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Tu parles d'une vie de chien !
4 novembre 2022

Gonflé le mec !

 
Hier, sur le chemin de ma promenade, à la demande de son épouse, mon bipède a fait un arrêt chez les Pilifs pour acheter une baguette (ce truc stupide que les Belges appelaient souvent "pain français" avant ma naissance, pas un bout de bois à balancer pour me faire courir).

Comme les chiens sont interdits à l'intérieur du magasin et que je ne suis pas vraiment du genre à patienter sagement assis devant la porte du lieu, je dois l'attendre enfermé dans la voiture.

Au bout d'un temps, comme je ne le vois pas revenir et que je me demande combien de temps il me faudra encore patienter avant de pouvoir faire pipi, je jette un œil par la lunette arrière et qu'est-ce que je vois ?

... Il se dirige vers une autre voiture en compagnie d'une bipède blonde et il transporte un potimarron et un butternut en plus du sac à baguette. Je me répète : gonflé le mec, presqu'autant que ma vessie ! Jouer les jolis cœurs à 81 balais... je m'en vais dire un mot à ma maîtresse !

Pour engager la conversation, je lui signalerai que depuis quelques jours, dans le terre-plein central de la montée (ou la descente dans l'autre sens) du Craetveld, il y a tout un paquet de jonquilles en fleurs.

Mais, attendez... c'est peut-être pour ça que le petit vieux se croit au printemps !


 

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9 octobre 2022

Cruelle déception


Ce matin, des travaux empêchaient de virer à gauche au bout de la rue Bruyn pour passer sous le ring. Nous avons dû faire une boucle vers la doite jusqu'au prochain embranchement pour remonter l'avenue de Tyras dans l'autre sens.

En rentrant de ma promenade nous avons constaté que les voitures sortant du ring devaient faire une boucle empruntant le rond-point de l'hôpital militaire. C'est là que mon chauffeur s'est pris pour sa copine Célestine et s'est exclamé avec son plus bel accent du sud : "Putain ! Ça va être beau demain matin !"

Passons...

Dans la prairie ce matin, j'ai décidé d'emmener mon promeneur contourner le jardin japonais. Il m'a suivi docilement. C'est en arrivant derrière ce fameux jardin que j'ai eu un coup au cœur : j'ai cru apercevoir dans l'herbe un huit à la crème ! Vous connaissez non?

Huit

En m'approchant, j'ai pensé "Zut, y a déjà une autre bestiole qu'a bouffé toute la crème !"

Mais c'était pire que ça : quand je suis arrivée encore plus près j'ai constaté qu'il ne s'agissait que de vulgaires champignons !

IMG_20221009_094419

Encore un coup du "Meilleur pâtissier" et de ses recettes en trompe-l'œil !

Saleté de télé !


 

26 septembre 2022

Ah, la météo !

 
Après la canicule, le temps vire au vinaigre. Malgré tout, nous sommes allés régulièrement galoper dans la grande prairie (façon de parler bien sûr : moi je galope, lui... il m'attend).

Aujourd'hui, c'est début de semaine : kiné le lundi atelier le mardi etc... Remarquez  que demain y'aura pas atelier because la fête de la communauté française, mais ma copine Louise a réquisitionné ma bagnole et mon chauffeur pour une virée au DOCKS, alors...

Hier a donc été mon dernier jour de prairie. Avec la pluie qui est tombée depuis la fin de la canicule je vous dis pas comment les champignons s'en donnent à cœur joie ! Y en a partout, de toutes les sortes et les couleurs, isolés, en petits groupes ou en ronds de sorcières !

Comme dit mon promeneur qui n'est pas l'oncle de Joe Krapov pour rien : "Va y avoir du spore !"


 

15 septembre 2022

Gagné !

 

Je vous l'avais dit : ce matin, ils étaient là !

À peine l'herbe de la grande prairie avait-elle repris un peu de couleur qu'ils sont venu tondre...

Bon, pour être honnête, je dois admettre qu'il y a une différence.

On distingue assez facilement le côté tondu : c'est celui où il y a des traces de roues !


 

12 août 2022

Ce type est fou !

