Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
23 janvier 2018

Poule mouillée !

 

L'autre jour, à 19h pile, je joue ma petite horloge parlante habituelle.

Mon esclave quitte en grommelant son poste de travail, revêt sa pelure Geographical Norway, si, si, c'est la marque du truc, se coiffe de sa casquette, me passe mon harnais et accroche ma laisse.

Nous traversons le hall de l'immeuble et nous retrouvons dehors.

Horreur, il pleut !

Lui ne se démonte pas : il relève le capuchon de son manteau par dessus sa casquette : double couche isolante.

Moi, faut bien comprendre : il n'y a aucun lien entre mon horloge interne et ma vessie, je sors parce que c'est l'heure, pas parce que je dois faire pipi.

Aussi, en toute logique,  fais-je immédiatement demi-tour pour échapper à la pluie.

Vous n'allez pas me croire ! Mon promeneur attitré n'a rien compris à l'affaire, il tire violemment sur ma laisse pour me traîner sur la pelouse devant l'immeuble et que s'écrie-t-il sur un ton péremptoire ?

"Pipi !"

J'ai bien compris que si je voulais lui expliquer, je serais bien trempée avant que son cerveau sous-développé fasse "Tilt !". Alors, je me suis accroupie jusqu'au ras du gazon et j'ai fait semblant de pisser.

Match nul, l'honneur est sauf des deux côtés...


Publicité
Publicité
20 janvier 2018

Déforestation

 

La journée et la nuit précédentes avaient été rudes avec des pointes de vent à cent kilomètres par heure. Vers vingt-deux heures, il y avait même eu un solide coup de tonnerre accompagné d'une bonne averse de grêle.

Aussi, le matin quand la météo a annoncé que le calme règnerait au moins jusqu'à midi, mon promeneur attitré a transféré les semelles orthopédiques de ses molières dans ses bottines de marche (toujours pas réimperméabilisées). C'est toujours bon signe ce geste : c'est alors que je me mets à courir dans tous les sens et à pousser de petits cris stridents pour marquer mon approbation (comportement qui, je le vois bien, ne soulève pas la sienne, d'approbation).

Bref, nous sommes partis pour notre endroit de promenade favori (inutile de spécifier que durant tout le trajet en voiture j'encourage de la voix les chevaux de l'engin tout en me promenant de long en large sur la banquette arrière, sans oublier de vérifier de temps à autre par les fenêtres la progression du déplacement en me dressant sur mes pattes arrières).

Au domaine des Trois Fontaines, les conséquences de la tempête sont bien visibles : des branchages jonchent partout le sol.

À un moment de la promenade, régulièrement, mon bipède après avoir traversé la grande prairie en pratiquant le jeté de bâton (il est nul comme majorette, faut toujours que je lui ramène l'accessoire qu'il balance n'importe où) traverse le chemin et s'engage sous le couvert sur une pente raide comme celle de son gosier, c'est vous dire si ça grimpe !

Dans la partie à 45 degrés, je peux vous dire qu'il patine grave dans la glaise saturée d'eau. Moi, ça va, j'ai quatre pattes, des griffes, de l'élan et du peps. Du coup une fois sur le faux-plat, je l'attends en contemplant ses efforts d'un œil narquois.

Un peu plus haut dans la pente, un arbre nous barre le passage, abattu par le vent. Personnellement, je m'en fous, je passe facilement en-dessous, mais lui, comment va-t-il s'y prendre ? Le contourner ? À gauche, côté racines soulevées du sol, un buisson de houx rend la chose difficile, à droite, il faudrait se frayer un chemin sur toute la longueur du tronc et le taillis est dense. Il décide donc de passer par-dessus. Il y a bien longtemps qu'il ne peut plus se hisser d'un coup sur un obstacle de plus de soixante centimètres, donc il s'y assied puis fait progressivement un demi-tour sur lui-même en faisant passer, péniblement, ses pieds par-dessus l'obstacle.

Eh ben, je peux vous dire que le steeple-chase, ça n'est plus pour lui (et d'ailleurs, l'a-ce jamais été ?).

Une fois rejoint le sentier du haut, nous nous sommes aperçu que notre obstacle  n'était pas la seule victime de la tempête, à ce rythme-là je me demande  combien de temps il va encore durer, ce petit bois derrière chez moi !


16 janvier 2018

Les deux font la paire

 

Le mardi, c'est comme un rituel, mes deux bipèdes disparaissent après ma promenade post-petit-déjeuner et peu après, le barbu réapparaît tout seul.

Il s'installe devant son écran, comme tous les jours de la semaine et pourtant...

Comment vous expliquer ? Nous sommes là tous les deux. Habituellement, c'est lui que j'agace jusqu'à ce qu'il se décide à jouer avec moi, mais le mardi, je sais pas, j'ai comme une baisse de tonus, je ne quitte même pas le fauteuil où je me suis installée après leur départ et ...

Je lui fous la paix ! Je m'endors même...

Un peu avant le repas de midi, il se lève, me dit  "Sage hein, j'arrive, je vais chercher maman !" et il sort.

J'ai même pas le cœur d'aboyer...

Mais t'inquiète, je me rattraperai demain !


15 janvier 2018

Pas de cinéma aujourd'hui

 

C'est relâche !

Mes "maîtres" m'ont emmené rendre visite à une de leurs amies.

Le voyage m'a lessivée.

Demain peut-être ?


