Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Tu parles d'une vie de chien !

12 mars 2023

Hep, taxi !

 

Depuis la fin des congés pendant lesquels nous allions (presque) tous les jours au Domaine vu qu'il n'y avait pas atelier pour ma maîtresse, que son kiné retardait l'heure de ses séances et que mon promeneur attendait que nous soyons rentrés pour aller s'occuper des chats chez ses petites-filles qui étaient au ski à Saint-Véran, le plus haut patelin de France, nos visites à ma prairie se font plus rares !

...Ouais, je joue mon petit Proust (ma chère) pour énerver mon bipède qui déteste Marcel.

Donc, aujourd'hui, nous débarquons à l'endroit dit et nous garons la voiture derrière un taxi à l'arrêt moteur tournant.

Au lieu de me faire courir vite fait dans la prairie comme à l'ordinaire voilà-t-y pas que mon promeneur décide d'ajouter une petite balade à travers bois jusqu'au jardin de l'orangerie (et retour, ça va de soi sans quoi, je ne serais pas là pour vous raconter tout ça).

Balade c'est façon de parler parce que quand il fait ce genre d'opération, mon bipède avance au rythme de marches militaires qu'il soufflote (oui, il a les lèvres un peu trop sèches pour siffloter, alors, il soufflote).

Quand nous sommes revenus à la voiture, le taxi était toujours là moteur tournant. C'est alors que mon bipède à jeté un œil à l'intérieur. Le taximan était bien là, allongé sur son siège réglé en position couchette et y a pas que le moteur qui ronflait !

Comme mon bipède, il est pas du genre à interrompre le sommeil du juste pour lui causer pollution et code de la route, d'autant qu'on pourrait lui rétorquer que comme nous habitons au bord de terres agricoles, nous ferions tout aussi bien de nous y promener sans avoir besoin d'un trajet en voiture, nous sommes repartis sur la pointe des pneus !


 

 

Publicité
Publicité
25 février 2023

Perturbations

 
Ce matin, en débouchant du couloir des caves dans le garage pour embarquer dans ma voiture en compagnie de mon chauffeur (si, si, c'est un chauffeur : il porte une casquette !), nous sommes tombés sur un troupeau de bipèdes qui nous barrait le passage.

J'ai rapidement mis de l'ordre là-dedans en leur aboyant dessus (j'ai peut-être eu des ancêtres meneurs de moutons, va savoir !).

Quand nous sommes rentrés de ma promenade avec arrêt ravitaillement chez les Pilifs, ils étaient toujours là. Cette fois-ci, ils avaient compris et ils se sont écartés pour nous laisser passer.

À la fin de ma promenade apéritive du midi, j'ai décidé de rentrer par les garages. Les mecs n'étaient plus là, ils avaient compris !

Enfin, c'est ce que je croyais... car quand nous avons pénétré dans le couloir des caves, après le premier coude, le sol était jonché de matériel divers : des trépieds, des parapluies à la surface interne métallisée, des vêtements, des sacs...

C'est là que nous avons entendu des bavardages et des cris. J'ai voulu aller mettre de l'ordre là aussi, mais mon bipède a décidé d'emprunter l'escalier du 33 pour revenir au rez-de-chaussée et rentrer par le 31 pour y prendre l'ascenseur, question de ne pas perturber ce qui, selon lui, devait être un tournage de scène vidéo.

Un tournage, dans notre cave ! C'est vrai qu'avec ses couloirs, ses portes grises et ses lettres et chiffres noirs au pochoir, ça fait un peu bunker de la Wehrmacht les caves.

Ben dis-donc, j'en reviens pas, du cinéma underground, à notre époque... mais où va le monde ?


 

 

13 février 2023

Toujours vivante

 
Ce matin, la radio annonce un temps très ensoleillé pour aujourd'hui. Je quitte donc le lit pleine d'espoir et me livre à quelques exercices de stretching question d'être prête pour la course. Je vais alors voir dans le living car depuis la chambre j'ai vu mon bipède y transférer le grand plateau depuis la cuisine.

Effectivement, tout est prêt et je peux manger mes tartines au miel (même si je dois les partager avec mon"maître". C'est fou ce que ça peut bouffer ces humains...).

