Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Tu parles d'une vie de chien !

9 février 2018

Découverte

 

Faut tout apprendre dans la vie...

Quand j'étais toute jeune j'ai eu vite compris que dès que je me précipitais vers eux, les oiseaux, quelle que soit leur espèce, avaient la faculté de s'élever dans les airs (mon boss prétend qu'il y en a quelques rares qui ont perdu cette possibilité mais me déconseille de m'attaquer à eux en raison de la différence de taille, me prendrait-il pour une naine ?).

Cela ne m'empêche pas de continuer à me jeter sur eux dès que j'en trouve à portée de course. Ainsi, de grand matin, sur le chemin pavé devant la ferme du domaine des trois fontaines, il y a toujours tout un paquet de pigeons en train de picorer des graines qu'apparemment on répand sur le sol à leur intention. Ça fait un très joli spectacle (et un de ces raffuts) quand ils s'envolent tous ensemble !

Les autres bestioles que je course, elles, ont un comportement plus honnête : elles courent, comme moi, ce qui me laisserait une chance de les attraper si elle n'avaient pas le défaut au bout de leur course de se réfugier sous terre, mais c'est de bonne guerre : je suis un terrier, elles croient donc que je dois pouvoir les y suivre.

Un jour, j'en ai rencontré une (de bestiole) que je n'avais jamais vue : je me promenais, suivie de mon bipède, quand j'ai repéré un animal à la fourrure couleur feu  qui s'est mis à détaler à mon approche. Je me suis lancée à ses trousses, m'attendant à le voir lui aussi se faufiler sous terre. Mais après avoir traversé à toute allure un chemin en sous-bois, au moment où j'allais le rattraper, il a couru droit vers un arbre. J'ai freiné des quatre pattes pensant que nous allions nous emplafonner de concert sur le végétal (en bois dur, comme disait Georges). Et voilà-t-y pas que lui, saute sur le truc et se met à y grimper avec une agilité incroyable. J'en suis resté comme deux ronds de flan !

Mon boss m'a dit "Eh oui, les écureuils grimpent aux arbres !".

Bon, merci, je l'avais remarqué! Mais ce que je n'ai pas aimé du tout, c'est l'air narquois qu'il avait pris pour me renseigner sur le nom de l'animal, l'animal !

On a sa fierté quand-même...


Publicité
Publicité
8 février 2018

On se les gèle !

 

Les oreilles bien sûr !

Je l'ai vu tout de suite lors de ma première sortie : alors qu'il faisait soleil, mon promeneur attitré a mis le capuchon de son parka. C'est que si j'ai les oreilles pliées, lui les a grandes et bien décollées et donc sensibles au vent froid.

Du coup, je me suis dit que ça n'était pas gagné pour la grande promenade au domaine des trois fontaines. Aussi à peine étions-nous rentrés que je me suis mis à faire le forcing : pousser des lamentations, courir en rond, lui gratter le mollet, rouler des yeux de cocker, etc, etc.

J'ai reçu un coup de pouce de sa moitié qui a signalé qu'il y avait du courrier à déposer à la boîte aux lettres et du linge à porter au repassage, et bingo ! Il a fini par quitter son cher ordi en maugréant, enlever ses chaussures, transférer les semelles dans ses godasses, réenfiler son parka, me passer le harnais spécial grande course (celui qui supporte le lavage régulier à l'eau) et à m'embarquer dans la voiture.

Mais j'ai bien cru que ça allait rater. Faut de l'obstination avec ces humains, sinon, ils ont vite fait d'invoquer des prétextes aussi futiles qu'insignifiants ! Jugez-en : il faisait à peine -2°C !


7 février 2018

Retour tardif

 

Quand mes patrons rentrent plus tard que d'habitude de chez leurs enfants, c'est souvent bon signe : c'est qu'ils sont repassés par le resto !

Et quand ils agissent de la sorte, me laissant seule et désespérée (tu parles, j'ai la paix pour quelques heures et je peux dormir tout mon saoul),  pris de remords, ils me ramènent un bout de leur menu. En l'occurrence aujourd'hui : cannelloni au foie et osso bucco aux witloofs. Je m'en suis mis jusqu'aux oreilles dis donc !

