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Tu parles d'une vie de chien !
11 juin 2018

Ça va les filles ?

 

Depuis que je n'écris plus rien sur mon blog, il y a plein de gens qui en parlent. Même le neveu de mon bipède y met du chsien (sur le blog de l'Adrienne) !

Du coup, je me sens (un tout petit peu) obligée d'y revenir, faut profiter de la vague portante.

Je suis inquiète : ça fait deux jours consécutifs que mon promeneur dédicacé effectue sa tâche sans que je doive trop faire de cinéma. Bon, dimanche c'était assez normal : le samedi ils m'avaient lâchement abandonnée toute la journée (visite chez l'ophtalmo avec Louise le matin, grande bouffe chez leurs amis à chats à cent kilomètres d'ici le midi, le soir, rebelote avec Émilie à la Brasserie de l'Expo. Je me demande s'ils ne sont pas encore plus gourmands que moi...)

Par contre pour la promenade de ce matin, je crains que ça n'annonce une période sans : y a des bruits qui courent sur une détérioration de la météo locale. Et dès que mon préposé flaire le moindre prétexte, moi je peux faire tintin...


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1 avril 2018

Faites vos jeux !

 

Vous connaissez la phrase qui précède cette exclamation, je suppose...

Ben icit(t)e, comme dit la maîtresse de Schocks (bien qu'elle ne soit pas québecquoise à ma connaissance), c'est tout à fait ça : après le séjour en Thiérache par un temps pourri de chez pourri que même moi je ne voulais pas quitter la chambre, nous sommes rentrés pour voir mon promeneur qui mérite de moins en moins sa dénomination (deux promenades en une semaine), s'exciter sur sa bécane qui refusait de le brancher sur l'éditeur de Canalblog, j'en ai appris de nouveaux noms d'oiseauX !

Et depuis vendredi et ma brillante intervention au coup de sonnette du facteur, les choses ont encore empiré : le képi-boy des postes a déposé un recommandé signifiant officiellement dans le délai prescrit par la loi, la fin du bail de location de notre appartement.

Je vous dis pas l'ambiance...

Je me demande même si je ne devrais pas mettre un (petit) bémol à mes pitreries habituelles : mes patrons n'ont pas l'air de les apprécier autant que d'ordinaire.

Dure dure la vie de chien !

... Enfin, pas tous les jours : jeudi leur fils leur a fait découvrir une nouvelle brasserie "La Brasserie de l'Expo". Hier ils y sont allés avec Emilie (ma bipède préférée) en sortant du théâtre (qui porte un nom engageant : "des Martyrs"). Mon boss m'a ramené deux gros morceaux de son vol au vent à la poularde de Bresse (celle qui aurait les pattes bleues).


20 mars 2018

J'aime pas trop les sacs (de voyage)

 

Hier, j'ai encore réussi à me montrer persuasive (il dit "Chiante", mais ce doit être un synonyme, il est parfois pédant), il m'a emmenée au domaine. Vous auriez dû le voir quand nous sommes descendus de voiture : gants de soie dans ses mitaines/moufles de chasse en polaire, col de son pull Superdry relevé sur la nuque, capuchon de s.a.on parka par dessus sa casquette... l'avait l'air malin ! Surtout à côté de moi qui ne portais que mon harnais de sport.

Oui, j'ai deux harnais : un noir souple s'adaptant en le resserrant au moyen d'un petit clip à ressort et un autre beaucoup plus ajusté et qui supporte la douche quand je rentre trop crottée de notre promenade.

Donc, hier, j'ai réussi à le convaincre d'y aller, mais aujourd'hui, j'ai tout de suite compris que ce serait un jour "sans". D'abord, c'est mardi, jour de l'atelier de Madame, ensuite, il doit aller récupérer Louise à son stage chez les Pilifs, passer embarquer ma maîtresse à la fin de l'atelier et déposer les deux en ville (elles vont à la Monnaie/de Munt voir Cavalleria Rusticana et Pagliacci) où il devra les récupérer quatre heures plus tard, c'est râpé !

Et pour demain, je suis inquiète, ils préparent les sacs de voyage (c'est le mien le plus gros), ils parlent de Thiérache. Encore l'influence néfaste de son neveu, l'obsédé de Charleville. Pourvu qu'il n'y ait pas de nouveau ces maudites marionnettes de la dernière fois!


18 mars 2018

Ite missa est !

 

Ce matin, j'ai bien cru que je n'y arriverais pas.

Déjà, le journal (gratuit et disponible en boulangerie) du dimanche titrait (si l'on veut bien oublier le vainqueur de la coupe de Belgique de foot et Kate Middelton déguisée en prairie de trèfle en l'honneur de la Saint Patrick) "Le 17 mars le plus froid depuis plus de cent ans".

Confirmation que le 18 ne serait pas mieux, dans la voiture la loupiote annonçant un risque de verglas clignotait à toute berzingue et affichait -1°C. D'ailleurs, il neigeait et le vent se tapait des pointes à 60km/h.

Et malgré ça, il m'a emmenée pour une promenade dominicale.

Je crois que c'est parce qu'aujourd'hui est le dernier jour de l'expo de ma maîtresse.

affiche expo transparences 2018 v2

Il était temps ! Chaque année, c'est la même chose : ça démarre un vendredi soir par un vernissage et pendant les neuf jours qui suivent, après les activités du matin (courses, kiné, ...) il faut déposer Madame au centre culturel avant 14h et l'y reprendre à 18h.

Vous me direz qu'alors, il a tout le temps de s'occuper de mon secrétariat...

FAUX !

Je ne sais pas ce qu'il a à cette période, à croire que l'absence de sa comparse (alors qu'en temps normal il passe son temps à l'asticoter) le met sur le flanc : il ne fout rien de tout l'après-midi, vautré dans un fauteuil devant la télé, il regarde des Barnaby vieux de plus de quinze ans pour la énième fois (seul intérêt deviner en un minimum d'images de quel épisode il s'agit) et les aventures de REX le chien policier autrichien ou italien selon les cas, les jeux stupides de France 3 et les matches de rugby du tournoi des six nations qu'il a enregistrés, même ceux des filles, si c'est pas malheureux !

Moi, je fais comme lui : je dors dans l'autre fauteuil. Faut avoir le moral, je vous jure !

Mais bon, demain, ce sera fini , Ouais !


 

9 mars 2018

Rude semaine !

 

Vous l'aurez constaté, l'heure n'est pas à la joie...

C'est que, comme chaque année à pareille époque, ma maîtresse organise avec deux autres ateliers créatifs, une exposition commune au Centre Culturel.

Bien sûr, comme chaque année, elle est à la bourre. Le truc démarre aujourd'hui et hier,donc, ça a été le branle-bas de combat habituel : pour bien démarrer, elle est passée chez son coiffeur, puis ils ont dû passer au magasin chercher des lattes et des agrafes pour l'encadrement de l'échiquier (et de la colle Loctite parce que les pièces du jeu avaient tendance à se décoller). En sortant de là, ils ont dû passer par la plus grosse quincaillerie du patelin (Clabots pour ne pas la nommer) pour acheter de la chaîne et des crochets de montage. Le reste de la journée s'est passée en troçonnage de chaîne et encadrement, sans parler de Louise qu'il a fallu conduire au manège...

Pendant ce temps-là, moi je ronge mon frein roulée en boule dans mon fauteuil

Et y en a pour toute la semaine...

VDM !


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3 mars 2018

Rien ne va plus !

 

Tout se ligue contre mes promenades : il vente, il neige , il gèle, il pleut (et ça fait du verglas).

Et comme si ça ne suffisait pas, vendredi mes bipèdes sont retournés chez leur médecin(e) moralité : trachéite, laryngite, etc... L'alibi idéal pour ne pas sortir.

Aujourd'hui, le temps a commencé à se réchauffer, du coup je m'étais dit que peut-être l'après-midi...

Mais bernique ! Depuis onze heures, mon promeneur parcourt l'agglomération à la recherche de polyphane destiné à la réalisation du jeu d'échec de ma maîtresse. Il a fini par en dégoter à Woluwé-Saint-Lambert.

Pour lundi, ils m'ont déjà avertie que la bagnole devait aller à l'entretien.

Pour demain, ils n'ont encore rien trouvé, mais je leur fais confiance !


1 mars 2018

Abracadabra, sacacaca !

 

Ce matin, mon promeneur attitré a été victime d'un gag que j'hésite à vous narrer. Sous ses dehors "bon enfant", il est un peu susceptible et tout à fait capable de se foutre en rogne pour un rien.

Mais tant pis, je m'y risque quand même, je ne voudrais pas que vous manquiez ça. De toute façon, il ne me privera pas de grande sortie au domaine, on n'y va déjà pas à cause du vent glacé qui balaie le paysage.

Donc, ce matin (oui je l'ai déjà dit, mais vous devez mériter ma petite histoire), en remontant la rue du Knijf, je m'accroupis sur une rosace de pissenlit (taraxacum rudelaria) pour l'orner d'un bronze tout chaud et même fumant, eu égard à la température locale.

Par mimétisme sans doute, mon accompagnateur lui aussi s'accroupit (en réalité, depuis son aventure en L3-L4, on lui a conseillé de plier les genoux plutôt que le dos) extrait du dérouleur ad hoc un sacacaca d'un discret vert pomme et cueille d'une main experte l'œuvre d'art précitée, retourne les bords du sac, en fait une torsade et termine par un nœud bien serré.

Conscient que mes efforts valent bien une récompense, je lui fais le coup du chien qui a besoin d'un petit réconfortant et il plonge sa main dans la poche qui contient le sacabonbons. Dans la poche, ça va, mais dans le sac, son gant de soie (en provenance directe des soldes chez Décathlon) l'empêche de puiser facilement dans le sac plastique un peu fripé par un usage intensif. Il enlève donc son gant gauche, transférant celui-ci dans la main droite qui enserre déjà le sacacaca et la poignée de la laisse. Il puise une friandise et me la donne puis remet son gant et on redémarre... sauf que dans la manœuvre, le sac vert a glissé le long du gant de soie et a atterri silencieusement sur le trottoir. C'est le bruit de l'explosion du sac quand il a posé le pied dessus qui a éveillé son attention et ses récriminations tandis qu'il reramassait mon chef d'œuvre avec un autre sacacaca :

"Rontudjû ! Je me doutais bien que la fin de mon existence ne serait sans doute pas très plaisante, mais que je finirais en ramasseur de merde de clebs, j'y avais pas vraiment pensé... Vie de merde, va !"

Moi, dans ces cas-là, je fais celui qui n'est au courant de rien et je tire un bon coup sur ma laisse, question de ne pas continuer à se les geler alors qu'il fait bien chaud à la maison.


28 février 2018

Laisse aller, c'est une valse !

 

Nous sommes rentrés et j'ai repris mon petit train train quotidien. Aussi, ce matin, après le petit-déjeuner suis-je sortie avec mon promeneur solitaire pour mon premier petit dérouillage hygiénique. La routine, quoi !

Je l'ai emmené par le clos du Lodaal jusqu'au bas de la rue du Knijf. Là, je me suis arrêtée net car j'ai repéré dans le parc de l'autre côté de la rue de la Tour Japonaise un autre chien.

Comme vous le savez peut-être, il y a deux races de chiens : 

  • les Jack Russell
  • les pas Jack Russell

Celui-ci appartenait à la deuxième catégorie. Une bestiole brunâtre aux babines pendantes et aux oreilles de  même tendance, au point qu'il aurait pu marcher dessus s'il n'avait pas fait un bon 70 cm au garrot. Il était accompagné d'un homme, fort occupé à ramasser et à déposer dans un sac à provisions les brindilles de bois mort  jonchant la pelouse.

Contrairement à moi (et en parfaite contravention avec le règlement de police de notre bonne Ville de Bruxelles), il n'était pas tenu en laisse. Aussi, quand il m'a lui aussi repérée, s'est-il précipité vers moi dans Dieu sait quelles intentions, intentions dont je ne saurai jamais rien puisqu'au moment où il a traversé la rue, une camionnette l'a envoyé deux mètres plus loin heurter de la tête le pare-choc d'un véhicule en stationnement. Il s'est néanmoins relevé et est disparu en courant vers le haut de la rue, poursuivi par son propriétaire qui le rappelait à grands cris.

J'ignore comment les choses se sont terminées pour lui parce que dès qu'il s'était mis à courir vers moi, j'avais déjà entamé un prudent demi-tour.

Et Célestine qui trouve que les laisses sont des instruments de torture ! Je me demande... boucle-t-elle sa ceinture de sécurité en voiture ?


27 février 2018

Un garçon dans le vent

 

Je vous ai laissés sans nouvelles, mais c'est pas ma faute, demandez à mon secrétaire :

"Grmbl, grmbl, et vive la Côte d'Opale, son climat polaire, son Wifi cacochyme, son poisson surcuit, ses établissements fermés, grmbl, grmbl !"

Bref, je crois qu'on ne retournera plus de sitôt au Cap Blanc Nez (mais il dit ça chaque année, il n'est pas très fiable : il se fâche tout rouge et puis... il oublie).

Côté promenade, ça n'a pas été la joie, faut dire que même moi je trouvais qu'il faisait un peu frais lors de mes sorties "hygiéniques".

Aujourd'hui, sur le chemin du retour, mon promeneur a fait un effort : il a garé la voiture au Cap Blanc-Nez, ma maîtresse est restée dedans, elle avait un rhume carabiné, même qu'on a dû faire une descente chez la pharmacienne locale, et nous sommes partis, lui et moi pour un petit tour du sommet de la colline au pas de charge. Déjà quand il fait beau, ça souffle, mais là, c'était le bouquet. Ça caillait tellement que j'ai à peine jeté un œil, sans ralentir ma course, sur le pays d'origine de ma race qu'on distinguait pourtant très bien en face.

Je crois qu'ils en avaient soupé du coin parce que ma maîtresse a dit "Et si au lieu de chercher un truc ici pour ce midi on rentrait par Nieuport ?". C'est là que pour la première fois en trois jours on m'a détachée de ma laisse et que j'ai pu courir volle petrol sur la plage. C'était pas trop tôt, j'en pouvais plus !


 

25 février 2018

Des hauts et des bas

 

Bon, nous y sommes !

La fin de semaine a été agitée. Vous vous rappelez que jeudi, avec l'aide de ma maîtresse, j'avais pu aller me promener.

Le vendredi, elle ne m'a pas vraiment aidé : elle avait pris rendez-vous chez le médecin (qui est une médecine, mon bipède adore les médecines). Ils y sont allés tous les deux, puis, dans la foulée ils sont repassés par la pharmacie (mon bipède adore les pharmaciennes, surtout Marlies), du coup la promenade m'est passée sous le nez.

Compatissante, ma maîtresse a décidé qu'elle n'avait pas besoin de mon promeneur le samedi matin (contrairement à la soirée où il devait la conduire au théâtre avec Emilie voir un truc avec un certain Berléand que je ne connais ni des lèvres ni des dents, comme dirait cette Folle dont ils parlent parfois) et il a bien été obligé de me sortir.

Aujourd'hui, ils m'ont trompée outrageusement : vers huit heures trente, ils m'ont embarquée dans la voiture et vers onze heures après que j'aie poussé bien des lamentations, ils m'ont débarquée à Wissant, par un froid de canard et un vent d'enfer (ce dont je me fous pas mal soit dit entre nous), un patelin du Pas-de-Calais ou la plage est interdite aux chiens, même tenus en laisse. Si, si, c'est écrit en toutes lettres en français, anglais et allemand.

Le petit séjour commence bien ! Je hais les vacances ! (mon bipède promeneur aussi, je dois le reconnaître).


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