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Tu parles d'une vie de chien !

20 septembre 2019

Cachottier


Nous sommes revenus au train train habituel : ma maîtresse a repris ses ateliers, encore une raison supplémentaire pour mon promeneur de se défiler, comme lundi prochain où ils m'ont déjà avertie qu'ils vont chez le docteur.

Mais bon, nous allons bon an mal an quatre à cinq fois par semaine au domaine et, ce lundi, il s'est produit un truc bizarre...

Tandis que je courais dans cette grande prairie où les bâtons sont rares (les seuls arbres présents sont de petits hêtres pourpres), je tombe sur un bâton dont je me saisis.

Il faisait bien deux mètres de long ! (Parfaitement, je n'ai peur de rien)

En pareil cas, généralement mon bipède le ramène à une dimension plus appropriée à l'usage ludique en le coinçant sous son pied et en le brisant à cet endroit (le bâton, pas le pied).

Mais là, il a négligé le bâton malgré mes aboiements de rappel féroces, il a fait demi-tour et est reparti vers la voiture.

J'ai pensé "Allez, on rentre à la maison encore plus tôt que d'habitude !".

Mais au lieu d'ouvrir la portière pour me réembarquer, il a ouvert le coffre, a soulevé une sorte de plancher (je ne savais pas qu'il y avait un compartiment secret dans ce coffre), a fouillé un peu et en a extirpé un petit sac plastique.

Et de ce sac il a extrait quoi ? Je vous le donne en mille !

Ma balle munie d'une cordelette que je n'avais plus vue depuis notre dernier séjour en Angleterre !

Je pensais qu'elle était restée dans la voiture précédente lorsqu'ils en ont changé, mais pas du tout : il l'avait transférée dans la nouvelle !

Quel cachottier quand même !

Et quel fainéant ! Je me demande si ce n'est pas un nouveau truc pour me faire courir encore plus en marchant encore moins lui-même !


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8 septembre 2019

Rencontre


Depuis quelque temps, en dehors de ceux d'atelier et de kiné de ma maîtresse, nous allons tous les jours courir aux trois fontaines (enfin, je me comprends : moi je cours et lui, il se traîne).

Comme nous y allons assez tôt, j'ai toute la prairie pour moi toute seule.

Aujourd'hui, nous devions être un peu plus tard que d'ordinaire (et en plus c'est dimanche, le jour de grande sortie des autres chiens) si bien qu'au moment où nous allions repartir, mon copain Jack Russell est arrivé. Son promeneur doit être journaliste : il tient une tribune (à deux mains).

Dès qu'il m'a vue, il est accouru vers moi. Il a une drôle de dégaine : ses pattes arrières sont très courtes et son popotin plutôt charnu, si bien que quand il court, il est loin d'avoir mon élégance, pauvre chou !

Quand il est arrivé, je me promenais encore avec mon bâton  dans la gueule et vous savez quoi ?

Il a voulu me le prendre !

Quel sans gêne dis donc !

Du coup, j'ai lâché le bâton et je l'ai poursuivi en aboyant.

Mon bipède a échangé quelques mots avec le journaliste et puis nous sommes remontés en voiture. Et bien sûr, je l'ai vu par la fenêtre, le copain s'est emparé du bâton que j'avais laissé dans l'herbe et il est parti le tendre à d'autres chiens pour jouer avec eux.

Quel amelaiken dojker c'ui-là ! Moi quand j'ai un bâton, je le donne à personne, même mon promeneur ne peut me l'arracher que de haute lutte. Nomého !


27 août 2019

Tiens tiens...


Ce matin, je dresse la tête en passant près de mon "maître" (mouarf !) et qu'aperçois-je sur l'écran de son ordinateur ?

Un membre de ma famille !

Sa photo est accompagnée d'un commentaire :

journée

J'en reviens pas ! Hier c'était la journée mondiale du chien !

Et tu crois qu'il me l'aurait dit le faux-cul ?

J'aboie un coup pour le rappeler à ses devoirs. Et qu'est-ce qu'il me répond ?

"Ben quoi, ici, c'est tous les jours la journée du chien !"

Il est gonflé quand même !


25 août 2019

Vous pouvez mettre un "s" à gros ventre


Hier à huit heures du matin, nous étions déjà à la grande prairie habituelle, les pâquerettes étaient encore en régime "nuit" et mon promeneur les contemplait comme si son regard allait les faire s'épanouir, il est con parfois. Cette heure matinale, c'est parce que Louise devait commencer à huit heures à la ferme Nos Pilifs, donc elle avait logé chez nous et il a fallu se lever, se doucher et déjeuner tôt.

Aujourd'hui, Louise ne commençait qu'à dix heures, alors après ses œufs brouillés (j'ai eu droit à quelques coups de langue dans la sauteuse) nous l'avons déposée à son boulot. Du coup, canicule oblige, nous sommes allés à l'autre prairie, celle qui présente un côté ombragé.

En nous y rendant une fois la voiture garée, nous sommes passés devant l'entrée de la plaine de jeux (interdite aux chiens, racistes !). Juste au coin de cette entrée, il y a maintenant une autre Big Belly remplaçant l'ancienne poubelle classique. Et autour d'elle un tas de détritus.

Une LED rouge clignote furieusement alors que sur sa sœur du jardin japonais c'est une verte qui s'allume de temps en temps. Je conclus donc que, conformément aux infos aimablement fournies par Madame Chapeau, elle a appelé le Big Brother des poubelles pour se faire vider.

Vous savez quoi ? Au vu du tas d'immondices qui s'entasse à ses pieds, elle doit s'être vu répondre "Il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez demandé" !


 

23 août 2019

Gros ventre et ronds de sorcières

 

Pour l'instant, tout est OK, les promenades sont (presque) quotidiennes.

Au domaine, un truc nouveau est apparu !

Au début, à côté du grand panneau expliquant dans les deux langues (néerlandais et japonais) les circonstances de création du jardin adjacent, il n'y avait rien, exactement comme au début de la Genèse. (Mouarf ! Je parle comme Marcel maintenant !)

Puis, un beau jour, une poubelle, jaune, est apparue.

Mon ramasseur de crottes attitré y déposait mon petit paquet soigneusement emballé dans son sacacaca.

Autour de cette poubelle, c'était le désordre total : les pies et les corneilles en extrayaient le contenu et le répandaient sur le sol. Si bien qu'un jour, elle a disparu et a été remplacée par un mastodonte couleur anthracite surmonté... d'un panneau voltaïque !

Qu'est-ce qu'une poubelle (Big Belly qu'elle s'appelle) peut bien foutre d'un panneau solaire ?

Eh bien hier, on l'a appris : un sac assez volumineux était coincé dans le bac d'entrée basculant de notre Big Belly et mon promeneur l'a forcé à tomber à l'intérieur. Après quelques secondes, un ronronnement mécanique s'est fait entendre. Le machin compacte son contenu !

Je me demande s'il téléphone pour dire qu'il est plein...

 

Et les ronds de sorcières me direz-vous...

Voilà : jusque cette année, je n'avais jamais remarqué dans cette prairie que quelques vesses de loup. Et voilà-t-y pas que maintenant elle est parsemée de champignons organisés en cercles. Mon promeneur dit que ça s'appelle des ronds de sorcières (y en a qui disent "de fées", mais vous connaissez le côté maléfique du gaillard). La majorité sont des agarics champêtres et je vous promets qu'il y en a de quoi en faire des poêlées !

Bon, moi je dis ça mais je ne mange pas de champignons, on n'est jamais assez prudent.


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31 juillet 2019

Finalement


Finalement, ça se passe moins mal que prévu. Dès que mon promeneur attitré rentre de sa visite chez ces maudits chats, il m'emmène au domaine malgré l'heure déjà bien avancée. Bien sûr, la plupart du temps j'ai juste le temps de me payer une petite galopade dans la grande prairie avant de retourner à la voiture.

Aujourd'hui, nous sommes même descendus jusque devant l'orangerie par l'allée des hêtres pourpres. Il y en a un qui a perdu un morceau, sans doute à cause du vent, une brindille d'environ trois cent kilos. J'ai toujours dit qu'on devrait s'en tenir aux espaces découverts où je peux galoper à l'aise plutôt que de risquer sa peau sous le couvert des arbres. Ça peut devenir dangereux le boulot de promeneur de chien quand on s'entête à préférer les chemins forestiers aux grandes prairies.

Remarquez que, personnellement, je ne risque pas grand chose avec mes sens aiguisés et mon agilité proverbiale, mais lui, perclu de rhumatismes comme il est, le pauvre vieux, je le vois mal esquiver lestement une branche arrachée. Mais bon, il est têtu !

Plus loin, en bordure de bois près de la ceriseraie, nous avons vu un pin aux aiguilles toutes brunes. Et pas un rikiki comme ceux du jardin japonais de la grande prairie, non un beau grand pin, ça va en faire du bois mort !

À bien réfléchir d'ailleurs, je me demande si les hêtres ne souffrent pas eux aussi de ces vagues de chaleur et de sécheresse à répétition, ils ne sont plus adaptés au climat changeant.

C'est bien triste tout ça !

Remarquez que moi, tant qu'il reste de l'herbe...

Ben non, je ne mange pas d'herbe ! (Encore que...)


 

17 juillet 2019

Sombres perspectives


Lundi, mon papa est venu nous rendre visite avec toute sa smala de bipèdes dont ma préférée qui rentrait du Japon. Ils venaient souper ici.

Pour faire passer le riz et les soupes de nouilles dont Emilie semblait s'être nourrie pendant quinze jours, ma maîtresse avait préparé des ris de veau suivis de magrets de canard.

Bien entendu, mon père et moi n'en avons même pas reçu un bout, on a dû se contenter de bouilli, si c'est pas honteux !

Mardi, ils sont partis pour la Bretagne et ça, c'est la mauvaise nouvelle : pendant leur absence, c'est mon promeneur attitré qui doit aller lever les volets le matin, les baisser le soir, s'occuper des trois chats et arroser les plantes d'intérieur et du jardin.

Bon, aujourd'hui, en rentrant de mission, il m'a quand même emmenée courir. À cette occasion, j'ai rencontré dans la grande cuvette un quatuor de dames assises dans l'herbe et qui semblaient tenir une sorte de conseil ou de séance de dynamique de groupe, va savoir ! Elles étaient là à l'aller et y étaient toujours au retour. Ça avait l'air très sérieux, aussi sommes-nous restés à bonne distance, vous connaissez la discrétion de mon bipède (et sa préférence pour le côté ombragé de  la prairie).

N'empêche que je crains qu'il profite de la situation pour oublier de me promener et je vous parle pas de la météo qui nous promet un retour de  manivelle  canicule pour la semaine prochaine...

Sombres perspectives... malgré le soleil !


12 juillet 2019

Et voilà !


Oui, voilà, c'est reparti pour les interruptions et les prétextes à la mords-moi le nœud !

Mercredi, c'était kiné (le mâle aux mains puissantes cette fois-ci).

Jeudi, c'était la pire de toutes : ils sont allés voir à quoi ressemblait une épicerie de proximité de la coopérative FÄRM à Wemmel. Ils auraient mieux fait de jeter un œil sur le net : le jeudi... c'est fermé, tu parles d'une excuse !

Aujourd'hui, ma maîtresse a réquisitionné la voiture pour aller visiter l'hôpital Notre-Dame à la Rose à Lessines avec ses copines de la peinture sur soie (est-ce que je peins sur moi, moi ?).  Je me demande si elle ne prend pas un gros risque :  à voir comme elle tousse, je crains fort qu'ils la gardent !

Et demain, ce sera quoi ?

Hein ?

Déposez vos suggestions dans les commentaires, je vous dirai qui a tapé dans le mille.

Bon, je vais bouder sur leur lit, ça leur fera les pieds !


7 juillet 2019

Éclipse


Ce matin, lorsque nous arrivons à la grande prairie, surprise, il est à nouveau là !

Qui ?

Ben le lion jaune !

Il se trouve sur le parking de l'hôtel de l'Eurovolley Center, voisinant avec un cycliste en plastique en tenue de recherche de vitesse, encore plus grand et encore plus jaune que lui et frappé, lui aussi, du sigle de la (célèbre) banque lyonnaise.

Mon promeneur avait de nouveau tout faux ! Ou alors, ce lion est d'une race supersonique et il a bouclé son tour de France en un jour, mouarf !

Pour tenter de faire oublier son erreur et noyer le  lion  poisson, mon bipède se lance dans des considérations oiseuses style "C'est Bruxelles qui paie des millions pour s'offrir le départ du tour et, côté retombées, ce sont les patelins voisins qui encaissent les nuitées d'hôtel !".

Remarquez que quand nous sommes repartis, il n'y avait plus sur le parking que quelques voitures, elles aussi jaunes, où achevaient d'embarquer quelques gusses.

À quelques minutes près, comme dans un contre la montre, je n'aurais pas eu l'occasion de me payer la tête de mon chauffeur !

Elle est pas bien faite la vie ?


6 juillet 2019

Voyage, voyage !


Aujourd'hui, j'ai encore eu droit à ma galopade, mais mon promeneur attitré l'a un peu écourtée : comme ça lui arrive régulièrement il clopinait, rapport à son genou et sa hanche.

De quel côté ? Droit, selon lui, pour peu qu'il s'y retrouve dans sa collection d'excuses !

Le lion jaune avait disparu. D'après mon bipède il serait parti faire un tour de France...

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à partir faire du tourisme ?

Émilie, ma bipède préférée, elle aussi est partie.

Juste avant ma promenade hygiénique de l'après-midi, je l'ai vue sur WhatsApp : elle appelait ma maîtresse depuis Tokyo. Elle était ravie ! Comment peut-elle être ravie en m'ayant abandonnée ici ? C'est dingue ça !

J'ai essayé de lui faire une léchouille sur l'écran mais sa grand-mère m'en a empêchée, ce monde est sans pitié pour les pauvres chiennes !

Et elle n'est pas près de rentrer apparemment puisqu'elle a dit que demain elle comptait aller à Kyoto.

C'est quoi ce pays où tous les noms de patelin s'écrivent avec les cinq mêmes lettres ?


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