Comment ?

C'est spécial l'osso bucco aux witloofs ? Ouais, chez Al Peperone, ils font dans l'intégration culinaire : tu peux manger italien, belge et même mixte. De toute façon, mon bipède s'était chargé des chicons et ne m'avait ramené que la viande, il sait y faire avec moi, quand il veut...


6 février 2018

Prems !

 

Il y a une chose qui énerve beaucoup mon bipède. "Encore une !", me direz-vous, mais que voulez-vous, l'énerver est un de mes sports favoris.

Donc, où qu'il ait l'intention d'aller, faut que j'y sois avant lui.

  • il se lève pour faire pipi, je pénètre dans la salle de bain avant lui
  • il quitte l'appartement, je suis dans le hall avant lui
  • nous entrons ou sortons de l'ascenseur, moi d'abord (au risque de bloquer la sécurité)
  • il ouvre la portière de la voiture, hop, je grimpe dedans
  • il va se coucher, je saute sur le lit
  • etc, etc

Et ça l'énerve ! Je le vois bien, c'est d'ailleurs pour ça que je le fais, sinon, en fait, premier ou deuxième, je m'en fous complètement.


5 février 2018

Tiens, tiens...

 

Au cours de ma dernière promenade d'hier soir (décalée à aujourd'hui matin puisqu'il était un peu plus de minuit), après m'être précipitée au milieu de la prairie pour dévorer vite fait des "trucs" que des occupants de l'un des étages supérieurs avaient balancés de leur balcon au grand déplaisir de mon promeneur qui m'a rappelée à l'ordre en tirant rageusement sur ma laisse et en me balançant quelques imprécations bien senties que je préfère ne pas répéter, j'ai trottiné jusqu'au bout de l'immeuble en l'entraînant derrière moi.

Et c'est là que nous l'avons vu : il semblait venir de l'entrée du garage ou de la pelouse qui la borde et il a traversé le chemin d'entrée pour se faufiler derrière la haie entourant la propriété.

Un renard ! Silhouette caractéristique, longue queue touffue, petit trot élastique. Ça faisait un moment que nous n'en avions plus croisé sur la propriété.

J'ai été tellement étonné que je n'ai même pas pensé à lui courir après (de toute façon, avec ma laisse et mon promeneur décrépi, j'avais aucune chance de le rattraper).


Publicité
Publicité
4 février 2018

Et voilà !

 

Chaque année à pareille époque, c'est la même chose : il abandonne son fauteuil de bureau pour un de ceux du salon (celui que son épouse et moi consentons à lui laisser, donc généralement celui d'où il ne peut regarder la télé que sous un angle rasant, bien fait parce que c'est lui qui nous rase !).

C'est qu'hier, c'était le premier jour du tournoi des six nations.

Il avait bien dit qu'on s'y mettrait le soir pour ce billet, mais sa moitié lui a signalé qu'après les deux matches de l'après-midi (promenades hygiéniques réglées sur les temps de repos entre les mi-temps avec déréglage total de mon horloge interne, comme si c'était pas assez avec leurs heures d'hiver et d'été), il y avait encore du rugby sur la quatre en soirée.

Je ne sais pas ce qu'il trouve à ce jeu stupide, je crois simplement qu'il adore voir les Français se faire battre (c'est comme ça la grande amitié franco-belge).

Le soir, il a hésité, c'était un match "colatéral" comme vendredi le France-Irlande des moins de vingt ans et j'ai bien cru qu'il allait y renoncer pour faire son boulot de secrétaire, mais il s'est aperçu que c'était un match de filles !

Alors là, il aime le rugby en général, mais le rugby féminin, il adore !

J'ai cru qu'il allait râler, parce que là, ce sont les Françaises qui ont gagné. Mais non, il a dit "Normal, tout le monde sait que les femmes sont supérieures aux hommes !"

Le pire c'est que je le savais, c'est pareil pour les chiens : y a qu'à me voir !


3 février 2018

Inquiète je suis !

 

Ce n'est pas parce qu'il n'est pas occupé à tapoter pour moi que mon promeneur (de chien) solitaire quitte pour autant son poste de travail.

Et ces derniers jours, les nouvelles sont alarmantes pour les abeilles : Monsanto remet ça avec ses trucmuches en "cide", l'Europe s'en fout, Pollinis pétitionne et Avaaz lève des fonds en vue du prochain combat.

Et mon miel, alors ?

Parce que le matin, je mange du miel !

Mon boss et moi, on s'est réparti le boulot : il mange les croûtes de ses tartines et je boulotte la mie dégoulinante de miel. Ça fait des taches collantes sur le sol  si on ne s'aperçoit pas tout de suite que des gouttes ont échappé à ma voracité...

Quand nous avons tout avalé, il s'écarte un peu de la table et je saute sur ses genoux : vue imprenable sur la rue et c'est justement l'heure où un maximum de monde y passe, y a de quoi faire côté aboiements !

Mon esclave me caresse la poitrail de la main gauche et s'il repose la main sur la table, je vais rechercher son avant-bras avec ma patte, c'est qu'il interromprait son boulot discrétos si je le laissais faire, non mais !

Ça ne m'étonnerait pas qu'il ait une lourde hérédité socialisto-gréviste, celui-là !


2 février 2018

Une visite, ça s'arrose

 

Ce mercredi, en plus de Louise et de mon paternel (Moka qu'on l'appelle), Émilie est venue aussi. C'est l'autre petite-fille de mes maîtres et c'est aussi, avec leur fils (un mec qu'on appelle parfois Yves et parfois Willy, je ne saisis pas très bien dans quelles circonstances on emploie l'un plutôt que l'autre), un de mes humains favoris.

Comme par hasard, ce sont justement eux qui viennent moins souvent que les autres.

Pourtant, quand ils arrivent, je ne manque jamais de montrer mon contentement en faisant un petit pipi discret. Si bien que c'est devenu automatique : dès qu'ils entrent ils m'emmènent sur la terrasse pour bien montrer que c'est moi qui les intéresse le plus !


1 février 2018

Vous pouvez toujours compter sur les amis !

 

Comme je signalais hier mon soulagement de ne pas avoir retrouvé de photo où je porte ma "chaussette" rouge, une âme compatissante en a envoyé une qu'elle se rappelait avoir en stock à mon secrétaire. Merci, chère âme !

DSCI5941

Et, tant qu'on y est vous ne voudriez pas aussi une photo où mes tortionnaires m'avaient déguisée en Ecossaise, moi, une fille du Devonshire ? Histoire de bien vous payer ma tête...

DSCN0569


31 janvier 2018

Sous le manteau

 

Hier en début de soirée à la télé, une bande de joyeux drilles discutaient du bien fondé de faire porter un manteau aux chiens.

Bien évidemment, ils ne m'ont pas consulté. Alors, au cas où l'un d'eux lirait mon blog, je l'affirme haut et fort : "Le port du manteau, je suis contre !"

Hélas, ma maîtresse ne partage pas cet avis. Heureusement mon promeneur attitré, lui, est plus coulant, faut vraiment qu'il caille pour qu'il m'oblige à enfiler une sorte de pull en tricot rouge (comme ça les copains ne risquent pas de me rater, les salauds !), il appelle ça une chaussette. Par bonheur, il n'a pas retrouvé de photo où je la porte, c'est déjà ça de gagné.

Je possède aussi une sorte de manteau imperméable qui se fixe avec des scratches, noir et plus sobre, mais le bruit des scratches m'énerve alors, quand on veut me le mettre, je détale !

Le pire que j'ai eu, c'était un truc noir rehaussé de strass avec "Pirate" écrit en grand dessus, mais à l'époque j'étais jeune et mon sens du ridicule n'était pas encore très développé. Chance, aujourd'hui, il est un peu trop petit. Le seul ennui, c'est qu'ils en ont gardé des photos... La honte !

P1060201


Publicité
Publicité
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 > >>
Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité