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Tu parles d'une vie de chien !
18 septembre 2018

Quoi de neuf docteur ?

 

Mardi matin, c'est atelier soie, donc promenade : niets van !

Mais bien sûr j'ai droit aux sorties hygiéniques (manquerait plus que ça !).

Lors de la plus récente, comme le vent est bien présent, le sol était parsemé de baies rouges. J'en ai mangé une vite fait avant de me faire rappeler à l'ordre. Vous connaissez mon bipède : "On ne mange pas les trucs qui traînent par terre, sale bête ! Un jour tu te feras empoisonner !"

Empoisonner par des baies d'aubépine, je vous demande un peu... ils sont cons parfois ces bipèdes !

Bon j'ai pas trop insisté pour continuer ma prise de tonicardiaque, ça n'a finalement pas vraiment de goût ces machins. Alors, on ne va pas se fâcher pour si peu, surtout que quand je l'ai bien énervé il parle de remplacer la laisse de cinq mètres par celle de 80 cm. Il ne va pas jusqu'à me menacer d'employer la chaîne de Zelga qui n'en fait que 20, avec celle-là, il devrait marcher en canard, je voudrais bien voir ça, surtout avec son arthrose, mouarf !


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17 septembre 2018

En voiture Simone !

 

Comme vous le savez sans doute, mon promeneur attitré a essayé de me classer dans la famille des chiens de prairie. C'est facile de faire de l'humour aux dépens d'un pauvre animal sans défense. Mais j'en ai autant à son service, jugez pluitôt...

Hier, dans notre bonne ville, c'était journée sans voitures. Ils sont fous ces Brusseleirs ! Et comment mon chauffeur/promeneur allait-il m'emmener,  hein ?

Alors, comme chaque année en pareil cas ils ont décidé de quitter cette ville de dingues et comme (presque) à chaque fois, nous avons parcouru deux cents kilomètres en voiture pour débarquer à Wiesembach et nous promener dans les bois en attendant le repas de midi.

Parce que si je suis un chien de prairie, lui, ben c'est un homme des bois !

Comme la majorité des couples nous avons des caractères opposés : à moi les espaces ouverts, l'ivresse des étendues libres, la liberté, la lumière; à lui les lieux sombres, les voies tracées, les espaces structurés, la petite vie bien cadrée.

Avant de se moquer de moi, il ferait mieux de se regarder, petit-bourgeois va !


14 septembre 2018

Mais qui voilà !

 

Lundi, mon bipède s'est rendu à sa dernière séance de tripotage du genou par de délicates mains ardéchoises. J'ai donc pensé que dès mardi, tout rentrerait dans l'ordre.

Bernique ! J'avais oublié que l'atelier soie du mardi avait repris et que le mercredi il y aurait des courses (sans compter la venue de Louise qui est en congé tous les mercredis, vu qu'elle récupère de son boulot à l'Estaminet un weekend sur deux).

Je recommençais donc à me morfondre quand jeudi, dès la fin du petit-déjeuner, on m'a embarquée en compagnie de sacs tintinnabulants. Nous sommes passés par les bulles à verre et puis, direct vers les Trois Fontaines. On y était avant neuf heures, je n'y étais jamais allée aussi tôt !

Promenade classique avec courses et creusements de taupinières, nonobstant quelques interruptions dues à la présence du tondeur de gazon local chevauchant sa machine pétaradante, cliquetante et brinqueballante.

C'est au retour que j'ai compris pourquoi nous étions partis si tôt : il y avait une étrangère à la maison. Ce traître de patron m'avait emmenée pour éviter les salves d'aboiements que je ne manque jamais d'exécuter au moindre coup de sonnette.

Ils ont repris une nettoyeuse technicienne de surface pour l'entretien de l'appartement. Fallait que je me rattrape, je lui ai réservé l'accueil qu'elle méritait : double ration d'aboiements. On n'est vraiment plus chez soi !

Remarquez qu'on finit par s'y faire. Celle-ci est une Portugaise pur jus : plutôt petite, le cheveu noir, pleine d'énergie et de bonne humeur. Maria (prononcez "Mèrîîia") qu'elle s'appelle. La précédente s'appelait Bouchra, elle aussi était sympathique, elle également savait où se trouvaient mes friandises, mais un jour, après s'être mariée, elle a disparu.


