Hep, taxi !
Depuis la fin des congés pendant lesquels nous allions (presque) tous les jours au Domaine vu qu'il n'y avait pas atelier pour ma maîtresse, que son kiné retardait l'heure de ses séances et que mon promeneur attendait que nous soyons rentrés pour aller s'occuper des chats chez ses petites-filles qui étaient au ski à Saint-Véran, le plus haut patelin de France, nos visites à ma prairie se font plus rares !
...Ouais, je joue mon petit Proust (ma chère) pour énerver mon bipède qui déteste Marcel.
Donc, aujourd'hui, nous débarquons à l'endroit dit et nous garons la voiture derrière un taxi à l'arrêt moteur tournant.
Au lieu de me faire courir vite fait dans la prairie comme à l'ordinaire voilà-t-y pas que mon promeneur décide d'ajouter une petite balade à travers bois jusqu'au jardin de l'orangerie (et retour, ça va de soi sans quoi, je ne serais pas là pour vous raconter tout ça).
Balade c'est façon de parler parce que quand il fait ce genre d'opération, mon bipède avance au rythme de marches militaires qu'il soufflote (oui, il a les lèvres un peu trop sèches pour siffloter, alors, il soufflote).
Quand nous sommes revenus à la voiture, le taxi était toujours là moteur tournant. C'est alors que mon bipède à jeté un œil à l'intérieur. Le taximan était bien là, allongé sur son siège réglé en position couchette et y a pas que le moteur qui ronflait !
Comme mon bipède, il est pas du genre à interrompre le sommeil du juste pour lui causer pollution et code de la route, d'autant qu'on pourrait lui rétorquer que comme nous habitons au bord de terres agricoles, nous ferions tout aussi bien de nous y promener sans avoir besoin d'un trajet en voiture, nous sommes repartis sur la pointe des pneus !