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Tu parles d'une vie de chien !

19 février 2018

Finalement...

... je n'y suis pas allée à cette petite bouffe en famille.

Je ne vous dis pas ce qu'ils ont trouvé comme explication : y en a un qui n'aurait pas compris que l'autre lui avait dit de m'emmener, tout à fait le genre "C'est pas moi, c'est l'autre !

Et, comme prévu, ils ne m'ont rien rapporté, c'était trop bon, alors  on ne m'a rien laissé et, par voie de conséquence rien rapporté, rien, en dehors de... Louise ! Louise et une grande part du gâteau au chocolat de sa sœur, mais parraîtrait que le chocolat, c'est toxique pour moi. Si ça c'est pas juste pour me narguer...

C'est qu'aujourd'hui, la STIB était en grève partielle et comme la gamine devait commencer son stage au restaurant de la Ferme des Pilifs, pour ne pas prendre de risque, comme c'est à deux pas d'ici, elle a logé chez eux et mon boss l'y a déposée ce matin et récupérée ce soir. Autant dire que la journée a été chargée.

Je n'ai pas revu Louise, mais en rentrant ce soir ils ont dit que ça s'était bien passé pour elle.

Nouvelle semaine bouchée en perspective. Demain c'est atelier soie et mon promeneur est réquisitionné pour des courses en matinée. Puis, il y aura le kiné, et un tas de trucs, y a même une ancienne collègue de mon bipède qui les a embrigadés pour un resto vendredi midi.

Même maintenant, au lieu de m'accompagner au dodo, il raconte ma vie sur le net !

Ouais, là, c'est quand même un peu ma faute, je dois bien l'avouer...


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18 février 2018

Comment tu t'appelles ?

 

Il y a une chose que nous partageons avec les humains : nous ne choisissons pas nous-même notre nom !

(Oui, je sais que je l'ai déjà signalé le 28 décembre de l'an dernier, c'est pour étoffer un peu...)

Et la conséquence n'est pas toujours très réjouissante, pour nous en tout cas.

Ainsi, un de mes frères, le spécialiste de l'attaque au mollet, s'appelle Pilou, comme le tissu de la chemise de William Sheller !

 Mais il y a pire, si, si !

Ma mère, la pauvre, ils l'ont appelée comme Heinrich Ignaz Franz von :

Biber !

Quand on sait qu'ici, avoir le bibber c'est trembler comme une feuille de peuplier et que la danse de Saint Guy c'est la bibberdanns, y a de quoi avoir peur. Et n'essayez pas de me dire que ses proprios n'en savaient rien : mon œil ! Ce sont des Flamands !


17 février 2018

Pas trop tôt !

 

Aujourd'hui, mon promeneur attitré a enfin consenti à m'emmener au parc que je puisse me défouler un peu.

Nous n'avons pas trop traîné parce qu'après, il devait conduire sa moitié chez Emilie pour l'aider à préparer la grande bouffe de demain.

Je ne sais pas encore s'ils m'emmèneront à cette réunion de famille, ils se tâtent encore (faut dire qu'avec mon paternel et les chats locaux on fout une de ces pagailles, ça ne plaît pas à tout le monde).

Mais bon, qui vivra verra.


16 février 2018

Alors, on fête le Têt ?

 

Une amie de mes bipèdes attitrés les a généreusement prévenus : c'est aujourd'hui que débute l'

anneeduchien2018

C'est même l'année spécifique de ma race, le Jack Russell Terrier, puisque c'est précisément 

L'année du Chien de Terre !

Y en a qui vont souffrir !


15 février 2018

Comble

 

Alors là, c'est le comble !

Ils n'ont pas le temps de me sortir, mais ils ont trouvé celui d'emmener Louise au resto !

Vous en pensez quoi, hein ?

S'il ne m'avaient pas ramené de l'escalope de veau, je me demande ce que j'aurais dit...

Ben oui, j'ai la conscience dans l'estomac !

On ne se refait pas...


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13 février 2018

Et ça continue !

 

Le complot continue : aujourd'hui, il est allé récupérer le repassage puis il est parti avec Louise reconnaître le trajet en bus jusqu'à la ferme des Pilifs où Louise commence un stage en cuisine la semaine prochaine.

Et si ça n'avait pas été ça, il y aurait sans doute eu trop de vent (c'est vrai que ça souffle !)

Le pire, c'est qu'ils m'ont déjà laissé entendre que ce n'est pas fini : Emilie a programmé une grande bouffe pour les cinquante ans de sa mère dimanche et devinez qui va faire les courses, préparer un jus de veau, etc

Et on parle encore de kiné et de pédicure.

Et même d'une visite chez Filigranes à la recherche de bouquins sur la pâte Fimo !

Le grand n'importe quoi, quoi !

En attendant, mes griffes poussent, je vais finir avec des ongles incarnés, mais tout le monde s'en fout...


 

12 février 2018

Premier jour

 

Pas de promenade ce matin, mon promeneur attitré est allé chercher Louise chez elle en passant par Delhaize et la pharmacie, donc il est rentré trop tard, je soupçonne que ça l'arrange.

L'après-midi, on n'y va jamais, se promener, mes deux bipèdes (plus un aujourd'hui) se passionnent pour les enquêtes de Vera. Ils sont jaloux de Pivoine ou quoi ? En plus, si je me rappelle bien, ils l'ont déjà vue avant cette maudite série ! Je parie que si on rerereredonnait Derrick ou Colombo, ils les regarderaient de nouveau, rien que pour avoir un prétexte pour ne pas me sortir.

Comble, ils ont dû suspendre la retransmission parce qu'Héliette, la voisine du sixième qui a des problèmes de vue est venue m'emprunter mon secrétaire pour remplir un formulaire et un virement. Bon, c'est pas ça, je l'aime bien Héliette et je manifeste tellement mon enthousiasme quand elle est là qu'ils finissent par m'enfermer dans la chambre pour avoir la paix.

Le soir, y avait Top Chef, c'est là qu'ils se découvrent subitement un irrépressible intérêt pour la cuisine de haut vol, vous vous demanderiez bien pourquoi si vous examiniez les plats qu'ils me concoctent : bouilli, gésiers ou cœurs de poulet poêlés : pas de quoi se prendre pour Robuchon non plus.

En plus, j'ai eu droit à leurs récriminations contre cette (je cite)  "saloperie de Canalblog qui est toujours en rac"!

La totale quoi, je l'avais prédit !


11 février 2018

Fin de weekend

 

Aujourd'hui, ça allait mieux, bien que le ciel ait été couvert, mon promeneur a accepté de m'emmener au domaine. Riche idée parce que dès l'après-midi, on a eu droit à la grêle !

Il a décidé d'aller revoir l'arbre abattu par le vent. Mal lui en a pris : au niveau de la pente la plus forte du raidillon y menant, il a patiné dans la glaise, commencé à glisser en arrière dans la descente et s'il n'avait pas posé les mains au sol, il se serait sans doute étalé de tout son long. Il a fini par arrêter la reculade et repartir dans le bon sens en se décalant légèrement sur la gauche, là où le sol est moins délavé et couvert d'une maigre végétation.

Il a quand même dû essuyer ses gants de chasse sur un tronc pour enlever le plus gros de l'argile tout en marmonnant des remarques à propos de godasses de foot et de "studs" (en français, c'est "crampons", je crois).

Après ça, nous sommes redescendus par la prairie de la chapelle et là il a de nouveau maudit ces chiens (entendez moi) qui vous font patauger dans la gadoue. Faut dire qu'avec ce qui a dégringolé j'entendais ses pompes faire de grands bruits de succion au fil de ses pas, cette pente herbeuse est particulièrement gorgée d'eau.

Le soir, Emilie est effectivement venue souper, seul bémol, elle aussi avait amené mon père qui était seul à la maison, le reste de la famille étant au carnaval de Binche.

Le plus dur, c'est que demain, Louise débarque pour toute la semaine : c'est congé de carnaval ! Ça va être du sport !


10 février 2018

Ah les fins de semaine !

 

Demain, ma bipède préférée vient souper chez ses grands-parents, donc je vais la voir, ça c'est la bonne nouvelle.

Pour le reste, c'est pas la joie : le temps est pourri, donc pas de grande promenade et de toute façon, y a pas que le temps qui est chargé, y a l'horaire de mes patrons : courses pour le dit souper (j'ai entendu coquilles Saint-Jacques et ris de veau) dans deux magasins différents, visite chez l'orthopédiste et le pharmacien, défi du samedi, tournoi de rugby, peinture sur soie d'urgence (ma maîtresse peint toute un série de petits bonshommes, elle réalise un jeu d'échecs).

Bref, personne ne s'occupe de moi !

Hier soir, j'ai cru que j'allais avoir droit à une minute d'attention, mais une voisine a sonné : elle cherchait une allonge électrique !

Je déteste les voisines!


9 février 2018

Découverte

 

Faut tout apprendre dans la vie...

Quand j'étais toute jeune j'ai eu vite compris que dès que je me précipitais vers eux, les oiseaux, quelle que soit leur espèce, avaient la faculté de s'élever dans les airs (mon boss prétend qu'il y en a quelques rares qui ont perdu cette possibilité mais me déconseille de m'attaquer à eux en raison de la différence de taille, me prendrait-il pour une naine ?).

Cela ne m'empêche pas de continuer à me jeter sur eux dès que j'en trouve à portée de course. Ainsi, de grand matin, sur le chemin pavé devant la ferme du domaine des trois fontaines, il y a toujours tout un paquet de pigeons en train de picorer des graines qu'apparemment on répand sur le sol à leur intention. Ça fait un très joli spectacle (et un de ces raffuts) quand ils s'envolent tous ensemble !

Les autres bestioles que je course, elles, ont un comportement plus honnête : elles courent, comme moi, ce qui me laisserait une chance de les attraper si elle n'avaient pas le défaut au bout de leur course de se réfugier sous terre, mais c'est de bonne guerre : je suis un terrier, elles croient donc que je dois pouvoir les y suivre.

Un jour, j'en ai rencontré une (de bestiole) que je n'avais jamais vue : je me promenais, suivie de mon bipède, quand j'ai repéré un animal à la fourrure couleur feu  qui s'est mis à détaler à mon approche. Je me suis lancée à ses trousses, m'attendant à le voir lui aussi se faufiler sous terre. Mais après avoir traversé à toute allure un chemin en sous-bois, au moment où j'allais le rattraper, il a couru droit vers un arbre. J'ai freiné des quatre pattes pensant que nous allions nous emplafonner de concert sur le végétal (en bois dur, comme disait Georges). Et voilà-t-y pas que lui, saute sur le truc et se met à y grimper avec une agilité incroyable. J'en suis resté comme deux ronds de flan !

Mon boss m'a dit "Eh oui, les écureuils grimpent aux arbres !".

Bon, merci, je l'avais remarqué! Mais ce que je n'ai pas aimé du tout, c'est l'air narquois qu'il avait pris pour me renseigner sur le nom de l'animal, l'animal !

On a sa fierté quand-même...


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