Hier, nous avons débuté la promenade habituelle dans le sens habituel, donc en entamant le circuit campagnard par une montée, l'altitude lorsque nous quittons l'allée des moutons est de 47m et lorsque nous traversons le goulot boisé elle est de 67m.
Non, je n'ai pas d'altimètre incorporé, c'est Google Earth qui le dit.
Le raisonnement de mon bipède est typiquement humain (donc stupide) : il prétend qu'il vaut mieux attaquer par le morceau le plus raide, tant qu'on n'est pas encore fatigué.
Alors que si on tournait dans l'autre sens, on arriverait pépère au même endroit au bout d'une montée lente et progressive, insensible pour tout dire, et qu'on n'aurait plus qu'à descendre cette "brutale" déclivité. Mais bon, je ne suis qu'une chienne, alors...
Hier, toujours, nous avons croisé Max (les bipèdes femelles ont l'air plus intelligentes que les mâles) lorsque nous arrivions près des tas de fumier et de marne. Nos bipèdes respectifs nous ont passé nos laisses et le mien s'est écarté du chemin pour laisser passer l'autre couple (zone tampon antivirus oblige). Il l'a fait en venant se réfugier au pied du tas blanc et en a profité (après avoir salué l'autre bipède) pour prélever un échantillon et l'effriter entre ses doigts qui en sont devenus blancs de craie, confirmant la nature supposée du matériau. Je suis sûre que si on n'avait pas croisé Max, il y serait allé quand même : quand il a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs !
Passons...
Aujourd'hui, à peu près au même endroit, il m'appelle et me raccroche à ma laisse en me disant "Viens, voilà Max, on va t'attacher !"
On ne peut pas dire qu'il soit doué en identification canine !
- certes la bestiole était une sorte de Border Collie mais la partie claire de son pelage était gris clair plutôt que blanc
- elle était accompagnée d'un couple de bipèdes mâle/femelle
- j'avais repéré le parfum de la dite bipède à près de cinquante mètres et je suis formelle, la maîtresse de Max n'en porte pas
Il a bien dû reconnaître son erreur quelques minutes plus tard quand nous avons aperçu Max venant à notre rencontre en arrivant près des prunelliers.
Vexé, il a bifurqué à droite, longé la séparation des champs graminée/maïs pour se retrouver sur le sentier médian où... nous avons recroisé l'autre chien et son couple de promeneurs.
Là il était, si j'ose dire, "le nez dans son caca !"
Bon, j'ai pas trop insisté, faut qu'il me sorte demain et avec son sale caractère, vaut mieux rester prudent !