Après, c'est le départ en voiture pour la grande prairie. Durant le trajet, j'essaie d'activer les choses en me lamentant sur le 30 km/h obligatoire, les entassements matinaux aux feux, le nombre de feux, les autobus prioritaires et toutes ces choses qui n'ont pour seul but que d'entraver mon déplacement.

À l'arrivée à la grande prairie, ouais, il y a un peu de soleil, mais l'herbe est encore bien givrée et il ne fait pas chaud chaud. Paraitrait que ça va s'améliorer dans la journée mais en attendant, ça caille ! Remarquez que je m'en fous, c'est juste pour relever la contradiction.

Hier, où il n'avait été question de soleil à la météo que pour dire qu'il n'y en aurait pas, il faisait beaucoup plus doux à la même heure et l'herbe était bien verte !

Par contre, nous avions dû aller garer la voiture derrière les écuries du domaine parce que tous les espaces de stationnement le long de la grande prairie étaient occupés par des voitures. Il y avait sûrement un truc au club de volley, mais ce ne devait pas être une rencontre de judo parce que cette fois-ci, je n'ai vu personne en pyjama.

Avantage de l'événement : mon bipède était sorti de sa routine quotidienne et, tout dérouté, il nous a fait faire une beaucoup plus grande promenade que l'habituel petit tour vite fait dans la prairie. Hélas, aujourd'hui, il est retombé dan son train-train...

Vivement que la gentille personne qui me parle doucement en flamand revienne! Elle, elle sait ce que promener veut dire !


 

 

31 janvier 2023

Cherche secrétaire...

 
C'est gentil de vous inquiéter de mon silence prolongé, mais je n'y suis pour rien : c'est mon bipède qui est surbooké. Donc, il n'a pas le temps de s'acquiter de son travail de sténo-dactylo.

Vous émettez des doutes ? Prenons un jour au hasard, aujourd'hui par exemple :

L'animal se lève à 6:14, il passe par la salle de bain et les toilettes, il démarre les deux ordis du living puis passe dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner (en Belgique, on dit "déjeuner") : jus oranges sanguines/mandarines, tartines au miel, toasts au beurre. Pour le thé (vert) et le café (arabica), il attendra l'arrivée de ma maîtresse. Entre-temps, il enregistre sa tension artérielle, enfile son parka, se colle la casquette (une Stetson en cuir reçue de sa fille) sur la caboche et chausse ses godasses. Il me tire du lit en criant "Câline, pipi !", m'enfile mon harnais et y attache la laisse et on y va. Quand nous sommes de retour ma maîtresse est prête et c'est parti pour le premier repas du jour. Une fois la table débarrassée, comme c'est mardi, il doit conduire ma maîtresse à  son atelier de peinture sur soie au centre culturel du patelin d'à côté. En cours de trajet, Louise appelle : elle est à son poste chez les Pilifs mais a oublié à la maison ses godasses de sécurité indispensables en cuisine. Donc, après avoir déposé sa moitié à son atelier, le gaillard doit passer chez sa fille, dégoter les godasses dans la buanderie en sous-sol et les transporter jusque Neder-over-Heembeek. Comme ma maîtresse l'avait chargé de faire des courses, il doit alors faire un petit détour par le Delhaize du coin. Il vient en coup de vent ranger les trucs dans le frigo et repart aussitôt parce qu'il doit dégotter un distributeur de billets : dans l'après-midi ma maîtresse a rendez-vous chez son gynécologue pour le suivi de son hystérectomie de la semaine dernière, lequel Doc Gynéco demande le paiement en liquide de ses prestations en pure contravention avec la nouvelle loi en vigueur. Le midi, repas vite fait et départ pour Watermael-Boisfort (ouiii : Doc Gynéco consulte de l'autre côté de l'agglomération), retour par les boulevards périphériques en pleine heure de pointe. Impression des données médicales pour lui et son épouse parce que demain matin, ils ont rendez-vous chez leur médecin (qui est une médecine comme je suis "le chien qui est une chienne") et c'est reparti pour un tour, comme (presque) chaque jour !

Avec tout ça, c'est à peine s'il a le temps de me faire faire mes quatre sorties quotidiennes. Alors, taper sur son clavier, vous pensez s'il s'en tape !


 

20 décembre 2022

Les temps sont durs !

 
Bon, je réussis quand même à obtenir quelques déplacements vers le domaine mais entre kiné, atelier, cardiologue, gynécologue, anesthésiste, manège, courses au Docks et autres empêchements, c'est quand même la portion congrue ! Y a que le froid qu'il ne semble pas prendre pour prétexte (sauf pour m'enfiler ce maudit pull-chaussette rouge, mais il ne l'a fait que deux fois).

Et même un jour où plein de bonnes intentions mon bipède avait décidé d'y aller en vitesse entre deux excuses, quand nous sommes arrivés sous le pont du ring, la route vers les galopades était barrée par une énorme barrière : même les travaux s'en mêlent !

Et maintenant, grâce à Noël, entre un sapin rachitique et un autre synthétique, les boules en plastique et les guirlandes électriques, c'est la panique!

Vivement l'après Nouvel An !


 

Publicité
Publicité
3 décembre 2022

Encore des travaux ?

 
Depuis hier, Avent oblige, les cougnous sont de retour à la boulangerie des Pilifs. Le vendredi et le samedi, mon bipède a donc remplacé l'achat des croissants par celui des cougnous.

Hier, mes "maîtres" devaient rendre visite à un de leurs amis malade à une centaine de kilomètres donc, j'ai juste eu droit à quelques mètres de parcours dans la prairie derrière l'estaminet et basta !

Aujourd'hui, j'espérais bien me rattraper  au domaine.

Les choses semblaient bien emmanchées puisqu'en quittant les Pilifs, la bagnole a pris la direction que j'espérais !

Sauf qu'en arrivant sous le pont du ring, nous nous sommes aperçus que la route vers la Medialaan était barrée ! Tout se ligue contre moi...

Nous avons donc fait demi-tour et sommes revenus chez les Pilifs (où il y a un monde fou because la vente des sapins de Noël) et là, nous avons traversé le domaine pour atterrir dans le petit bois en contrebas. Là, j'ai enfin pu courir librement, ça faisait un bout de temps qu'on n'y était plus allés et que je n'avais plus entendu le bruissement de ma course dans les feuilles mortes accumulées.

N'empêche, je me demande combien de temps ça va de nouveau prendre pour  récupérer l'accès à ma prairie !


 

 

20 novembre 2022

Journée pyjama

 
Comment ? Non, je n'ai pas de pyjama... et arrêtez d'insuffler des idées idiotes à qui vous savez !

Hier, en arrivant le long de la grande prairie, Beneluxlaan ça s'appelle, il n'y avait plus une seule place de parking de libre !

De l'autre côté de la rue, il y a un ensemble hôtel/bar/salle de volley avec un grand parking mais celui-ci débordait largement dans la rue et même les rues environnantes (Italie et Nederland laan).

Des voitures qui se garaient sortaient des tas de gens... en pyjama!

Si, si, comme je vous le dis !

Au moment où je me disais que l'hôtel avait dû être vachement surbooké, mon bipède s'est exclamé "Zut, c'est la grande foire annuelle des kimonos !"

Il semblerait qu'on organise parfois dans le complexe du volleyball une grande rencontre de judo.

Bon, tout le monde peut se tromper, non ?

En désespoir de cause, nous avons dû nous garer à l'intérieur du domaine des 3 Fontaines, mais comme il pleuvait un peu, ça tombait bien : nous avons pu nous promener dans les chemins sous le couvert des arbres.

Ce qui m'inquiète, c'est qu'aujourd'hui, il n'y avait ni gusses en pyjama ni pluie, mais il est quand même retourné se garer au même endroit.

Et ma course dans l'herbe, nom d'un chien !?

Bon, pour dire la vérité, c'est un peu ma faute, ce matin quand il commençait à préparer le petit-déjeuner, je suis allée pleurer près de lui et il en a conclu (l'est finalement pas si con qu'il en a l'air) que je voulais sortir. Du coup, dans l'urgence, il a mis ses chaussures normales et quand nous sommes repartis, fainéant comme il est, il n'a pas remplacé ses molières par ses godasses de marche et donc... bernique pour l'herbe !

La prochaine fois, je me retiens, comme les élèves de l'Adrienne...


 

7 novembre 2022

Agression

 
Aujourd'hui, lundi, c'est kiné pour ma maîtresse.

Conclusion : pas de visite au domaine, juste une promenade hygiénique de grand matin (et demain, ce sera pareil, mardi c'est atelier peinture sur soie).

En faisant le tour du clos du Lodaal, nous avons croisé un chat : plus grand que moi,  tigré, la toison bien fournie. Avec ses poils à la pointe des oreilles et pointant sous la mâchoire, on aurait dit un lynx ! Sauf qu'il avait une longue queue.

Je l'avais déjà aperçu hier dans le jardin d'une des maisons du Knijf, je ne sais pas comment il était arrivé derrière le grillage et je lui avait même aboyé dessus, ces chats, ça se croit tout permis !

Donc, après que nous l'ayons croisé, il s'est mis à nous suivre, sournoisement. Et, tandis que nous remontions l'avenue des Liserons et que je reniflais une de ces innombrables trottinettes abandonnées sur les trottoirs, il m'a sauté dessus dites-donc ! Je crois qu'il voulait jouer, mais quand même !

Et vous savez ce que mon bipède a eu comme réaction ? Je vous le donne en mille !

Il a dit "Ça va, le chat ?"

Je m'en doutais un peu, mais maintenant, j'en suis sûre : Ce mec préfère les chats !


6 novembre 2022

Bizarre !

 
Ça fait des mois maintenant que quand nous avons l'occasion d'aller jusque la grande prairie du domaine des trois fontaines, mon promeneur et moi effectuons le même tour de piste.

Nous débarquons de la voiture, nous rendons au-delà de la première rangée de hêtres pourpres, progressons jusqu'au petit jardin japonais, en faisons le tour dans le sens trigonométrique (on voit tout de suite que l'animal a un fond matheux) et revenons à notre point de départ le long de la deuxième rangée de Fagus sylvatica f. purpurea pour ceux qui aiment se montrer précis sur la dénomination des choses.

Et voilà-t-y pas que ce matin, au lieu de virer vers la dite rangée d'arbres, il rejoint le chemin qui vient de derrière les studios de VTM et l'emprunte jusqu'au-delà de l'enclos pour chiens (oui, c'est un espace réservé aux ébats de la gent canine où on peut libérer ses membres de la laisse qu'ils étaient censés porter en dehors, tu parles !).

Là, il a pénétré dans le sous-bois. Comme il y a peu de fréquentation pour l'instant, avec les feuilles mortes on a eu du mal à repérer la petite trace qui sinue, monte et redescend pour parvenir au bord de la tranchée du chemin creux qui passe sous le ring. En suivant ce fossé, on a fini par rejoindre la prairie juste avant l'entrée de la passerelle qui enjambe le dit chemin creux et on est revenu à la voiture.

Moi, je suis, je ne fais pas de commentaire, les rabs de promenade m'arrangent toujours.

N'empêche, je me demande bien quelle mouche l'a piqué ! Il avait peut-être le genou en forme... à moins qu'il s'entraîne pour essayer de pister la blondinette de l'autre jour ? Il a toutes ses chances : elle roule en Duster !

4 novembre 2022

Gonflé le mec !

 
Hier, sur le chemin de ma promenade, à la demande de son épouse, mon bipède a fait un arrêt chez les Pilifs pour acheter une baguette (ce truc stupide que les Belges appelaient souvent "pain français" avant ma naissance, pas un bout de bois à balancer pour me faire courir).

Comme les chiens sont interdits à l'intérieur du magasin et que je ne suis pas vraiment du genre à patienter sagement assis devant la porte du lieu, je dois l'attendre enfermé dans la voiture.

Au bout d'un temps, comme je ne le vois pas revenir et que je me demande combien de temps il me faudra encore patienter avant de pouvoir faire pipi, je jette un œil par la lunette arrière et qu'est-ce que je vois ?

... Il se dirige vers une autre voiture en compagnie d'une bipède blonde et il transporte un potimarron et un butternut en plus du sac à baguette. Je me répète : gonflé le mec, presqu'autant que ma vessie ! Jouer les jolis cœurs à 81 balais... je m'en vais dire un mot à ma maîtresse !

Pour engager la conversation, je lui signalerai que depuis quelques jours, dans le terre-plein central de la montée (ou la descente dans l'autre sens) du Craetveld, il y a tout un paquet de jonquilles en fleurs.

Mais, attendez... c'est peut-être pour ça que le petit vieux se croit au printemps !


 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité