Juste pour voir
Presque (voir avant pour les excuses foireuses empêchant le déplacement) chaque matin, tandis que mon bipède m'emmène en voiture vers le domaine, sur le siège arrière je cours d'un côté à l'autre, je regarde par les fenêtres, je pleure, je gémis, je jappe, question de faire avancer les choses.
Hier, juste pour voir, je me suis couchée dans mon panier/coussin et j'ai fermé ma petite gueule (la grande, c'est lui !).
Ça n'a pas raté : à un moment, j'ai bien cru qu'il allait se garer pour venir voir ce que j'avais, mouarf !
Bon, aujourd'hui, pour ne pas l'angoisser, je suis revenue à mon comportement habituel et lui au sien, lequel consiste à me balancer toutes les trente secondes un énergique "Câline, tais-toi! Va dans ton panier !" (et je vous fais grâce de ses signes de ponctuation façon provençale).
Pendant notre promenade, il a pris quelques photos.
D'abord celle du hêtre abattu le long de l'étang, lequel, comme vous pouvez le deviner malgré le flou artistique de l'image, est à nouveau envahi par les lentilles d'eau.
Puis, dans son dos, une de l'entrée de la glacière remise en état à l'intention des chauves-souris. Il a laissé tout l'avant-plan en espérant vous faire voir que c'est une butte, tout ça parce qu'il utilise l'ancien smartphone de ma maîtresse plutôt que d'emmener son appareil photo soit disant parce qu'il ne peut pas tenir en même temps ma laisse et son appareil (alors que ma laisse est dans la poche de son parka).
Sur le retour, il a pris une photo du jardin dans l'axe de l'orangerie laquelle a été repeinte et dont les corniches ont été remises à neuf.
Et une autre dans l'axe du bâtiment des écuries dont je vous ai montré l'état de décrépitude dans l'article précédent.
Comme ça, vous savez (presque) tout !