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Tu parles d'une vie de chien !
6 décembre 2018

Complot !

 

Parfaitement , je suis victime d'un vrai complot : le monde entier s'en prend à ma promenade favorite !

Les premiers jours, c'était la météo : faisait "pisseux". Ensuite c'étaient les tenants du principe de précaution : ils ont fermé le domaine pour risque de chute de branches parce qu'on prévoyait des rafales de vent. Maintenant que le vent est tombé en vertu du dicton "petite pluie abat grand vent", ils ont barré la route pour trois jours pour travaux de réfection.

Et à partir de demain, c'est marché de Noël au centre culturel où ma maîtresse tient son atelier soie.

Un complot je vous dis !

Bon, pour être honnête, ce matin j'ai quand même eu droit à un heure de promenade : mes bipèdes m'avaient emmenée avec eux sous prétexte que si je restais avec la gentille petite Portugaise qui nettoie l'appartement, j'allais tellement aboyer quand  le facteur viendrait déposer un colis que la pauvre Maria ne comprendrait rien dans le parlophone.

Bref, après avoir déposé sa moitié chez le kiné et avoir fait un détour par la pharmacie, mon promeneur a garé la voiture et m'a emmenée faire un tour dans le quartier où il avait habité pendant quarante ans. Une sorte de pélerinage j'imagine. L'ennui c'est que là, pas question d'enlever ma laisse.

On est d'abord passés voir son ancien domicile, puis allés vérifier qu'une boîte aux lettres du clos Tonnet mentionnait toujours le nom "Dabrowski", ensuite il est allé perdre son temps à lire les pancartes pédagogiques du talus du Heymbosch. En sortant de là, nous sommes entrés dans le bois de Dieleghem où il faisait assez boueux et où j'ai rarement rencontré autant d'autres chiens en balade, puis on est revenus à la voiture juste à temps pour recevoir l'ordre de départ de Madame à son chauffeur.

Finalement, il a bien fait de m'emmener, c'est meilleur pour sa santé que d'attendre ma maîtresse en faisant des mots croisés dans la bagnole.


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30 novembre 2018

Juste un rayon

 

Aujourd'hui, nous avons profité du seul (court) moment (légèrement) ensoleillé de la semaine pour faire une petite promenade. Je vous fais un petit résumé, devinez à qui appartient chaque colonne :

prom


25 novembre 2018

Râpé !

 

Hier, étonnamment, j'ai eu droit à ma promenade malgré la pluie. Mais aujourd'hui, je peux vous dire que ce ne sera pas le cas.

Non seulement il fait vachement brumeux mais en plus, on fête l'anniversaire de ma bipède préférée. Du coup mon promeneur attitré a enfilé ses vêtements de circonstance dès son lever, même pour aller chez le boulanger chercher mes tortillons.

Et parraîtrait que comme pendant ma balade je lui saute dessus en posant mes pattes avant sur son pantalon, ça va faire des taches !

N'importe quoi, si on ne peut même plus manifester sa bonne humeur !

Et il aurait pu enfiler son jean crado pour m'emmener et se changer après, mais non, ça le fatigue de s'habiller deux fois, quel lamme kak !


23 novembre 2018

Histoire diabolique

 

Ce matin, mon promeneur a décidé d'y aller après avoir quitté ses toilettes chaudes.

Non,  y a pas de radiateur dans son WC, c'est que ça fait deux fois cette semaine qu'il s'y débarrasse de sa radioactivité. Hier il m'a impressionnée, il a avalé trois litres d'eau en quatre heures (et comme il prend un diurétique...)

Donc ce matin, nous y sommes allés. Remarquez qu'au vu de la fréquentation du domaine à neuf heures du matin, il ne risquait pas de croiser de femme enceinte ni de bébé.

Quand il m'a ouvert la portière arrière et que j'ai bondi dans la voiture, je suis tombée truffe à nez avec... un diable !

Il ne sentait pas le soufre, il était seulement pliable, raison pour laquelle on avait pu le glisser derrière le dossier du siège avant. N'empêche, ça m'a quand même surprise. Heureusement, je n'ai pas dû partager l'espace longtemps avec lui, mon chauffeur l'a transféré dans le coffre.

Si j'ai bien compris, mon papa souffre de problèmes intestinaux et sa maîtresse a fait livrer un carton de boîtes de bouffe spéciale à  notre adresse et mon chauffeur a appelé le diable pour les trinque-baller jusqu'à la voiture.

Je ne sais pas s'il a dû donner son âme en échange.


 

20 novembre 2018

N'importe quoi !

 

Habituellement, le lundi y a pas trop d'obstacle à ma séance de défoulement.

Mais hier, mon promeneur et son binôme se sont levés tôt et m'ont abandonnée à mon triste sort après une rapide sortie hygiénique.

Il allait faire du vélo soi-disant.

Déjà, ça fait bien deux ans qu'on lui a volé sa bicyclette et le vélo d'appartement qui est dans sa chambre sert de porte-manteau, je ne me rappelle même pas l'y avoir vu pédaler de toute ma vie.

Alors où diable pouvait-il bien aller faire du vélo ?

D'autant qu'il ne s'est même pas comparé à l'un ou l'autre grand nom de la petite reine, non, il a juste dit à sa comparse "Appelle-moi Goscinny !"


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18 novembre 2018

Ça caille !

 

Deux jours de sortie par 2°C, j'ai craint le pire.

Le premier jour, mon promeneur discutait avec son épouse en prenant le petit-déjeuner. Il disait qu'il allait m'emmener aux 3 Fontaines et elle s'inquiétait de la température et c'est là que j'ai entendu le mot maudit : "chaussette"!

Mon sang n'a fait qu'un tour.

Heureusement, mon bipède attitré a eu la bonne réaction "Le chien se démène sans arrêt comme un beau diable, il ne risque pas d'avoir froid, ses parties les plus exposées sont ses pattes dans l'herbe givrée, tu vas lui mettre des bottes ?"

Je l'ai échappé belle !

Pourvu que la température ne baisse pas encore plus...


12 novembre 2018

De quoi devenir ch(i)èvres !

 

Hier (comme aujourd'hui d'ailleurs) il a fait dégueulasse (excusez-moi, c'est l'influence néfaste de mon promeneur sur mon vocabulaire). Donc, pas de promenade !

De toute manière, il n'y en aurait pas eue : ma maîtresse avait décidé d'aller rendre visite à sa petite-cousine (petite mais de sept ans son aînée, allez comprendre le langage des humains), donc bagnole !

Au bout du voyage, nous nous sommes arrêtés devant une grosse maison sur la place de Chièvres. D'après mon bipède, dans cet édifice, pour aller de la salle de séjour aux toilettes, t'aurais intérêt à avoir un vélo. J'avais hâte de voir ça mais ils m'ont laissée dans la voiture. Ils sont ressortis après une demi-heure en compagnie de la cousine. Francine qu'elle s'appelle, comme la farine !

Nous sommes donc repartis, direction la maison de la fille de Francine, celle-là, c'est Christine (Titi pour les intimes), une sorte de boule de nerfs, une excitée que même moi j'ai l'air zen à côté si vous voyez ce que je veux dire.

J'avais à peine achevé d'inspecter les lieux qu'une smala a débarqué : la fille de la fille de Francine avec son mari et ses quatre filles (pour les prénoms, je jette l'éponge). J'ai eu un très grand succès dans mon concert d'aboiements puis je suis allée me caler entre le dossier du divan et le dos de mon bipède pendant l'apéro.

À la fin de l'apéro, la tribu est repartie en assurant avoir été ravie de faire ma connaissance et nous sommes passés à table. Enfin, je me comprends, je suis quand même restée au sol et j'ai même pas eu droit au foie gras. M'en fous, je me suis rattrapée  sur le faisan. Je crois que j'ai même avalé un petit plomb, ma voracité me perdra!


10 novembre 2018

Ils sont fous, ces bipèdes !

 

Malgré les annonces météo pessimistes, ce matin nous sommes allés courir (enfin, entendez courir pour moi, lui il marche, faut pas trop lui en demander). Quant à Louise qu'il fallait récupérer au manège, c'était pour l'après-midi.

Donc, je suis allée courir, fouiller quelques taupinières, tout s'est bien passé, merci !

Nous sommes rentrés au parking tandis que d'autres voitures y arrivaient. Le temps que mon promeneur enlève son coupe-vent et me file mes friandises, les occupants des autres voitures s'étaient rassemblés, congratulés, embrassés puis disposés en cercle au beau milieu de l'allée du parking.

Belle unanimité, ils étaient tous équipés d'une paire de bâtons et pourtant, ils n'avaient même pas de chiens pour les leur rapporter.

Non, je crois que ces bipèdes conscients de leur inféroirité faisaient une tentative pour compenser leur manque de pattes.

Ils avaient un chef et, contrairement à moi, ils semblaient lui obéir : dès qu'elle faisait un mouvement avec ses bâtons, ils faisaint tous le même geste mais leurs temps de réaction étant largement distribués, leur danse n'était pas très synchrone.

Comme nous étions garés tout au fond du parking, quand nous sommes repartis, ils ont dû se ranger en file des deux côtés du passage et quand nous sommes passés entre eux, sur un geste de leur chef ils ont levé leurs bâtons vers le ciel, nous faisant une haie d'honneur.

Je n'ai pas pu leur répondre en leur faisant le salut royal traditionnel : j'ai pas de main.


9 novembre 2018

J'ai eu peur !

 

Mardi : atelier de peinture sur soie de Madame

Mercredi : librairie Filigranes avec Louise qui cherche un cadeau pour sa sœur

Jeudi : Kiné et pédicure de Madame

Noméo, et vendredi, les courses chez Colruyt peut-être ?

Ben non, mon promeneur n'est peut-être pas aussi con que ce que j'en dis. Enfin, pas toujours. Il a profité du temps d'attente de la séance combinée kiné/pédicure pour se taper le Colruyt et la pharmacie (mais non pas la pharmacienne, vous avez vu son âge ?), si bien qu'aujourd'hui, nous avons enfin pu nous rendre au domaine. C'était pas trop tôt !

Remarquez que j'ai eu des craintes : bien que m'ayant passé mon harnais de compétition, voilà-t-y pas que sur le chemin du parc, il quitte l'avenue de Versailles pour entrer dans le parking de la ferme Nos Pilifs. Il ne va quand même pas aller boire un pot à l'Estaminet ? C'est qu'il est capable de tout !

Mais, fausse alerte : il est juste passé embarquer un sac de vêtements dont Louise aura besoin demain au sortir de la douche qu'elle prendra entre sa séance d'équitation et son modelage de pingouins en pâte Fimo (ouais, c'est pour la table de Noël).

Ce qui veut quand même dire que demain c'est bernique : il devra aller pêcher la gamine au manège, mais c'est pas trop grave : la météo nous annonce un week-end pourri.

Et ne me demandez pas pourquoi il y a une avenue de Versailles à Bruxelles, je ne suis pas historienne, même si de temps en temps je fais des histoires selon mon bipède, mais si vous croyez tout ce qu'il dit...


24 septembre 2018

Météo

 

Hier, il a plu à seaux presque toute la journée et ce matin, il faisait encore tout gris.
Nonobstant ces circonstances, mon secrétaire-promeneur chausse ses godasses de  marche et m'attache mon collier de sport.
Dès que nous quittons le hall d'entrée pour rejoindre le garage, des gouttes de pluie commencent à tomber. N'empêche, il m'installe à l'arrière de la voiture.
Sortis du garage, j'entends le rythme du tambourinement de la pluie sur la carrosserie qui s'accélère.

De chez nous au domaine de ma promenade il y a sept ronds-points. À chacun d'entre eux je me dis que vu ce qui dégringole il va faire demi-tour. Eh ben non, il est obstiné parfois...

Une fois la voiture garée dans le parking du domaine, nous la quittons et nous engageons sous les arbres encore dégoulinants de pluie, mais quand nous débouchons dans la prairie (vous savez, celle qui a un côté hiver et un côté été), le soleil sort de derrière les nuages, nous traversons la cuvette (notre voisine qui aime assortir son vocabulaire à ses états d'âme dirait la dépression) et nous engageons sur le chemin qui, à travers bois, mêne à la chapelle Saint Lendrik (en français on dit Landry, un Saint originaire de Soignies).

Landry

Une fois là nous redescendons la prairie en pente qui revient vers celle de départ. Nous la retraversons dans l'autre sens, croisant au passage un autre Jack Russel accompagné d'un Beagle. On se paie une petite galopade à trois tandis que leur maître, resté prudemment sur le chemin essaie de les rappeler en s'essoufflant sur un sifflet émettant un son suraigu. Finalement, c'est mon promeneur qui, marchant vers lui, lui a ramené ses bestioles qui me suivaient moi.

Nous avons emprunté le chemin jusque la ferme et là nous sommes redescendus dans la cuvette et nous l'avons reparcourue encore deux fois sur sa longueur, côté hiver, sous le soleil.

Brutalement, mon factotum a bifurqué, grimpé vers le chemin longeant la cerisaie et nous l'avons emprunté jusqu'au parking.
Le temps de redémarrer et la pluie s'est remise à tomber et, comme à l'aller, nous avons parcouru le chemin du retour acompagnés du ballet des balais d'essuie-glace (pourquoi dit-on balai pour ces choses qui n'ont pas le moindre poil et ressemblent à des raclettes ?).

Quand nous sommes rentrés à l'appartement, ma maîtresse a demandé "Vous n'avez pas été douchés ? Ici il a plu sans arrêt !"

"On a eu du soleil..." a répondu mon bipède impavide. Il est drôle parfois, et quel feeling pour la météo !


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