Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
13 avril 2020

Avis de tempête


L'été s'est arrêté brutalement hier soir.

Ce matin, il faisait frisquet et le vent s'est levé. Mon bipède n'est pas repassé de sa veste à sa parka, mais il a fermé sa veste, un truc que je ne lui ai que rarement vu faire.

Dans la propriété, le transfert des fleurs des cerisiers du Japon (qui étaient splendides hier) vers le sol a bien démarré.

Comme ça faisait deux jours que nous n'étions plus passés par le côté ouest du circuit (because le grand chien noir), j'ai entraîné mon promeneur directement par le raidillon. Le goulot boisé a été élargi et tout le long du champ la lisière du petit bosquet a été refoulée d'un bon mètre, une vraie dévastation (ligne bleue sur le plan).

Plus loin, un espace de quelques ares, entouré de résidus de clôture, qui ne présentait que des ronciers et quelques arbustes a été complètement dégagé et incorporé à la surface arable (en rouge). Ça change le paysage !

Remarquez que, personnellement, ça ne me fait ni chaud ni froid, c'est mon bipède toujours prompt à se poser des questions (idiotes) qui se demande si le bout de terrain ex-clôturé appartient vraiment au laboureur - pelleteur.

Comme il inspectait tout ça d'un œil inquisiteur, j'en ai profité pour vite me rouler dans les labourés. Si bien qu'au retour, j'ai eu droit à la douche, sous prétexte que je dégageais une odeur de fumier. M'en fous, j'aime bien la douche... et le parfum de fumier.

Champs4


Publicité
Publicité
11 avril 2020

J'en ai vu un !


Et même deux !

Y en avait un sur un tracteur qui tractait (what else ?) une énorme benne métallique équipée d'une déchiqueteuse /  projeteuse qui dispersait du fumier sur un champ (celui derrière le tas de marne) et un autre sur une pelleteuse destinée à remplir la benne et qui pour tuer le temps en attendant le retour de son comparse remuait mélancoliquement le tas de fumier, question de rendre à la campagne environnante sa bonne odeur de terre enrichie.

C'est pas chié, ça ?

Donc, pour notre 24ème jour de confinement, j'ai enfin pu voir un agriculteur à l'œuvre !

Je commençais à croire que ces gens faisaient partie de l'armée des ombres, qui agit en catimini comme un vulgaire coronavirus !


10 avril 2020

Et ça continue !


Je ne sais pas ce qui a pris à mon bipède ce matin, mais nous étions dehors bien plus tôt que la veille. Ou alors, c'est la veille que nous étions plus tard que d'ordinaire, je vous l'ai dit : mon horloge interne a du mal à se stabiliser pour l'instant. Peut-être est-ce aussi le cas pour mon promeneur, bien que chez lui, l'irrégularité soit la seule chose qui soit... constante !

Toujours est-il qu'en arrivant au coin du premier champ de notre parcours, cet espace au sol sec parsemé de fragments de tiges de maïs desséchées que nous avions encore traversé hier se trouvait aujourd'hui complètement labouré.

Après ce constat, nous avons comme toujours contourné le champ de graminées et longé le Craetbos. Là, nous sommes tombés sur une dame en extase devant un arbuste. Elle n'a pas fait un seul pas durant notre approche et en faisant un crochet pour la contourner, nous avons vu qu'elle photographiait au moyen de son smartphone les bouquets de feuilles et d'inflorescences qui jaillissaient des rameaux.

Nous avons continué notre balade. Mon bipède est bizarre : il regarde majoritairement devant lui, parfois un peu sur les côtés, mais jamais derrière. C'est pour ça qu'il a été surpris quand Max a déboulé "volle petrol". Moi, je l'avais entendu arriver : son galop fait vibrer le sol, il n'a pas ma légèreté !

Nous nous sommes mis à jouer. Il est marrant Max : brusquement il arrête de sautiller autour de moi et se plaque complètement au sol; du coup j'arrête de lui courir après en aboyant. Puis, tout aussi soudainement, il se redresse pour se jeter vers moi.

