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Tu parles d'une vie de chien !
promenade
10 mai 2020

Stop !


Ce matin, nous allions démarrer notre quarante-huitième promenade de deux kilomètres (environ) dans la campagne flamande. C'est bien la première fois que nous avons réussi à en aligner une aussi impressionnante série, merci le confinement et la météo estivale !

Mais en sortant de l'immeuble, il a commencé à tomber des gouttes, puis la pluie s'est accélérée. Du coup, après avoir fait mon minimum hygiénique, nous sommes rentrés !

De toute façon, la série n'aurait pas pu se prolonger beaucoup : jeudi, mon bipède promeneur devra déposer sa voiture à sept heures trente chez le carrossier.

Je crains fort que ce soit la fin de mes sorties régulières, je le connais : quand il réussit à s'extraire de la routine bien huilée, c'est dur de l'y faire revenir !

Pour l'instant, comme la pluie n'a duré que quelques minutes, je fais le forcing : je gémis, je lui gratte les guiboles, je cours en rond autour de lui, en pure perte hélas ! On voit bien que sa mère était ardennaise : il est un peu (beaucoup) buté !

Pauvre de moi !


Ajout post déambulatoire

Finalement, à force de persévérance, j'ai eu gain de cause ! Un peu après dix heures, il a rechaussé ses godasses, m'a remis mon harnais et nous sommes ressortis !

Bon, l'ambiance n'était pas au beau fixe, comme râleur, il se pose un peu là !

Et les circonstances n'ont pas aidé : en grimpant la côte vers la sortie de la propriété, nous avons dépassé un mec avec poussette et sa femme tenant par la main une gamine blonde de quelques années. Pour ce faire j'ai brusquement changé de côté par rapport à mon promeneur. Du coup la laisse a accroché le distributeur de sacacaca solidaire de la poignée enrouleuse de laisse, le réservoir s'est ouvert et le rouleau a descendu la pente dévidant son contenu dont l'extrémité est restée accrochée à la fente délivreuse. Il a dû tout ramasser et a fourré le ruban vert dans la poche de sa veste en m'adressant de ces invectives dont il a le secret.

Du coup, la petite famille avait repris de l'avance et nous l'avons à nouveau dépassée à l'entrée de l'allée des Moutons. De là, on apercevait des promeneurs avec chiens sur la butte.

Devant nous il y avait un gaillard et une dame avec un chien en liberté, ils allaient à un train de sénateur et la môme battait les broussailles à la recherche de Dieu sait quoi (un endroit pour faire pipi ?). La sente étroite ne permettant pas le dépassement, nous avons continué à descendre l'allée pour rejoindre l'itinéraire classique à la sortie de la cité. Nous avions à peine tourné le coin qu'un couple avec un chien a suivi nos pas. Mon promeneur m'a traînée au pas de gymnastique jusqu'à l'entrée du champ longeant le Craetbos et nous l'avons contourné. J'ai pu enfin être débarassée de ma laisse.

Là, c'était calme mais en arrivant au croisement avec le sentier médian, j'ai dû remettre ma laisse et nous avons croisé en ordre dispersé quatre vététistes, trois joggers et la famille à poussette. Nous n'avons pas pu faire le crochet par l'ex-prairie de Prinses, les sénateurs y déambulaient toujours au même train.

Quand nous sommes rentrés à l'appartement, mon bipède a du rebobiner le ruban de sacacaca et comme pour éviter un max de monde il avait un peu forcé le pas, il était en nage (mauvais à son âge).

Bon, je crois que c'est plus le moment d'aller l'agacer, je vais aller me reposer sur son oreiller dans la chambre, il va peut-être oublier...


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28 avril 2020

Zut !


Pour une fois, la météo avait raison !

Quand nous sommes arrivés à proximité de la ferme de NOH, les premières gouttes de la pluie annoncée se sont mises à tomber.

C'est toujours pareil, ça commence quand tu te trouves au point le plus éloigné de ta promenade ! Bah, ça a au moins un avantage : pas la peine de te demander si ce serait mieux de faire demi-tour, les deux options seront tout aussi humidifiantes.

Nous avons juste évité le crochet par la prairie ex-chevaline et nous sommes rentrés par l'itinéraire habituel.

