais croisé : un zinneke noir et blanc et une "personne de couleur" (foncée la couleur). Mon bipède, il dit "négresse" : il ne parvient pas à se débarasser du vocabulaire de sa jeunesse du temps béni des colonies (et surtout, je crois qu'il en remet parce que ça agace son binôme).

Manœuvre habituelle : accrochage de laisse, boucle d'évitement dans le champ de graminées (variété indéterminée), salutation à la dame, retour sur le sentier, décrochage de la laisse.

Après ça, nous avons dépassé le tas de marne et longé une haie de prunelliers. Là mon promeneur s'est exclamé "Ah, ceux-ci, ils ont des épines !". J'ai pas compris l'intérêt de la chose mais j'ai  fait comme si c'était une information capitale (même remarque qu'hier à propos de son caractère).

Quand nous sommes arrivés en vue du sommet de la promenade, j'ai vu débouler une sorte de petit bouledogue beige-brun suivi, je vous le donne en mille, d'une autre personne de couleur, grand teint. Même manœuvre que ci-dessus, remerciements de la dame (l'autre était restée muette) et nous avons entamé la descente vers l'allée des Moutons.

Non, il n'a pas parlé de ses genoux, par contre il a dit "Ce doit être une épidémie..."


5 avril 2020

Et vous, vous avez une bonne vue ?


Hier, nous avons débuté la promenade habituelle dans le sens habituel, donc en entamant le circuit campagnard par une montée, l'altitude lorsque nous quittons l'allée des moutons est de 47m et lorsque nous traversons le goulot boisé elle est de 67m.

Non, je n'ai pas d'altimètre incorporé, c'est Google Earth qui le dit.

Le raisonnement de mon bipède est typiquement humain (donc stupide) : il prétend qu'il vaut mieux attaquer par le morceau le plus raide, tant qu'on n'est pas encore fatigué.

Alors que si on tournait dans l'autre sens, on arriverait pépère au même endroit au bout d'une montée lente et progressive, insensible pour tout dire, et qu'on n'aurait plus qu'à descendre cette "brutale" déclivité. Mais bon, je ne suis qu'une chienne, alors...

Hier, toujours, nous avons croisé Max (les bipèdes femelles ont l'air plus intelligentes que les mâles) lorsque nous arrivions près des tas de fumier et de marne. Nos bipèdes respectifs nous ont passé nos laisses et le mien s'est écarté du chemin pour laisser passer l'autre couple (zone tampon antivirus oblige). Il l'a fait en venant se réfugier au pied du tas blanc et en a profité (après avoir salué l'autre bipède) pour prélever un échantillon et l'effriter entre ses doigts qui en sont devenus blancs de craie, confirmant la nature supposée du matériau. Je suis sûre que si on n'avait pas croisé Max, il y serait allé quand même : quand il a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs !

Passons...

Aujourd'hui, à peu près au même endroit, il m'appelle et me raccroche à ma laisse en me disant "Viens, voilà Max, on va t'attacher !"

On ne peut pas dire qu'il soit doué en identification canine !

  • certes la bestiole était une sorte de Border Collie mais la partie claire de son pelage était gris clair plutôt que blanc
  • elle était accompagnée d'un couple de bipèdes mâle/femelle
  • j'avais repéré le parfum de la dite bipède à près de cinquante mètres et je suis formelle, la maîtresse de Max n'en porte pas

Il a bien dû reconnaître son erreur quelques minutes plus tard quand nous avons aperçu Max venant à notre rencontre en arrivant près des prunelliers.

Vexé, il a bifurqué à droite, longé la séparation des champs graminée/maïs pour se retrouver sur le sentier médian où... nous avons  recroisé l'autre chien et son couple de promeneurs.

Là il était, si j'ose dire, "le nez dans son caca !"

Bon, j'ai pas trop insisté, faut qu'il me sorte demain et avec son sale caractère, vaut mieux rester prudent !


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