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Tu parles d'une vie de chien !
27 avril 2019

Psychorigide


Aujourd'hui c'est fini mais nous avons eu quelques jours de beau temps et donc...

De promenade !

Ces derniers temps, je le trouvais un peu mou mon promeneur, rognant sur la longueur de nos périples. Mais les trois dernières fois, il a consenti à allonger le parcours.

Si je ne réussis pas à l'entraîner dans des déviations (on dit des diverticules, vous qui possédez son langage ?), il a tendance à répéter le même trajet, quel manque d'imagination quand même !

C'est à un point tel que les deux premiers jours, en traversant la grande cuvette herbeuse en contrebas de la ferme ("hoeve", ils disent par ici), nous sommes passés quelques centimètres à droite de la même pauvre vieille chaussette abandonnée dans l'herbe. C'est dire avec quelle précision il se répète, la prairie fait quand même une cinquantaine de mètres de largeur.

Psychorigide je vous dis !

Comment ?

Le troisième jour on ne l'a pas vue ?

Ça ne prouve rien : entre temps ils avaient tondu la pelouse, sinon, je parie qu'on repassait pile dessus.


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13 avril 2019

Vision nocturne


Rassurez-vous, je ne vais pas vous parler des capacités visuelles de ma race, on trouve ça très facilement ailleurs.

Non, je vais vous parler d'une rencontre, enfin, de trois.

Lors de mon ultime sortie hygiénique du jour, il arrive que j'aperçoive un renard. Toujours le même, j'imagine. Normal, ces bestioles ne sortent que la nuit.

Souvent, je le vois de loin et je me contente de m'arrêter pour l'observer. Mais il y a quelques jours, il était tapi à l'abri du buisson de Forsythia dans la pelouse bordant l'extrémité sud de l'immeuble, donc directement sur mon trajet habituel.

Comme il était immobile, je ne l'ai repéré que grâce à mon flair proverbial. Je me suis donc précipité vers lui en aboyant furieusement et la bestiole a détalé la queue entre les jambes (ouais, je sais, ce sont les chevaux qui ont des jambes, pas les renards ni les chiens ni même les petits bateaux).

Ma course a été stoppée net au bout de quelques mètres, mon bipède tenant ferme ma laisse.

Ces deux derniers soirs, il était à découvert dans la même pelouse et mon promeneur l'a aperçu en même temps que moi. Au moment où j'allais m'élancer vers lui, le mec au bout de ma laisse l'a bloquée et y a imprimé un coup sec en disant "Non !"

Quand il me parle en utilisant des phrases, je sais que je ne dois pas vraiment m'inquiéter de ce qu'il baragouine. Mais quand il se met à n'utiliser qu'un seul mot d'un ton bref, genre "Ici!" "Assis!" "Non!" et qu'il le souligne d'une traction de ma laisse, je crois qu'il est temps de me méfier.

Je n'ai donc pas aboyé ni ne me suis rué vers l'animal. Du coup, au lieu de se débiner, le renard est venu vers nous. Il s'est quand même arrêté à environ deux mètres, il n'est pas fou non plus. Du coup j'ai pu l'observer : c'est fou l'air sournois que ça peut avoir ce machin à te regarder en biais, je ne comprends pas pourquoi mon patron peut le trouver sympathique au point de m'empêcher de le chasser.

Enfin, tous les goûts sont dans la nature, déjà qu'il raconte partout qu'il préfère les chats aux chiens...

Bon, c'est pas moi qui l'ai choisi non plus !


5 avril 2019

Le mystère s'épaissit


Aujourd'hui, nous sommes (enfin) retournés au domaine des trois fontaines.

Cela fait un petit temps maintenant que nous n'allons plus nous garer derrière l'orangerie d'où l'on peut facilement rayonner à travers tout le domaine.

Par facilité, je suppose (ou pour éviter les problèmes par grand vent), mon chauffeur arrête la voiture près de la première prairie. Je dois reconnaître que ce très grand espace herbeux et plat me permet de donner libre cours à mes humeurs galopantes.

Classiquement, nous avons parcouru une première longueur en direction du jardin japonais et c'est là que j'ai remarqué que plus nous avancions, plus son front se plissait et plus il scrutait le sommet du fameux jardin.

Nous avons fini par y arriver et y pénétrer. Sa perplexité s'est confirmée. Nous sommes grimpés jusqu'au sommet du monticule où se trouvaient les pins brunis. Étonnamment, presque tout était vert !

En une semaine, ça tenait du miracle. (Voilà ce que c'est de ne pas effectuer de visite quotidienne)

J'ai dû lui faire remarquer en grattant le sol que celui-ci était complètement débarrassé de ses touffes d'herbe et de ses paquets d'aiguilles mortes. Le sol avait été travaillé et on y voyait encore les traces d'un ratissage complet. Perplexe il était !

Moi, je crois qu'ils ont arraché les arbres malades (ou morts) et qu'ils en ont replanté de nouveaux. Lui, il n'est sûr de rien : en gand enquêteur qu'il est, il a omis de faire un relevé combiné photographique et topographique de départ.

Remarquez que s'il s'arrête pour prendre des photos, je le rappelle à l'ordre en lui sautant gaiement dessus ou en lui mordant le bas du pantalon. On ne va pas se laisser distraire de la promenade quand même !


3 avril 2019

Une saison en enfer


Rien ne va plus ! Le temps est pourri, il pleut quand il ne grêle pas, le vent souffle, les températures sont en chute libre.

Pour tout arranger, hier, c'était atelier soie et orthopédiste, aujourd'hui, c'était kiné, lundi je ne me rappelle plus mais en tout cas, nous ne sommes pas sortis.

Et demain ce sera quoi ? T'inquiète, il trouvera bien quelque-chose.

Ma dernière promenade remonte à dimanche, un petit galop vite fait sous la surveillance de mon promeneur attitré. J'avais bien essayé d'embarquer l'Adrienne, mais elle a refusé : elle venait de se laver les cheveux ! J'te jure... est-ce que ça m'empêche de courir quand on me lave les cheveux ? Sont bizarres ces bipèdes !

L'Adrienne, c'est une amie de mes patrons, une fan de l'Atomium. De temps en temps, elle passe par ici. Elle me caresse en me parlant dans une langue que je ne comprends pas, mais ce n'est pas grave, j'entends bien à la mélodie de sa voix que ce sont des mots doux. Et moi, les caresses et les mots doux, j'aime ça. Du coup, ben, j'aime l'Adrienne !


21 mars 2019

Les travaux sont terminés !

 
Aujourd'hui, la voie était à nouveau libre, nous avons pu arriver à la grande prairie sous le vent du ring (n'en déplaise à Madame Chapeau) sans devoir faire le tour de Kassei-Borgt (un petit patelin résidentiel phagocyté par le grand Vilvoorde).

Au bout de notre première traversée de la prairie, mon promeneur a pénétré dans le petit jardin japonais. Mauvais signe, il a sorti son GSM, quelque chose le turlupinait. Il a pris une photo en râlant et pestant contre, je cite, "ces saloperies d'écrans où on ne voit strictement rien dès qu'il y a le moindre rayon de soleil, bordel !".

Photo0029

C'est qu'il se demandait si nous étions face à deux espèces de pins de couleurs différentes ou à un seule avec des individus malades.

Après la photo, il a commencé à tout examiner de plus près et découvert que les seules aiguilles au sol étaient de couleur brune, puis , finalement, un arbre encore vert avec seulement deux premiers plumeaux bruns.

Les arbres sont donc malades et la maladie se propage.

Cette conclusion semble l'avoir satisfait. J'imagine que c'est au niveau de la compréhension du phénomène et pas à la perspective de la disparition prochaine de ces  pauvres arbrisseaux, mais sait-on jamais avec lui...


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17 mars 2019

Une île sous le vent

 
Au bout d'une semaine pénible, mon promeneur attitré a enfin consenti à m'emmener courir dans la première prairie du domaine des trois fontaines.

Petite parenthèse : les travaux censés être terminés pour le 15 mars n'ont pas progressé d'un iota, y a toujours un bout de chemin à faire tenue en laisse.

Mais revenons au domaine : immédiatement voisin de la région bruxelloise,  l'endroit peut donc être considéré comme une île de verdure en milieu urbain, d'où mon titre poétique.

Et le vent là-dedans, me direz-vous !

Eh bien, regardez la photo :

3 fontaines

Vous voyez la double bande grise qui traverse l'image de gauche à droite et vice-versa ? C'est la portion nord du ring de Bruxelles.

Le titre complet devrait donc être "Une île de verdure sous le vent du ring".

Le vent du ring, vous connaissez non ? Anhydride carbonique, oxydes d'azote, particules fines, j'en passe et de meilleures. De quoi respirer à pleins poumons !

Mais pas un mot à mon bipède, il a vraiment pas besoin de prétexte supplémentaire.


11 mars 2019

Bourrasques

 
Hier, j'ai été très convaincante.

À force de gémissements, d'aboiements, de regards de cocker, de grattage de genou, de circulation rapide autour de lui, j'ai fini par le décider à sortir.

Je dois bien reconnaître qu'il y est allé avec des semelles de plomb (remarquez qu'avec les coups de boutoir du vent, c'était peut-être pas une mauvaise idée les semelles de plomb).

Tout se ligue contre ma promenade. Non seulement le temps est pourri mais en plus les travaux ont refait leur apparition sur le trajet vers le domaine : cette fois-ci, ils ont enlevé le rond-point après les studios de la télé commerciale flamande.

En m'emmenant vers la voiture, il a fait ses râleries et menaces habituelles : "Tu vas voir qu'on va devoir ramper pour éviter de s'envoler et qu'on va être douchés sévère, mais t'auras beau faire l'andouille on ne retournera pas à la voiture avant une demi-heure de promenade !"

Et nous voilà partis vers la prairie. Déjà, à cause du rond-point, on a dû se garer le long de la route et y aller à pied à la prairie, ça j'aime pas parce qu'il y a la laisse.

En arrivant, j'ai pu constater que les fleurs qui entouraient le petit jardin japonais début février (y a plus de saisons!) étaient déjà presque toutes fanées.

cerisier

Côté vent, il avait pas tout à fait tort dans son discours, par contre, côté pluie, il n'est pas tombé une goutte pendant toute la promenade...

Bon, il a fini par avoir raison : il a eu droit à la totale vent et drache pendant qu'il faisait le plein et regonflait le pneu arrière droit (faut le mettre à niveau tous les trois ou quatre jours, paraît qu'il va passer incessamment au garage). J'espère qu'avoir eu raison lui a fait plaisir, moi je m'en fous, j'étais dans la voiture.


 

24 février 2019

Le jeu du bâton

 

Au jeu du bâton, je suis une vedette car, à l'instar des grand gardiens de but du foot international, je suis la reine de l'antici-pation.

Dès que mon bipède s'apprête à lancer le bâton, je me mets à galoper dans la bonne direcion : celle où il va lancer son projectile ligneux.

Cet humain est tellement prévisible !

 À peine fais-je mine de balancer son bout de branche que le chien se met à courir ventre à terre.

Il faut que j'attende pour pouvoir lancer le machin dans la direction où il s'est élancé si je veux qu'il ait une chance de le retrouver.

Ce chien est complètement stupide !


17 février 2019

En voiture Simone !

 

Hier, contrairement à aujourd'hui, nous ne sommes pas allés courir dans les prairies du domaine des trois fontaines.

Nous sommes partis en voiture.

La voiture, sur les autoroutes, ça va : je m'allonge sur la banquette et bercée par le ronronnement régulier du moteur, je m'assoupis. Pareil pour ma maîtresse.

Là où c'est moins drôle, c'est quand mon chauffeur (et j'ai l'impression qu'il s'ingénie à en trouver) emprunte des petites routes sinueuses ou traverse des patelins remplis de ronds-points en changeant régulièrement de régime moteur : je suis ballottée d'un côté à l'autre et ça m'énerve, alors je rouspète, je grogne et là, c'est eux qui n'aiment pas ça.

Hier, ils sont allés à Chimay manger le menu Saint-Valentin de la Ferme des 4 Saisons (pendant ce temp-là, ils m'abandonnent dans la voiture où je dors dans mon panier sur le siège arrière).

Je me demande bien pourquoi ils se sont crus obligés de faire ça, vu que le jour même de cette fête stupide, ils avaient déjà englouti des noix de Saint-Jacques en carpaccio, du foie gras mi-cuit et du homard, le tout arrosé de Champagne rosé (et après, mon bipède dit qu'il dort mal, soi-disant parce que je me collerais contre son estomac dans le lit).

Ce bipède, il parle en conduisant. Je me demande bien à qui il s'adresse vu que son binôme s'endort dès que la voiture démarre. C'est comme ça qu'en arrivant à Chimay il a déclaré "Tiens, Chimay est jumelé avec Conflans-Sainte-Honorine !" et après un instant (est-ce que par hasard il aurait réfléchi ?) "C'est vrai que ces patelins sont chacun à un bout de l'Oise".

J'ai pas répondu, qu'est-ce qu'il veut bien que ça me fasse ! Moi ce qui m'intéresse, c'est quand on va bien pouvoir aller se promener dans la forêt de Chimay, parce que ça commence à bien faire ce trajet en bagnole !


9 février 2019

C'était téléphoné

 

Comme vous l'aurez sans doute appris sur le blog personnel de mon secrétaire qui ferait mieux de s'occuper de moi plutôt que de  balancer des âneries sur la place publique, nous avons déménagé voici quelques mois.

Comparé au rez-de-chaussée, le quatrième, je peux vous le dire, c'est pas pratique du tout !

Déjà, on ne voit rien de ce qui se passe sur le chemin devant l'immeuble donc, aucune raison d'aboyer sur tout ce qui bouge, vu que rien ne bouge !

Ensuite, il y a l'ascenseur ! C'est une boîte avec un couvercle vertical qui produit des bruits bizarres avant de commencer à se mouvoir et qui continue à en produire pendant qu'elle se meut (la vache !). Je ne suis d'ailleurs pas certaine de ce qui se déplace là-dedans : l'ascenseur ou l'immeuble ? Tout est relatif comme le disent aussi bien Einstein que le prof de grammaire.

Mais passons...

Au rez-de-chaussée, on sonnait assez peu à la porte parce que si on attendait de la visite, mes bipèdes voyaient souvent arriver les visiteurs et ouvraient les portes avant que ceux-ci ne sonnent.

Ici, c'est bernique : tous ceux qui viennent doivent sonner, ce qui me permet de donner un concert d'aboiements entre le moment où ils sonnent et celui où ils débarquent dans l'appartement. Grâce à l'ascenseur (un seul pour dix-neuf appartements) j'ai souvent le temps de sortir une œuvre en plusieurs mouvements !

Alors, mes cohabitants ont inventé une astuce : ils demandent aux visiteurs de les appeler sur leur téléphone pour éviter d'utiliser la sonnette et déclencher une nouvelle et brillante (qui qu'a dit "bruyante" ?) interprétaion de ma part, les salauds !

Mais t'inquiète, j'ai eu vite compris la manœuvre et maintenant, j'aboie dès qu'un des téléphones sonne, on n'est jamais assez prévoyant !


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