13 septembre 2018

Cause toujours!

 

Quand mon promeneur attitré me sort, pour lui exprimer ma satisfaction, je fais des bonds autour de lui en lui mordillant les avant-bras.

Je crois qu'il apprécie mon enthousiasme parce qu'à cette occasion, il utilise une expression que je pense amicale. "Saloperie de chien !" qu'il dit.

Et parfois, il ajoute même "Je vais t'emmener à Veeweyde !". Ce vocable aux consonances étranges m'est tout-à-fait inconnu. J'imagine qu'il s'agit d'un endroit sympathique réservé aux chiens.

Bien sûr, comme souvent avec lui, ce sont des promesses fallacieuses, il ne m'y a encore jamais emmenée.

Mais je ne désespère pas, demain je mettrai encore plus de cœur à sauter !


 

4 septembre 2018

Rebelote

 

Contrairement à ce que j'avais pressenti, hier j'ai quand même eu droit à un petit tour dans la grande prairie du domaine des trois fontaines (celle juste derrière les studios de VTM).

Mais il ne m'a pas fallu attendre longtemps pour voir mes prévisions se réaliser : aujourd'hui, dès la fin de ma sortie hygiénique matinale, ils m'ont laissée seule dans l'appartement et ils ne sont réapparus que vers 13h30.

Avec l'année scolaire, les séances de l'atelier de peinture sur soie de ma maîtresse reprennent aussi, mais habituellement, mon bipède attitré est de retour après avoir déposé sa moitié, mais aujourd'hui : bernique ! Il semble qu'il est allé au musée des costumes de Manneken-pis chercher des places de théâtre. Il semble surtout qu'il en est revenu gonflé à bloc. Si si, même qu'il a dit à sa coéquipière : "Deux heures dix de file pour apprendre que ces c... n'avaient plus les places que tu voulais, ça me gonfle !"


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29 juillet 2018

Abandonnée !

 

Parfaitement !

Vendredi, ils m'ont laissée seule à la maison pendant plus de huit heures (Remarquez que je tiens facilement plus de dix, mais je préfère ne pas m'en vanter pour ne pas leur donner d'idées).

C'est assez rare, mais ça arrive quand ils doivent se rendre dans ces endroits qui n'acceptent pas les chiens (on devrait interdire les endroits interdits aux chiens !). Parfois, s'il fait assez frais, ils m'emmeènent malgré tout et me laissent un heure ou deux dans la voiture, mais vendredi, il faisait 38°, alors...

Alors ?

Ils ont été vachement punis : la clim de la voiture a rendu l'âme pendant le trajet de leur retour, ils étaient mauve quand ils sont rentrés et, ô joie, mon bipède en nage a quand même dû me sortir immédiatement sous un soleil d'enfer.

Bien fait pour sa pomme, na !


22 juillet 2018

Still Alive

 

Ben oui, je suis toujours vivante, malgré la canicule et le déménagement (futur).

Avec la chaleur, j'ai bien cru que mon promeneur allait se terrer dans son appartement, tous volets clos et que j'allais faire tintin pour les promenades aux Trois Fontaines.

Mais atteint d'une prise de conscience subite de ses devoirs de bipède attaché au service d'un chien de prairie, mon promeneur a innové : dès le petit-déjeuner terminé, il m'a embarqué immédiatement dans la voiture pour profiter de la (relative) fraîcheur matinale et ce jusque la fin de la semaine dernière.

Là, les choses ont failli se gâter : sa fille et toute sa famille sont partis en Bretagne. Conclusion : après le petit-déjeuner mon promeneur doit aller s'occuper des trois chats restés à la maison, des volets et du jardin. Et rebelote le soir. Je me suis dit que c'était foutu mais...

Figurez-vous que mon promeneur a dégoté un itinéraire où (quasi) tout le trajet se fait... à l'ombre ! La grande prairie intérieure du domaine est comme les matelas : elle a un côté hiver et un côté été. En hiver on utilise le côté haut exposé au soleil, en été, le côté bas à l'ombre des arbres et des taillis. Ce côté où en hiver vous pataugez dans la gadoue jusqu'au mollet, aujourd'hui, l'herbe y est encore verte. Ça vous la coupe hein ? (mais non pas l'herbe, la chique, voyons !)


27 juin 2018

Rencontre

 

Hier, je n'ai à nouveau eu droit qu'à mes sorties hygiéniques.

Mon promeneur avait encore kiné (je le sais parce qu'il est rentré en maugréant "Cette Ardéchoise finira par avoir ma peau !", mais quelle idée aussi de choisir une kiné exotique, qu'est-ce qu'il espère, qu'elle ait le cœur fidèle ?) et sa partenaire atelier soie.

Lors de ma promenade du soir, j'ai rencontré un pic-épeiche. De toute mon existence, je n'en avais jamais aperçu. C'est bariolé comme bestiole.

J'ai eu tout le loisir de le détailler : il gisait sur le sol du chemin.

Mon boss qui n'en rate pas une a dit : "Il est mort, c'est la vie !"


20 juin 2018

Ça s'est mal goupillé

 

Hier, quand mon promeneur a enfin décidé de me faire faire ma dernière sortie vespérale, il aurait mieux valu la qualifier de nocturne, il était près de minuit !

Comme souvent, des habitants d'un des étages supérieurs avaient balancé par la fenêtre (au grand dam de ma maîtresse qui aimerait bien savoir de qui il s'agit) des restes de repas. Oui, je sais, c'est pas bien, mais moi, parfois ça m'arrange : y a des trucs comestibles.

L'ennui, c'est qu'il me faut faire vite : les repérer grâce à mon flair proverbial et me ruer dessus pour en saisir l'un ou l'autre morceau avant que mon binôme, alerté par ma précipitation, ne m'extraie de la zone intéressante d'une vigoureuse traction sur ma (saloperie de) laisse.

Donc, hier ça n'a pas raté : à peine m'étais-je saisie d'un morceau intéressant que je me retrouvais déjà hors de portée d'un autre. Comptant sur la mémoire défaillante de mon vieillard de promeneur, je comptais bien m'en payer une deuxième portion au retour. Je ne l'ai donc pas faite trop longue, ma promenade.

Bon, nous voilà sur le retour et je pars discrètement en biais vers la zone d'intérêt...

Une ombre alors se détache du fond herbeux, traverse la route de sa dégaine furtive et va s'asseoir tranquille au milieu de la pelouse interdite aux chiens, juste sous le faisceau du spot question de me narguer : un renard !

Mon "maître" n'a pas eu besoin de tirer sur la laisse, cette bestiole du diable avait tout boulotté !


12 juin 2018

Prétextes

 

Je vous l'avais dit que mon promeneur ne serait jamais à court de prétextes pour échapper à son devoir.

Figurez-vous qu'il vient de s'en trouver un supplémentaire : il va chez le kiné maintenant !

Et, plus précisément, chez une kiné, comme de bien entendu ! Charlotte qu'elle s'appelle. Je parierais bien que c'est encore une de ces gamines qui ramène sa fraise à la moindre occasion. Comble, elle lui tripote le genou ! (Pourvu qu'elle ne confonde pas avec son crâne, mouarf mouarfff !)

Et c'est pas tout !

Cet après-midi, une voisine amie de ma maîtresse appelle au téléphone. Je n'entends pas ce qu'elle demande (pourtant, j'ai l'oreille fine), j'ouis par contre parfaitement ce que ma maîtresse répond :

"Mais ne t'en fais pas, il n'y a pas de problème, mon mari va t'accompagner, il t'attendra dans le hall d'entrée !"

Et voilà mon promeneur qui enfile sa veste et quitte l'appartement, sans moi !

Et, regardant par la fenêtre de la cuisine, qu'est-ce que je vois défiler sous mes yeux écarquillés ?

MON esclave personnel ! Il tient ferme la laisse d'un épagneul breton et est accompagné d'une créature à la démarche hésitante, une demoiselle Parkinson ou quelque-chose du genre si j'ai bien compris...

Je me demande si j'ai vraiment bien réussi mon dressage, va falloir resserrer les boulons, nom d'un chien !


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