Pendant ce temps-là, mon bipède avait l'air inquiet : il n'apercevait nulle part la maîtresse de Max. Elle a fini par apparaître au bout du champ et s'est mise à crier sur mon copain pour le faire revenir. À mon avis, plus il est loin d'elle, moins il obéit !

Là dessus, mon promeneur a accéléré le pas et Max a fini par nous lâcher les baskets (façon de parler, je n'ai pas de chaussures et mon bipède a des bottines de marche).

Je me demande si on le verra demain, ça met un peu d'ambiance dans le train-train quotidien (mais ça ne semble pas amuser tout le monde).


9 avril 2020

La solitude, ça n'existe pas !


C'est ce que prétendait en tout cas Gilbert Bécaud !

Moi, de toute manière, je l'ai pas connu le Gilbert, c'est mon bipède qui chantonne ça. Il a failli avoir tort car aujourd'hui, nous n'avons rencontré qu'un unique mec durant notre promenade et il n'avait même pas de chien, je me demande si ça compte...

Ce qui est étonnant, c'est qu'en dehors du manipulateur de film plastique entr'aperçu hier, nous n'avons jamais vu le moindre ouvrier agricole dans les champs et pourtant !

  • l'arbre qui obstruait le sentier médian a été dégagé
  • un des champs a été labouré
  • hier, un fossé avait été creusé le long de la clôture du jardin de la deuxième maison le long du champ
  • aujourd'hui, les branches et certains petits arbres débordant du Craetbos sur le champ de graminées ont été coupés et rejetés dans le dit bois

Faut donc croire qu'il y a de l'activité, pendant notre sieste peut-être...

Tu vas voir qu'un de ces jours, toujours sous notre nez mais sans qu'on le voie, les champs de colza vont être récoltés (ou retournés pour une sombre histoire d'engrais vert).

Même la nature travaille en catimini : ça fait deux jours que l'aubépine à l'entrée de notre terrain est en fleurs et que les prunelliers commencent eux à pousser leurs feuilles.

Je me demande où est passé Max ou alors, je soupçonne mon bipède de s'être levé plus tard que d'ordinaire malgré que mon horloge interne ne m'ait rien dit, mais elle déraille peut-être encore un peu après le changement d'heure.

C'est chiant le changement d'heure !


8 avril 2020

Miracle !


Dix-neuvième matin où nous nous promenons dans les champs de la campagne flamande juste derrière chez nous.

Chaque jour nous passons à proximité de la ferme urbaine de NOH. On entend parfois des caquètements de poules ou le cri d'un coq. Une fois nous avons même aperçu un chien (qui nous a aboyé dessus), mais jamais le moindre bipède.

Aujourd'hui, en abordant le grand roncier,

P1020404

nous avons vu un mec qui remuait au sol un grand film plastique. Le temps que nous arrivions à la clôture du terrain, il avait déjà disparu !

C'est étonnant chez ces zélateurs de la culture naturelle l'emploi d'hectares de film plastique, le matériau maudit ! Enfin, je dis ça, je dis rien, après tout, je ne suis qu'un chien, comme le susurre parfois mon bipède.


Publicité
Publicité
6 avril 2020

Fondu au noir


Aujourd'hui, quand nous sommes arrivés dans l'allée des Moutons, nous avons aperçu Max et sa promeneuse qui descendaient déjà vers les champs du bas.

Mon bipède a donc changé son sens de rotation et leur a emboîté le pas.

Enfin, façon de dire, parce que la gazelle et son chien fou ont rapidement commencé à prendre de la distance. Le seul moment où on regagnait une peu de terrain, c'est quand la jeune femme, modernité oblige, s'arrêtait pile pour tchatcher dans son smartphone. Mais malgré cela, le duo nous a rapidement semés.

Quand nous sommes arrivés près de la ferme urbaine de NOH, nous avons vu un autre duo chien/maîtresse qui venait vers nous. Celui-là, nous ne l'avions encore jamais croisé : un zinneke noir et blanc et une "personne de couleur" (foncée la couleur). Mon bipède, il dit "négresse" : il ne parvient pas à se débarasser du vocabulaire de sa jeunesse du temps béni des colonies (et surtout, je crois qu'il en remet parce que ça agace son binôme).

Manœuvre habituelle : accrochage de laisse, boucle d'évitement dans le champ de graminées (variété indéterminée), salutation à la dame, retour sur le sentier, décrochage de la laisse.

Après ça, nous avons dépassé le tas de marne et longé une haie de prunelliers. Là mon promeneur s'est exclamé "Ah, ceux-ci, ils ont des épines !". J'ai pas compris l'intérêt de la chose mais j'ai  fait comme si c'était une information capitale (même remarque qu'hier à propos de son caractère).

Quand nous sommes arrivés en vue du sommet de la promenade, j'ai vu débouler une sorte de petit bouledogue beige-brun suivi, je vous le donne en mille, d'une autre personne de couleur, grand teint. Même manœuvre que ci-dessus, remerciements de la dame (l'autre était restée muette) et nous avons entamé la descente vers l'allée des Moutons.

Non, il n'a pas parlé de ses genoux, par contre il a dit "Ce doit être une épidémie..."


5 avril 2020

Et vous, vous avez une bonne vue ?


Hier, nous avons débuté la promenade habituelle dans le sens habituel, donc en entamant le circuit campagnard par une montée, l'altitude lorsque nous quittons l'allée des moutons est de 47m et lorsque nous traversons le goulot boisé elle est de 67m.

Non, je n'ai pas d'altimètre incorporé, c'est Google Earth qui le dit.

Le raisonnement de mon bipède est typiquement humain (donc stupide) : il prétend qu'il vaut mieux attaquer par le morceau le plus raide, tant qu'on n'est pas encore fatigué.

Alors que si on tournait dans l'autre sens, on arriverait pépère au même endroit au bout d'une montée lente et progressive, insensible pour tout dire, et qu'on n'aurait plus qu'à descendre cette "brutale" déclivité. Mais bon, je ne suis qu'une chienne, alors...

Hier, toujours, nous avons croisé Max (les bipèdes femelles ont l'air plus intelligentes que les mâles) lorsque nous arrivions près des tas de fumier et de marne. Nos bipèdes respectifs nous ont passé nos laisses et le mien s'est écarté du chemin pour laisser passer l'autre couple (zone tampon antivirus oblige). Il l'a fait en venant se réfugier au pied du tas blanc et en a profité (après avoir salué l'autre bipède) pour prélever un échantillon et l'effriter entre ses doigts qui en sont devenus blancs de craie, confirmant la nature supposée du matériau. Je suis sûre que si on n'avait pas croisé Max, il y serait allé quand même : quand il a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs !

Passons...

Aujourd'hui, à peu près au même endroit, il m'appelle et me raccroche à ma laisse en me disant "Viens, voilà Max, on va t'attacher !"

On ne peut pas dire qu'il soit doué en identification canine !

  • certes la bestiole était une sorte de Border Collie mais la partie claire de son pelage était gris clair plutôt que blanc
  • elle était accompagnée d'un couple de bipèdes mâle/femelle
  • j'avais repéré le parfum de la dite bipède à près de cinquante mètres et je suis formelle, la maîtresse de Max n'en porte pas

Il a bien dû reconnaître son erreur quelques minutes plus tard quand nous avons aperçu Max venant à notre rencontre en arrivant près des prunelliers.

Vexé, il a bifurqué à droite, longé la séparation des champs graminée/maïs pour se retrouver sur le sentier médian où... nous avons  recroisé l'autre chien et son couple de promeneurs.

Là il était, si j'ose dire, "le nez dans son caca !"

Bon, j'ai pas trop insisté, faut qu'il me sorte demain et avec son sale caractère, vaut mieux rester prudent !


3 avril 2020

Quoi ???


Ce matin, je n'ai pas dû chercher beaucoup pour trouver Max !

Nous avions à peine entamé la descente dans l'allée des Moutons qu'il a déboulé au galop pour venir me rejoindre.

J'étais encore en laisse, mais ça ne m'a pas empêché de le poursuivre, de lui aboyer dessus et de faire mine de le mordre.

Là dessus, sa maîtresse est arrivée en courant, l'a attrapé et lui a passé sa laisse en s'excusant auprès de mon bipède.

Et c'est là que je n'en ai pas cru mes oreilles !

Vous savez ce qu'il a répondu cet âmelaïeke ?

"Il n'y a pas de problème, c'est une excitée, elle a un sale caractère !"

J'ai été tellement choquée que j'ai arrêté d'aboyer !

T'en foutrai du sale caractère, moi !

Il ne perd rien pour attendre le mec, je lui réserve un chien de ma chienne !


2 avril 2020

Ben v'là (encore) aut'chose !


Finalement, le confinement a du bon : avant, il fallait tout pour que mon bipède sorte la voiture pour m'emmener au domaine. Maintenant, c'est ronde matinale chaque jour, pour un peu je me prendrais pour un chien garde-frontière.

Bon, ce qui aide, c'est qu'il n'y a plus de courses, plus d'atelier, plus de kiné et qu'en plus, le temps est au beau fixe.

Aujourd'hui, mon promeneur a emmené l'appareil-photo de son binome. J'aime pas trop ça parce que ça provoque des haltes et moi, les haltes, je déteste ! Faut rester concentré sur le but essentiel de la promenade : courir et marcher, mais pas s'arrêter.

Des photos, je vous jure, à quoi ça peut servir, c'est même pas comestible !

Donc, dès qu'il s'arrête pour en prendre, moi je lui saute dessus pour le rappeler à son devoir. Il a pas l'air de trop aimer ça, mais je m'en fous, qui c'est le chef ici ?

À part ça, ça faisait deux jours que nous n'avions pas vu Max. Aujourd'hui je l'ai aperçu de loin : il avait emprunté la voie médiane du terrain, peut-être qu'il est adepte du yoga ? Il devançait largement sa promeneuse qui le suivait en compagnie d'une autre dame, elle aussi accompagnée d'un chien qui restait près d'elle.

Quand j'ai aboyé pour attirer son attention, c'est mon bipède qui l'a vu et il l'a photographié, de notre bout du champ. Même en zoomant à donf, on le voit même pas : il est dans l'ombre !

Je vous le disait bien : la photo, ça sert à rien !

P1020420


29 mars 2020

Humain, trop humain !


Depuis quatre jours, mon bipède semble avoir fixé définitivement (jusqu'à preuve du contraire, sait-on jamais avec lui...) l'itinéraire de notre promenade matinale.

Je vous montre :

Champs3
Lors des deux promenades précédentes, nous avons croisé Max et sa maîtresse (moi, j'ai un bipède et je fais ce que je veux, mais lui, il obéit ! Je me demande si les Border Collie sont vraiment des chiens) à peu près au même endroit, quelque part dans la traversée du grand champ à l'ouest de la ferme urbaine de Neder-over-Heembeek (cliquez, vous verrez mieux!).

Dans les deux cas, nous avions effectué le circuit en progressant dans le sens des aiguilles d'une montre.

Avec la logique qui le caractérise, mon bipède s'est dit "Si nous changeons de sens, nous ne croiserons plus Max et sa charmante bipède, puisque nous tournerons dans le même sens".

Aussitôt dit...

Ce matin, nous avons emprunté le sens trigonométrique (je sais, il vous l'a déjà faite celle-là, alors je fais comme lui) et en abordant le coude du sentier avant la jonction des deux massifs boisés qui avons-nous rencontrés ?

Max et sa charmante maîtresse !

Cette gentille jeune dame avait sans doute utilisé le même raisonnement que mon promeneur attitré ! La logique humaine a ses limites...

Encore que, je dois le reconnaître, mon promeneur, tandis que nous nous éloignions du point de rencontre, a murmuré : "Le pire, c'est que je le savais !"


Publicité
Publicité
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité