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Tu parles d'une vie de chien !
12 juillet 2020

Mauvais signe


Hier, ma bipède favorite, sa sœur et ses parents sont venus souper chez nous.

Grande conversation à propos de voiture et de valises : ce matin, ils doivent être sur la route des Côtes d'Armor !

Pourquoi c'est mauvais signe ?

Parce que, comme chaque année, c'est mon promeneur qui doit aller matin et soir nourrir les chats, ouvrir et fermer les volets, arroser le jardin, les bacs à fleurs et les arbres en pots.

Du coup, mes promenades matinales vont se résumer à un petit tour hygiénique.

Maudits chats !

Ils sont trois : Zig, un mâle, Puce et Léa, deux femelles. Les deux premiers, je les connais, ils vont et viennent et je les poursuis dans le jardin. Léa ne sort jamais parce que si elle sort, Puce l'empêche de rentrer, quelle teigne ! Alors, elle vit dans les étages : elle a bien de la chance car elle partage la chambre de ma bipède favorite.

Il y en a pour trois semaines...

J'aime pas les vacances !


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6 juillet 2020

T'as une adresse ?


J'habite avenue des Liserons et depuis neuf ans que j'arpente le quartier, je n'y ai jamais vu le moindre spécimen de cette plante grimpante (remarquez que dans l'avenue de la Bugrane, j'ai jamais vu de bugrane non plus!).

Mais maintenant que nous nous promenons dans la campagne, j'en rencontre à foison du liseron. Je me suis même aperçue qu'il y en a deux variétés : une à grandes fleurs toutes blanches et une autre à fleurs plus petites, blanches mais bordées et veinées de rose. Il y en a peut être même une troisième car dans la prairie j'en ai vue avec de petites fleurs blanches. Faudra que je consulte Wikisaitoutou !

Le long du champ de maïs du haut, nous avons croisé deux policiers. Ils ont poliment salué mon bipède d'un "Bonjour, Monsieur !". Bien sûr à moi, il n'ont rien dit.

Depuis, mon promeneur se pose des questions. Pourquoi diable des flics de Vilvoorde se sont-ils adressé à lui en français ? Ou se pourrait-il qu'il se soit agi d'une invasion de la police bruxelloise en Flandre ? (Avec sa cataracte, il a pas bien vu les étiquettes des mecs).

Il est parfois marrant mon humain : chaque fois que nous rentrons sur le territoire bruxellois, avant de rentrer dans la propriété, il tape violemment des pieds sur le trottoir pour détacher la terre de ses chaussures. Il ramène de la terre flamande à Bruxelles.

C'est excessivement dangereux car avec le "droit du sol" cher à nos voisins, nous pourrions finir par devoir parler flamand.

Bon, il a pas fini de transporter la Flandre à Bruxelles, mais sait-on jamais...

Comment dit-on "Wouah !" en flamand ?


29 juin 2020

Drôle de journée

 
Aujourd'hui, nous avons quitté l'appartement un peu plus tard qu'à l'ordinaire, c'est sans doute pour ça que la promenade s'est déroulée de façon bizarre ("Vous avez dit...").

D'abord, quand nous avons entamé le circuit, un mec tout seul nous précédait de quelques mètres, mais quand nous avons débouché du fouillis de hautes herbes à mi-pente de la colline, il avait disparu ! Ou alors, il s'était transformé en une brunette avec smartphone accompagnée d'un chien.

Comme celle-ci restait immobile à consulter sa machine maudite et à obstruer le passage vers le bas de la colline, mon bipède a décidé de parcourir la boucle dans le sens inverse de celui de notre routine (quasi) quotidienne.

Là, le long du champ de maïs du haut nous avons commencé à rattraper un couple avec bébé : des chinuus comme on dit par ici (à mon avis, c'étaient plutôt des Vietnamiens, mais mon promeneur utilise toujours l'appellation générale qu'il colle  aux asiatiques). La dame portait le bébé et son binome un sac plastique où il collectait les pousses de maïs qui avaient été arrachées et qui avaient séché au sol. Je me demande bien ce qu'il comptait en faire... des cigarettes peut-être ?

Après cette rencontre, nous avons eu une accalmie. Mon bipède marchait au rythme de "Blues March" (bon, sur un tempo plus lent que l'original). Comment je le sais ? Il le fredonne à l'intérieur, mais comme sa caboche est vide, ça fait caisse de résonance.

Le long du champ de céréale (je mets pas de pluriel parce que c'est une monoculture), nous avons de nouveau vu la libellule bleue. Bon, je dis "La" libellule, mais peut-être que ce n'était pas la même, ces bestioles sont moins individualisées que nous les chiens, c'est dur de repérer un individu particulier, surtout en plein vol ! Passons...

Le long du Craetbos, nous n'avons vu personne, mais en débouchant sur le sentier central, nous sommes tombés nez à nez avec une dame accompagnée d'un grand chien beige. Mon bipède m'a empoignée par mon harnais et m'a prise dans ses bras tandis que la dame lui disait "Il n'y a pas de danger, ma chienne est très calme !".

Vous savez pas ce qu'il a répondu ? Je vous le donne en mille !

"Oui mais la mienne a un sale caractère, elle aboie sur tout ce qui bouge !"

J'ai été tellement surprise que j'ai oublié d'aboyer !

T'inquiète, il ne perd rien pour attendre, je ne voudrais pas le faire mentir !


21 juin 2020

Vous avez dit "Bizarre" ?


Depuis jeudi, nous avons repris nos promenades (sauf vendredi parce que c'était kiné pour Madame). Aujourd'hui, nous avons croisé un peu de monde : deux nanas qui faisaient leur petite gymnastique à mi-pente de la montée, un promeneur, trois joggers, une môme et un mec avec deux chiens (deux fois parce qu'ils parcouraient le circuit en sens inverse de nous).

Maintenant, c'est le liseron qui est en pleine floraison et, grâce à la pluie, dans les fissures du fragment bétonné de l'Allée des Moutons, le plantain pousse allègrement.

Bizarrement, le long du champ de céréales qui suit la ferme urbaine, nous avons aperçu par deux fois une libellule à l'abdomen portant des triangles bleus. Elle se posait sur la sente et, quand nous approchions, elle s'envolait pour se poser un peu plus loin, toujours sur la sente plutôt que de se tirer au-dessus du champ, drôle de comportement!

La présence de cette libellule m'étonne, d'où sort-elle ? Il n'y a pas la plus petite mare dans les environs, à moins qu'il s'en cache une dans le creux du Craetbos où nous n'avons jamais pénétré à cause de la densité des broussailles qui le bordent.

Bizarre, bizarre !

Oui, j'ai dit "Bizarre !"


18 juin 2020

Gadoue et limaces


C'est meilleur comme titre ?

En tout cas, c'est parfaitement de circonstance.

Bon, je rigole mais un peu jaune. Je ne la ferai pas longue aujourd'hui : je suis vexée !

Tantôt, le long du Craetbos, là où le maïs ne réussit pas très bien à pousser, sans doute à cause de l'ombre, je me suis lancée à l'assaut d'une bande de ces volatiles noirs dont je ne sais trop ce qu'ils sont : corneilles, freux, choucas ? Je vais demander à mon bipède de se renseigner.

Je le lui demanderai quand je recommencerai à lui parler parce que pour l'instant, je lui bats froid !

Pourquoi ?!?

Parce que lorsque je suis revenue vers lui à la fin de ma poursuite, vous savez ce qu'il m'a dit ?

"Tout bien réfléchi, t'es peut-être bien de la famille des limaces, toi aussi tu cours ventre à terre !"

Attention, le premier qui esquisse l'ombre d'un sourire, je le mords !


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17 juin 2020

Ça pousse !


Oui, je sais, je l'ai déjà dit, mais je vais pas me fatiguer à chercher un titre accrocheur en plus...

Les promenades sont redevenues plus irrégulières : quand c'est pas la pluie ou le kiné, c'est le cœur et ses extrasystoles, quelle nunuche ce mec ! En plus, ils ont pris des rendez-vous un peu partout, question de me pourrir la prochaine semaine.

Bon, ces deux derniers jours, nous y somme allés mais il a une nouvelle pratique maintenant : quand nous arrivons au coin du champ qui suit la ferme urbaine de NOH, il fait demi-tour "Comme ça on reste à l'ombre du Craetbos !" qu'il dit. J'te jure, il fait tout de suite une vingtaine de degrés, une nunuche je vous dis.

Comment ?

Vous ne voyez pas ce qui pousse dans tout ça ?

Ben y a le maïs, les plus hautes pousses atteignent presque un mètre maintenant.

Aujourd'hui, nous sommes allés jusqu'au noyer, ça fait des semaines que nous n'étions plus passés par là. Les noix font presque trois centimètres alors que la dernière fois, elles avaient à peine la taille de groseilles rouges (sauf qu'elles étaient vertes comme maintenant d'ailleurs).

Donc, ça pousse, vous êtes contents ?


15 juin 2020

Bonne fête papa !


Hier, en Belgique en tout cas, c'était la fête des pères, alors nous sommes allés voir le mien.

Bien sûr, nos bipèdes en ont profité pour faire un grand gueuleton dans le jardin. Nous, nous n'avons eu droit qu'à des miettes mais eux, ils n'y sont pas allés avec le dos de la cuiller :

  • à l'apéro (champagne) ils ont mangé des maatjes, du melon, de la mousse de truite aux œufs de la même bestiole,  une petite salade tomate et crevettes grises et je passe sur les saucissons, chips et autres saloperies
  • en entrée, avec un petit Chitry blanc (Chitry, c'est dans l'Auxerrois), ils ont englouti des macaronis aux ris de veau (Emilie, ma bipède préférée fabrique des pâtes fraîches mais comme elle n'a pas d'extrudeuse sur sa machine à laminer, elle fabrique les macaronis en roulant des languettes autour d'un petit bâton, tu parles d'un boulot)
  • en plat, carré de cabillaud en croûte de chorizo avec patates vapeur et coulis d'épinards, le tout arrosé d'Auxey Duresse rouge (comme après, il y avait les fromages le fils de mon promeneur en avait amené un magnum)
  • fromages variés dont un des rares Époisses encore au lait cru
  • et le dessert lui aussi réalisé par Émilie : des cylindres de glace à la noisette serrés entre deux macarons avec l'inmanquable Chantilly

Ce qui m'épate, c'est que mon promeneur patenté a refusé le petit godet de rhum agricole de la Martinique, il est pas très bien ces derniers temps (prétexte facile pour échapper à la promenade elle aussi agricole, encore que ce matin, j'y ai eu droit : il avait oublié d'être patraque).

Moi, je n'ai eu droit qu'à quelques morceaux de viande cuite froide que ma maîtresse avait apportés. C'est mieux que mon papa qui n'a droit qu'à un repas par jour (sauf quand je lui rends visite dont il profite pour me voler une partie de ma gamelle).


29 mai 2020

Ça pousse !


Aujourd'hui, nous avons de nouveau croisé Gaby, mais elle était en laisse et mon bipède m'a fait faire un grand détour dans le maïs pour éviter les problèmes. Bon, je lui ai quand même aboyé un peu dessus pour la tenir à distance. Sa comparse, Mia, elle, était en liberté et elle est venue me dire bonjour et se faire caresser par mon bipède. Je me demande si la couleur a une influence sur la caractère de ces chiens...

Je me demande comment ça va se passer dans le futur : pour l'instant les pousses de maÏs n'ont qu'une quinzaine de centimètres et mon promeneur peut facilement passer d'un interligne à l'autre, mais quand il grandira encore, ça risque de devenir compliqué.

Plus loin, le long du champ de céréales qui suit la ferme urbaine (là où je compte les limaces), entre la trace de piétinement et le fossé de drainage (dont l'utilité est toute relative par la météo actuelle), il y a une rangée de pousses qui montrent déjà leurs épis alors que dans le champ lui-même, on ne voit encore que les feuilles. Une question d'exposition au soleil sans doute.

Nous sommes passés par l'ex-prairie chevaline, le foin y a été rassemblé en andains, c'est plus facile pour y circuler que quand l'herbe fauchée y était étendue, mais ça ne crisse plus sous les pattes !


23 mai 2020

Il suffit d'un rien


Voilà : soixante-deux jours de surveillance sans faille et hier, on n'y va pas !

Moralité : aujourd'hui, quand on arrive dans l'ex-prairie à chevaux, elle a été fauchée !

C'est-y pas scandaleux ? Pour un seul jour d'absence. On n'a rien vu venir !

Bon, on va pas en faire tout un foin non plus...

Du coup, on constate que les prédictions  de l'Adrienne se sont révélées exactes : mon bipède a repris ses rogations, et cela en dépit de l'avertissement de son épouse (ma maîtresse, donc) comme quoi la météo annonçait 95% de chances de pluie.

Bon, il a fait gris mais il n'est pas tombé une goutte. Normal d'ailleurs car, pour faire plaisir à Madame Chapeau, nous n'avons pas rencontré la moindre limace dans le cadran de notre hygromètre. Mon promeneur a bien cru en apercevoir une mais en y regardant de plus près, ce petit trait noirâtre se déplaçait un peu vite pour être une limace : c'était un petit myriapode !

Quoi ? Non pas un iule, il n'était pas brillant (un peu comme mon bipède, mouarf !).

Allez, à plus !


17 mai 2020

Avant l'heure etc...


Aujourd'hui, nous avons démarré notre périple un rien après neuf heures. Conclusion : nous avons juste croisé un vieux schnock avec sac à dos qui se hâtait vers la rue de la Tour Japonaise.

Il y a deux jours, nous étions partis encore un rien plus tôt et là, nous n'avons rencontré absolument personne.

Par contre hier, nous avions pris une demi-heure de retard (ma maîtresse avait dû se laver les cheveux pour la venue de sa coiffeuse à domicile) et rien que pour parvenir au même coin de rue qu'aujourd'hui, nous avions déjà croisé quatre couples bipède/chien, après quoi j'ai arrêté de compter.

Ces bipèdes n'ont aucun respect pour les horaires ! Je comprends pourquoi le mien a renoncé à faire moine !

J'ai découvert un instrument de mesure du degré hygrométrique de l'air : la trace qui longe le champ qui sépare la ferme urbaine du chemin vers le château d'eau. Il me reste à trouver l'équation qui transformerait en pourcentage d'humidité relative mon unité à moi : le nombre de limaces au mètre courant de promenade entre ces deux points précis.

Aujourd'hui il faisait particulièrement sec : j'en ai même pas vu une !


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