9 janvier 2018

Jamais deux sans trois

 

Aujourd'hui, mon bipède s'est muté en tripode !

Il a ressorti sa béquille.

M'semblait bien qu'il se traînait un peu hier...

Faut dire qu'avec l'âge, son entrain ne va pas croissant (rien à voir avec la viennoiserie, sauf qu'à mon avis il doit commencer à s'emmêler un peu les pinceaux lors des valses viennoises).

Enfin, vous inquiétez pas, ça s'est déjà produit et j'ai de l'entrain pour deux  :-)


Publicité
Publicité
8 janvier 2018

J'ai bien cru que c'était râpé

 

J'avais bien vu que le ciel était couvert, qu'il faisait glacial et que le vent n'y allait pas avec le dos de la cuiller lors de ma première sortie de la journée.

Aussi, quand mon bipède s'est installé devant son clavier comme à l'accoutumée, j'ai bien cru que la messe était dite.

C'est lorsqu'il a dit "météo" que j'ai dressé l'oreille...

(Ouais, quand je dis "dressé l'oreille" c'est une image bien sûr, je suis un vrai Jack Russel, oreilles tombantes, caractère de cochon et tout et tout !)

Donc, mon promeneur attitré s'adressait à son binôme bipède pour commenter la météo "Matin : ciel couvert, bruine persistante, température 4°C, ressentie -1, rafales du nord-est, 60 km/h"

C'est là que j'ai trouvé le titre du billet.

Mais c'est alors qu'il a ajouté "Ils disent qu'après-midi ce sera pire : il y aura de la neige en plus ! Bon, on va y aller, on pourra toujours rentrer si ça tourne au vinaigre". Et il s'est levé pour chausser ses godasses de marche.

Reste une question : est-ce qu'il voulait vraiment me faire plaisir ou seulement aider à la digestion de son repas de la veille au soir chez l'Italien ?


7 janvier 2018

Laisse tomber !

 

Un jour, en vacances, j'ai essayé un truc...

chantage

Ça n'a pas marché, j'avais oublié que j'avais ma laisse !


6 janvier 2018

Il m'énerve !

 

Ce n'est pas à vous que je dois expliquer que mon "patron" passe (la faute à qui ? Hein ?) toute la sainte journée devant son ordinateur (enfin, tout le temps qu'il ne consacre pas à mes promenades).

Et ça m'énerve qu'il s'occupe plus de vous que de moi !

Alors, j'ai trouvé une astuce...

Tandis qu'il tapote, je m'approche en catimini, je me dresse sur mes pattes arrières et de mes antérieures je lui gratte la cuisse. Ça a pour effet de le faire se retourner un peu et de s'écarter du clavier. J'en profite pour lui sauter sur le giron et pour m'y allonger, la tête sur son avant-bras droit (dans cette position, j'ai une excellente vue sur l'extérieur de l'appartement ce qui me permet d'aboyer sur tout ce qui bouge).

Lui, évidemment, ça l'oblige à dactylographier uniquement de la main gauche !

Ça n'a pas trop l'air de le déranger, je me demande même, bien qu'il ne soit pas fan de Ravel, s'il ne se prend pas un peu pour Paul Wittgenstein...

gauche


4 janvier 2018

Tempête

 

Vous connaissez mes liens avec l'Angleterre...

Aussi, lorsque le temps vire à la tempête utilisé-je les prénoms utilisés par la météo britannique pour les nommer.

Mon escapade au domaine des Trois Fontaines de ce mardi matin s'est en effet retrouvée coincée entre Dylan et Eleanor.

J'ai bien fait d'en profiter, parce que depuis, on se croirait dans un remake d' À Bout de Souffle !

Non, pas de photo de mes oreilles aujourd'hui, y a tellement de vent qu'elles se retournent au lieu de se redresser !

Eleanor


 

2 janvier 2018

Tout ce qui bouge

 

... je cours après !

(En français, "je poursuis", mais n'oubliez pas, je vis à Bruxelles, je dois m'adapter au contexte local)

J'ai en effet deux grandes passions dans la vie (en dehors de la bouffe, des caresses et des siestes) : courir après tout ce qui bouge et... creuser !

Dès que je sors pour ma promenade "hygiénque", je me précipite à la poursuite des volatiles picorant dans la pelouse : pies, corneilles, pigeons, merles (avec les merles, je dois rester prudent, c'est l'animal-totem de mon proprio et il a gardé un petit côté "primitif" ce boy-scout). Si je repère un des nombreux chats hantant la propriété, je me lance aussi à ses trousses. Tout ça en pure perte, la longueur de ma laisse étant limitée...

Lors des vraies promenades, non seulement je cours également après tout ce qui marche, court ou vole, mais en plus, je creuse ! Les taupes et autres mulots n'ont qu'à bien se tenir  !

Bon, pour ce qui est de la laisse, tout-à-l'heure, j'aurais peut-être bien fait de ne pas trop la ramener, parce qu'au cours de mes grandes promenades, mon larbin me détache... et ça fait six ans que je cours et creuse sans rien attraper du tout.

Mais je ne désespère pas... j'ai repéré une pie qui quand je lui fonce dessus attend patiemment que je ne sois qu'à quelques dizaines de centimètres avant de se soulever de deux coups d'ailes pour que je passe en dessous. Mais un jour, je sauterai !


Publicité
Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 > >>
Newsletter
Publicité
Tu parles d'une vie de chien !
Derniers commentaires
Archives
Publicité