 
L'autre jour (oui, je sais, ça commence toujours pareil, vous préféreriez peut-être "Il était une fois" ?) tandis que je gambade autour de lui, mon bipède promeneur stoppe son avancée puis revient sur ses pas d'un bon mètre. C'est vous dire où en sont ses  temps de réaction !

Il se penche et ramasse un petit objet dépassant d'une touffe d'herbe (si, si, il y a encore quelques touffes d'herbe par-ci par-là). Il considère la chose et la fourre dans la poche de sa veste (si, si, il porte une veste malgré la météo, bon c'est une sorte de gilet pour photographe avec des poches un peu partout).

Je vous montre la chose. Mais non, pas la veste, l'objet de son attention :

Tigette001

Oui, vous avez bien deviné : une tigette de glucomètre !

Ce type est fou, je vous dis !

Et le VIH, hein ?


 

 

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3 août 2022

Ben v'là aut'chose !

 
Lorsque, comme aujourd'hui, le soleil commence à cogner dès le début de la matinée, mon bipède gare la voiture au bord de la grande prairie, me libère et, après avoir refermé les portières, il traverse la prairie jusqu'à la seconde rangée de hêtres pourpres. Aux environs de neuf heures trente, le soleil se trouve presque aligné avec cette succession d'arbres, ce qui projette au sol un bande quasi continue d'ombre (sauf au pied de l'un ou l'autre individu resté malingre).

C'est dans cette zone ombragée qu'il se déplace pendant que je me dégourdis les pattes dans la prairie (l'est pas si con qu'il en a l'air finalement) c'est aussi dans cette zone que subsiste malgré la sècheresse un tapis d'herbe encore verte.

Habituellement, il progresse jusqu'à la haie qui clôture l'endroit du côté des studios de VTM et fait demi-tour pour rentrer par le même chemin. Mais aujourd'hui, il s'est arrêté devant l'entrée du jardin japonais. Il ne voulait pas réveiller quatre dormeurs enfouis dans leurs sacs de couchage dans la dite zone d'ombre.

Nous avons donc traversé le jardin japonais où, incidemment, nous avons constaté que l'entrée du terrier (supposé de blaireau) avait été obturée par des pierres puis nous sommes rentrés à l'ombre de l'autre rangée de hêtres pourpres.

Je croyais que dans notre pays le camping sauvage était interdit mais mon promeneur à l'esprit chicanier a posé une question intéressante : "Un mec dans un sac de couchage peut-il être considéré comme un campeur sauvage?"

Je vous laisse vous pencher sur la question, il fait trop chaud pour que j'y réfléchisse moi-même !


 

2 août 2022

On n'est plus chez soi !

 
L'autre jour, en arrivant au domaine, qu'est-ce que j'aperçois planté au milieu de la grande prairie sur ses guibolles rouges ?

Une cigogne, à nouveau!

Avec ce maudit réchauffement, on finira par avoir des marabouts (non, pas de ceux qui laissent leur pub dans les boîtes aux lettres, ça on en a depuis longtemps), des jabirus même peut-être...

Je vous le dis : on n'est plus chez soi !


 

24 juillet 2022

Ce type est fou !

 
Hier, mes bipèdes se sont levés à cinq heures du matin. À peine habillé, mon promeneur patenté m'a emmenée faire pipi,  après quoi il m'a enfermée dans la voiture et a embarqué ma maîtresse et ma bipède préférée : Émilie. On a roulé, roulé, roulé puis ils ont débarqué ma copine à la gare de Lille !

Après ça, nous sommes repartis et on a recommencé à rouler, rouler, rouler. Heureusement, ma maîtresse a eu un petit besoin à satisfaire et j'ai pu me dégourdir les pattes quelques minutes avant de... repartir !

On a fini par arriver au moulin de Moulbaix où ils ont fait le plein de farines diverses et moi une nouvelle vidange, après quoi... nous avons repris la route pour rentrer à la maison. Charmante journée !

Remarquez que la veille, c'était pas mieux : Mon bipède s'est mis à compulser les centaines et centaines de photos stockées dans le buffet à la recherche de vues de Sommières à la demande de leur ami René. Bien sûr, il n'a rien trouvé (mais il reste encore une trentaine de charriots de dias et deux énormes cartons sur le dessus de la garde-robe, mais là, il souffle avant de s'y remettre).

L'ennui c'est que s'il n'a pas trouvé ce qu'il cherchait, il a remis au jour quelques photos dont celle-ci :

zelga007

Il me l'a mise sous le nez en disant : "Regarde, c'est Zelga, elle, c'était une brave bête : gentille, calme, et elle n'a jamais aboyé, elle !"

Et alors ? Il voudrait pas que je l'affiche au dessus de mon coussin des fois ? Non mais...


 

10 juillet 2022

Jack Russell terrier

 
Aujourd'hui, en arrivant au pied du tertre du petit jardin japonais, au lieu de le contourner comme d'ordinaire, mon bipède en a franchi la clôture. Il m'a étonnée, je n'imaginais pas qu'il pouvait encore lever la jambe jusque quarante centimètres. Je l'ai donc suivi (moi, je passe en dessous de cette petite rambarde métallique).

Ça faisait un moment que je n'y avais plus mis les pattes et lui non plus (ben oui, il a des pattes, c'est pas un cheval quand même!). Après quelques mètres sur le petit sentier qui grimpe vers le sommet, nous avons croisé un terrier, un fameux terrier, je vous montre :

IMG_20220710_092656_BURST001_COVER

Oui, je me suis mise sur la photo, pas pour faire de mon Jan, mais juste pour mieux vous permettre d'appréhender les dimensions de la chose.

En l'apercevant, mon bipède s'est exclamé : "Ou c'est un fameux lapin, un géant des Flandres peut-être, ou c'est un blaireau !"

Du coup, contrairement à ce que semble laisser entendre le nom complet de ma race (voyez le titre) je ne m'y suis pas précipitée : les lapins, ça va, mais les blaireaux, c'est que des grosses brutes au caractère ombrageux ces machins-là !

En arrivant au sommet du monticule, nous avons vu qu'on avait démonté un des petits monuments en pierre, une bande de blaireaux d'un autre genre sans doute (des buveurs de Corona, si j'en juge par la bouteille abandonnée au pied)...

IMG_20220710_093035_BURST001_COVER

Sur le chemin du retour vers la voiture, nous avons pu constater l'influence néfaste du Tour de France sur les esprits locaux : un peloton serré de Flamands à deux roues se prenant tous pour Wout  van Aert (un pédaleur forcené ayant fait ses classes dans le cyclo-cross) a dévalé le sentier.  Je n'ai eu que le temps de me jeter dans les buissons pour leur échapper.

Tous des blaireaux, je vous dis !


 

29 juin 2022

Bis repetita...

 
Aujourd'hui, au moment où nous revenions à la voiture après mon petit sprint dans la grande prairie, un autre véhicule s'est garé derrière le nôtre et tandis que je sautais dans le nôtre, un chien en est descendu.

"Tiens, vous avez un Jack Russell !" s'est exclamé un autre malabar que le cousin de Mustapha à l'adresse de mon bipède, "Il a quel âge ?"

Et c'était (re)parti !

Tout y est passé  souligné par un bel accent bruxellois:

  • lui aussi avait eu un Jack Russell pendant seize ans
  • lui n'enlève jamais la laisse de son chien (un gros truc sympa bien poilu noir et blanc, ou l'inverse)
  • mais moi, comme je suis petite, je peux courir librement, même si c'est défendu !
  • mais dans le domaine  faut quand même se méfier : des chiens disparaissent
  • faut faire attention aux tiques, ça amène des maladies terribles
  • mais lui, il sait là-contre : il vaporise un mélange eau/vinaigre sur le pelage du chien
  • le vinaigre, c'est souverain contre les tiques et bon marché, contrairement aux trucs des pharmaciens et les tiques, on les voit tomber dès qu'on met du vinaigre
  • c'est des recettes de l'ancien temps, le vinaigre ça écarte les moustiques et les puces
  • il en a toujours dans son sac car il emmène toujours un sac avec de l'eau (va faire chaud aujourd'hui !) et le nécessaire de base pour survivre dans le milieu hostile du domaine

Il a fini par lâcher mon bipède en lui disant "Je ne vais pas te tenir plus longtemps, on se reverra sûrement !"

Eh ben, ça promet!


 

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