Et j'ai eu beau courir pour essayer de rentrer plus vite, bernique, il a même pas allongé le pas. Il aurait du faire sénateur... (après tout, peut-être qu'il l'a été, je ne sais pas grand chose du passé de cet individu)

C'est vrai que lui, il s'en fout : il a une veste et une casquette, tandis que moi...

C'est à ce moment-là que j'ai réalisé pourquoi nous avions croisé Max, Bandung et leurs bipèdes qui terminaient leur promenade quand nous débutions la nôtre : ces braves dames avaient lu la météo heure par heure, elles ! Tandis que mon promeneur...

Encore une preuve irréfutable de la supériorité des femelles, même chez les zumains !


27 avril 2020

Et c'est reparti !


... pour une nouvelle semaine de confinement (quand tu penses que toute ma vie je n'ai connu qu'un dimanche sans voiture par an, ça marque !).

Comment, il manque un bout à ma phrase ? Et le titre, tu le lis même pas le titre ?!!

Donc, aujourd'hui peut-être à cause des encombrements de la veille, nous avons entamé notre promenade plus tôt (nous sommes  rentrés à l'heure où nous étions partis hier).

Mais nous avons malgré tout rencontré quelques promeneurs : en arrivant au pied de la butte, au coin de la rue de la Tour Japonaise, nous avons brûlé la politesse à un couple de bipèdes avec un cocker et, quand nous avons voulu descendre au pied du champ longeant le Craetbos, nous avons aperçu au loin une dame avec deux cockers.

Du coup nous avons continué sur le sentier médian puis, nous avons coupé à travers champs pour récupérer le trajet initial. Le couple, lui, avait emprunté ce trajet et avait donc dû croiser la dame, mais n'en avaient pas profité pour équilibrer le ratio bipèdes/cockers. C'est lui qui cette fois nous a brûlé la politesse pour la fin du trajet.

Dans la prairie ex-chevaline, j'ai constaté que ce qui n'était que de l'herbe a maintenant poussé ses inflorescences. La majorité présente des épis qui font penser à de la folle avoine mais je n'ai pas cherché à en savoir plus auprès de mon bipède : il est même pas foutu de distinguer le plantain du pissebloem, alors, tu penses, se lancer dans l'identification des graminées, les fétuques, les bromes et tout ça... mouarf !

Faut dire que tout se développe, tous les arbres ont leurs feuilles, même les charmes de la haie encerclant la pelouse où se réfugient les renards losque je les course le soir. Il y a un mois, en dehors de quelques uns, ils portaient encore leurs feuilles mortes  de l'an dernier. Aujourd'hui, c'est juste l'inverse.

On vieillit ma brave dame, lentement mais sûrement, on vieillit !


19 avril 2020

Les jours se suivent...


Hier, je n'ai pas pu vous faire de compte rendu de promenade, mon bipède a passé la journée à râler contre un certain Canalblog, rugissant des trucs que j'ose à peine répéter genre "Font chier ! Tous les weekends c'est pareil ! Bordel de... !" j'arrête là, des fois que des gosses confinés et désœuvrés viennent soulager leur ennui en lisant mes palpitantes aventures.

Hier donc, dès que nous avons débouché dans l'avenue de la Bugrane (vous connaissez cette fabacée vous ? Mon bipède devrait peut-être l'utiliser pour son bête jeu du samedi), un vrombissement suspect nous a fait comprendre que les choses ne se déroulaient pas comme à l'ordinaire.

Nous avons pu confirmer notre impression dès qu'en escaladant la butte, nous avons eu vue sur le champ jouxtant (encore un mot à deux francs cinquante, comme chantait Boris) le Craetbos. Un tracteur piloté par un boer local labourait ce champ qu'il avait vaguement hersé quelques jours plus tôt.

Confirmation supplémentaire, des effluves de mazout de chauffage à combustion incomplète embaumaient tout l'environnement ! Et je parle pas de la fumée bleue de l'huile et de la poussière de limon.

Nous avons donc dû modifier notre itinéraire : nous avons escaladé la butte jusqu'en haut, longé la bordure du bosquet culbutée par le dit paysan et là, j'ai pénétré dans la prairie ou j'avais aperçu Max les deux jours précédents, mais il ne s'y trouvait personne. Elle longe les jardins d'un quartier de Koningslo et il y en a un où j'ai même vu un pigeonnier (duiventil et parfois hok pour les locaux, encore que beaucoup de ces "locaux" soient des francophones).

En quittant cette prairie, mon promeneur s'est arrêté devant sa barrière définitivement HS repoussée sur le côté. Il a poussé un sifflement admiratif puis s'est exclamé "Ça c'est de l'artisanal : du tube à gaz d'un pouce et demi ! Avec coudes, raccords en T et tout et tout !". Dans une autre vie, il a dû être plombier...

Nous avons repris le chemin et nous sommes rentrés par le sentier médian.

En débouchant dans la propriété, nous avons aperçu Baudelaire (l'épagneul breton de Maryvonne) qui s'éloignait avec son promeneur rétribué. En dehors du paysan au tracteur, c'est le seul être humain (le promeneur, pas Baudelaire) que nous avons croisé durant notre périple.

Aujourd'hui, par contre tout est rentré dans l'ordre, nous avons vu et même croisé du peuple à deux et quatre pattes, même qu'à l'approche du grand chien noir et de son couple de promeneurs je me suis écartée et ai entraîné le mien dans les labourés. Mais il s'en fout, il a des godasses ad hoc (bon, pour les chevilles, c'est peut-être autre chose).


17 avril 2020

Le pays du matin calme


Pas grand monde ce matin : un promeneur devant nous avec un grand chien noir mais, miracle, deux gusses dans le terrain de la ferme ! (Peut-être que la troisième fois ils seront trois)

La maîtresse de Max et sa copine au chien blanc et beige ont trouvé un autre itinéraire : comme hier, nous les avons vues s'éloigner de l'autre côté du champ où le fermier épandait son fumier l'autre jour.

À part cela, j'ai encore vu un mec avec un cocker dans le sentier médian. Pas trace du pseudo teckel paumé d'hier.

En quelques jours, tous les arbres, arbrisseaux et jusqu'à la moindre brindille ont poussé leurs feuilles. Dans la partie hors champs, l'horizon se restreint, le vert masque tout. Comme l'herbe pousse également et que je ne suis pas des plus grandes, je commence à avoir du mal à voir au loin et à anticiper l'arrivée de "fil·le·s de ma race", ça peut créer des surprises !

Au moment où nous allions rejoindre l'allée des Moutons pour rentrer, nous avons vu passer un gaillard complètement déjanté sur un vélo brinquebalant qui ne l'était pas encore (déjanté) mais ça n'allait pas tarder. Il dévalait l'allée avec ses bosses et creux de béton, d'asphalte, de terre caillouteuse (et même un raccord USB) à au moins soixante à l'heure. Sa machine souffrait tellement qu'elle carillonnait de tous ses éléments.

Ils sont fous ces humains !


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16 avril 2020

L'été est de retour !


La température commence à remonter, demain la météo nous promet 25°C !

Ça se voyait déjà aujourd'hui : au cours de ma promenade matinale, j'ai vu huit chiens !

Le plus étonnant, c'est celui que nous avons aperçu en arrivant là où en venant de la ferme de NOH on débouche sur le chemin menant au château d'eau.

On le voyait au loin, là où le fermier a récupéré le bout de terrain  précédemment clôturé. Il se trouvait aux pieds d'un bipède tenant en laisse un autre chien plus grand.

Quand nous sommes parvenus à cet endroit, le bipède avait disparu avec son chien en laisse mais l'autre chien était toujours là. Il est venu vers moi, mon promeneur a continué à marcher en m'appelant. Finalement j'ai dû aboyer pour m'en débarrasser .

Il est resté tout seul. Je me demande s'il n'était pas perdu.

C'est bizarre parce que les chiens sont quand même des créatures supérieurement intelligentes.

On verra demain s'il est toujours en train de m'attendre à la croisée des sentiers...


14 avril 2020

Ciel (mon mardi) !


Phénomène étrange aujourd'hui : nous n'avons pas rencontré le moindre chien.

Uniquement des bipèdes !

Un paquet de deux femelles et une famille de quatre personnes.

Ah oui, on a aussi vu un balayeur municipal, armé d'un smartphone et maintenant une distanciation sociale stricte avec sa pelle et son balai.

Y aurait un virus qui s'attaque aux chiens, maintenant ?


11 avril 2020

J'en ai vu un !


Et même deux !

Y en avait un sur un tracteur qui tractait (what else ?) une énorme benne métallique équipée d'une déchiqueteuse /  projeteuse qui dispersait du fumier sur un champ (celui derrière le tas de marne) et un autre sur une pelleteuse destinée à remplir la benne et qui pour tuer le temps en attendant le retour de son comparse remuait mélancoliquement le tas de fumier, question de rendre à la campagne environnante sa bonne odeur de terre enrichie.

C'est pas chié, ça ?

Donc, pour notre 24ème jour de confinement, j'ai enfin pu voir un agriculteur à l'œuvre !

Je commençais à croire que ces gens faisaient partie de l'armée des ombres, qui agit en catimini comme un vulgaire coronavirus !


10 avril 2020

Et ça continue !


Je ne sais pas ce qui a pris à mon bipède ce matin, mais nous étions dehors bien plus tôt que la veille. Ou alors, c'est la veille que nous étions plus tard que d'ordinaire, je vous l'ai dit : mon horloge interne a du mal à se stabiliser pour l'instant. Peut-être est-ce aussi le cas pour mon promeneur, bien que chez lui, l'irrégularité soit la seule chose qui soit... constante !

Toujours est-il qu'en arrivant au coin du premier champ de notre parcours, cet espace au sol sec parsemé de fragments de tiges de maïs desséchées que nous avions encore traversé hier se trouvait aujourd'hui complètement labouré.

Après ce constat, nous avons comme toujours contourné le champ de graminées et longé le Craetbos. Là, nous sommes tombés sur une dame en extase devant un arbuste. Elle n'a pas fait un seul pas durant notre approche et en faisant un crochet pour la contourner, nous avons vu qu'elle photographiait au moyen de son smartphone les bouquets de feuilles et d'inflorescences qui jaillissaient des rameaux.

Nous avons continué notre balade. Mon bipède est bizarre : il regarde majoritairement devant lui, parfois un peu sur les côtés, mais jamais derrière. C'est pour ça qu'il a été surpris quand Max a déboulé "volle petrol". Moi, je l'avais entendu arriver : son galop fait vibrer le sol, il n'a pas ma légèreté !

Nous nous sommes mis à jouer. Il est marrant Max : brusquement il arrête de sautiller autour de moi et se plaque complètement au sol; du coup j'arrête de lui courir après en aboyant. Puis, tout aussi soudainement, il se redresse pour se jeter vers moi.

Pendant ce temps-là, mon bipède avait l'air inquiet : il n'apercevait nulle part la maîtresse de Max. Elle a fini par apparaître au bout du champ et s'est mise à crier sur mon copain pour le faire revenir. À mon avis, plus il est loin d'elle, moins il obéit !

Là dessus, mon promeneur a accéléré le pas et Max a fini par nous lâcher les baskets (façon de parler, je n'ai pas de chaussures et mon bipède a des bottines de marche).

Je me demande si on le verra demain, ça met un peu d'ambiance dans le train-train quotidien (mais ça ne semble pas amuser tout le monde).


9 avril 2020

La solitude, ça n'existe pas !


C'est ce que prétendait en tout cas Gilbert Bécaud !

Moi, de toute manière, je l'ai pas connu le Gilbert, c'est mon bipède qui chantonne ça. Il a failli avoir tort car aujourd'hui, nous n'avons rencontré qu'un unique mec durant notre promenade et il n'avait même pas de chien, je me demande si ça compte...

Ce qui est étonnant, c'est qu'en dehors du manipulateur de film plastique entr'aperçu hier, nous n'avons jamais vu le moindre ouvrier agricole dans les champs et pourtant !

  • l'arbre qui obstruait le sentier médian a été dégagé
  • un des champs a été labouré
  • hier, un fossé avait été creusé le long de la clôture du jardin de la deuxième maison le long du champ
  • aujourd'hui, les branches et certains petits arbres débordant du Craetbos sur le champ de graminées ont été coupés et rejetés dans le dit bois

Faut donc croire qu'il y a de l'activité, pendant notre sieste peut-être...

Tu vas voir qu'un de ces jours, toujours sous notre nez mais sans qu'on le voie, les champs de colza vont être récoltés (ou retournés pour une sombre histoire d'engrais vert).

Même la nature travaille en catimini : ça fait deux jours que l'aubépine à l'entrée de notre terrain est en fleurs et que les prunelliers commencent eux à pousser leurs feuilles.

Je me demande où est passé Max ou alors, je soupçonne mon bipède de s'être levé plus tard que d'ordinaire malgré que mon horloge interne ne m'ait rien dit, mais elle déraille peut-être encore un peu après le changement d'heure.

C'est chiant le changement d'heure !


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